Je fermais les yeux en attendant que la balle pénétrer mon corps, les larmes ne cessaient un instant, comment ma vie était-elle arrivée à ce point ? D'être tuer par un groupe de nazis pour de fausses accusations. Soudain j'entendis une voix crier : « Halte ! » J'ouvris les yeux brusquement en cherchant la source cette voix, ces derniers étaient si humides que le paysage fut si flou, en regardant plus précisément je remarquais que ce fut un membre de la SS. Il s'approcha du colonel en lui chuchotant quelques mots. Puis en un instant un jeune soldat vint et me fis marcher jusqu'au véhicule, je croyais que ce cauchemar allait maintenant m'être fin, mais j'avais totalement tore, je fus déportée dans le pire des enfers, nous étions en route vers le camp de concentration de Berlin, Ravensbrück.
Après plusieurs heures, nous étions arrivés, les déportées m'ouvraient la porte, je les regardais dans le creux de leurs yeux, la tristesse infâme qu'elles tenaient, un regard à couper le cœur...
J'étais dans une salle où on me déshabillait et jetait de l'eau froide sur mon corps gelé, j'étais sensée me laver sans même avoir du savon. Une femme vint et me coupa les cheveux, elle me donna une robe rayée en noir et blanc qui fut portée par je ne sais combien de morte et un foulard que je devais mettre sur la tête. Je ne savais si se fut vraiment la réalité ou étais-je encore plongée dans un cauchemar.
J'étais en train de prier une femme de la SS :
- Je vous en prie, tout cela est un mal entendue.
Elle me répondait en fronçant ses sourcils :
- Aucun mot, abominable !
Puis elle se mit à me battre jusqu'à ce que je tombe à terre en ayant le sang qui coulait de mon visage. Cette femme avait ce nom que je n'oublierai jamais 'Irma Grese.'
Je me mis au travail forcé, nous devions construire des rails, je ne savais rien, qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Je ne savais où ce bout allait, où cette vice devait être, toute perdue, Irma me regardait attentivement et s'écria : « Plus vite, abominable, nous n'avons pas toute la journée ! » Et elle se mit à me fouetter de toutes ses forces.
Il était le moment de dîner, nous avions eut qu'un simple bout de pain. Un peu plus loin, ce trouvait une jeune femme rousse, aux yeux bleus d'azure, son visage était accompagné de jolie petite tache de rousseur. Elle était assise seule et essayait de déguster son petit pain tranquillement, mais une autre déportée lui vola sa portion, elle essaya de se défendre mais fut trop faible, elle tomba à terre et se mit à pleurer. Je m'approchais d'elle, l'aida à s'assoir de nouveau et lui offrit mon pain. Elle me répondit :
- Cela est gentil mais vous en avez besoin autant que moi.
- J'insiste que tu le prennes, ne t'inquiète pas pour moi.
Sa main tremblait et prit le pain doucement, ses yeux deviennent tout rond en voyant le bon morceau qu'elle savourera. Puis elle ajouta :
- Il y a très peu de gentillesse dans ce monde cruel, je vous remercie.
Je la souriais puis lui demandais :
- Quel est ton nom ?
- Lena Jezierski, est vous êtes madame Schneider ?
- Oui, mais appelle moi Adelheid. Tu as quel âge ?
- Dix-huit ans.
Cette petite conversation comblait son cœur d'une joie incomparable, elle n'avait ressentis une affection amicale il y a bien longtemps.
- Merci encore pour cette nourriture, vous m'aviez comblé, Adelheid.
- Je t'en prie, c'est mon plaisir.
Elle me fit un beau sourire, calme et serein, donnant à son visage si maigre un petit faisceau de lumière. Après cette simple pause, nous nous remettions au travail.