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Chapter 24 - XXIV

Berlin, 1944

Arrivée en Allemagne, tout me semblait différent, les gens portaient un regard sévère en vers moi, comme si je leur ai fait du mal. Après six ans d'absence, je sens avoir déçus mon peuple, ce ne fut mon attention, je n'étais qu'en train de suivre mon cœur... Je pris ma valise et me rendais chez ma mère.

Devant la porte de sa maison, je tremblais, je savais ce qui aller arriver, mais je pris tout de même le risque. Je sonnais en attendant anxieusement, quelques moments après, ma mère ouvrit la porte, elle tenait un regard furieux, comblé de haines, et de dégouts.

- Bonjour mère. Lui disais-je avec un très faible ton.

- Que fais-tu là Adelheid ? me répondait-elle sévèrement.

- Je sais que mes excuses n'auront aucune valeur mais je voulais te revoir mère, j'avais toujours attendu le jour d'entendre ta voix ou de tes nouvelles...

- Adelheid, je n'ai rien à te dire, après toutes ces années tu es revenue avec le cœur brisé, par ce que madame aurait cru savoir son bien.

- Mère, pardonne-moi, je n'étais qu'une simple gamine...

Elle m'interrompu en me disant :

- Après tout ce que j'ai fait pour toi, tu m'as quitté et laissé ta propre patrie. Je suis désolée pour ton enfant, mais ce dernier n'était pas mon petit-fils, car tu n'étais plus ma fille, le moment où tu as décidé de partir.

- Mère je t'en prie...

- Ton père aurait tellement honte de voir la personne que tu es aujourd'hui. Sort d'ici, tu n'es plus jamais la bienvenue, tu es sortie de mon cœur il y a bien longtemps. Sache que je ne te ferais de mal, mais je ne serai jamais là pour toi, peu importe ce qui t'arriverai, tu es morte pour moi, et je le serai aussi pour toi. Et maintenant, disparait de ma vie, pour toujours !

Elle frappa la porte en me chassant de sa demeure. Je ne pouvais contrôler mes larmes, mais je pensais qu'après tout, je méritais ce qui m'était arrivée.

J'étais revenue à mon domicile, je m'écroulais sur mon lit en revoyant toute ma vie, tout ce que j'ai gâché, j'ai détruit tous les amours, que ce soit avec ma mère ou Christian, tout était à jamais parti, les regrets dévoraient mes pensées, si seulement je pouvais tout recommencer, si seulement j'avais la chance de redevenir cette innocente petite âme qui n'attendait que de s'unir chaque soir avec ses parents, et passait chaque moment avec sa meilleure amie Mila... Si seulement tout pouvait repartir au début et ce figer en ces instants. Je n'avais que vingt-six ans et ma vie fut complètement démolie.

Les jours passèrent, j'étais en train de préparer mon café quand soudainement on défonça la porte, je sursautais, et j'entendu crier mon nom, je vis qui est-ce, ce fut un groupe de nazis, un d'eux s'exclama :

- Madame Schneider, vous êtes en états d'arrestations par le Reich après avoir être accuser de communiste !

- Communiste ? Moi ? Cela est une erreur !

Je pus à peine m'expliquer mes ces derniers enfoncèrent leurs griffes dans mes bras, et mis un sac sur ma tête, je n'avais aucune force pour me défendre, j'essayais de crier mais ce fut totalement inutile.

Ils me mirent à l'arrière de leur camionnette, la peur grimpa tout le long de mon corps en étranglant ma gorge, je n'avais aucune idée de ce qui ce passait, je me mis à réfléchir, pourquoi étais-je accusée de communiste ? Je n'ai jamais suivie une idéologie, mes parents étaient purs nazis, tandis que moi j'étais totalement neutre.

Soudain le véhicule s'arrêta brusquement, un soldat me fis descendre et me fis marché jusqu'à un certain point. Un colonel enleva le sac qui fut sur ma tête, mes mains furent ligotées, puis il s'écria :

- Adelheid Schneider accusée d'avoir fait partie du communisme, vous serez donc condamnée à la mort !

Les sueurs de glaces coulaient tout le long de mon visage, mon cœur battait si fort qu'il allait exploser de ma poitrine.

- Par pitié, je vous jure que cela est un mal entendue, je ne ferais jamais une chose pareille, je vous en prie !

Un soldat vint et mit un tissue tout autour de ma bouche, il reculait et prit son fusille et rejoignait le groupe de nazis.

- À mon signal ! s'exclama le colonel

En ce moment je sus que ce fut la fin, adieu ma vie...