Les mois passaient, et se ressemblaient tous, noirs et obscures, aucun soleil n'éclaira mes jours, la tristesse dévora mon souffle, je ne voulais vivre, j'avais la seule envahit, de rejoindre mon fils, mais ce ne fut la volonté de notre Bon Dieu, je devais attendre, le jour où je me fanerai complètement.
Arthur n'était plus le même, notre relation devint très amère, il revint à la maison très tard et bourré. Nous parlions rarement, notre joie avait disparu si rapidement.
Un jour je descendis acheter quelques ingrédients pour le dîner et je vis quelque chose d'insolite. Je m'approchais des journaux et je vis la photo d'Arthur avec une jeune actrice espagnole. Je savais qu'il travaillait sur un projet mais j'ignorais qu'il passait tellement de temps avec l'une de ses partenaires. J'achetais le journal et courus à notre demeure.
En préparant le dîner, plusieurs idées me vinrent en tête, j'avais une colère et une peur indescriptibles. Et si c'était vrai ? J'attendais Arthur avec une impatience brûlante.
Il était vingt heures trente, Arthur ouvra la porte de l'entrée en criant :
- Adelheid, je suis rentré !
Je m'approchais de lui, il sentait l'alcool et un parfum de femme. Je ne pouvais plus attendre je me lançais immédiatement :
- Chéri, es-tu en train de voir une autre femme ?
- De quoi est-ce que tu parles ?
Je pris le journal et lui pointais du doigt :
- Qui est-ce cette dame ?
- Adelheid, c'est une actrice...
Je lui coupais la parole en haussant le ton de ma voix :
- Je sais qui elle est Arthur, je veux dire qui est-elle pour toi ?
Il me répondait tout bêtement :
- C'est ma partenaire.
Je me mis en colère :
- Arthur, je n'ai pas le temps pour tes conneries, crache-le, et dit moi qu'elle est ta maîtresse, tu séduis les belles femmes, et j'en étais une d'elles...
Il prit un souffle et disait :
- Adelheid, je suis désolé, je...
- Aucun mot, ne dit plus rien, je le savais, j'attendais juste de l'entendre de ta part. Tous ces mois qui sont passés, je pensais que tu étais en deuil pour notre enfant, mais tu ne me touchais plus, tu m'embrassais à peine, après la mort de Bruno, rien n'était le même, tu m'as jeté comme une ordure. Tu ne t'avais jamais demandé si j'allais bien, tu te fichais de moi, rien ne nous liés à présent, j'étais juste la femme qui s'occupait de la maison, tu avais besoin de moi pour être ta servante. Je me demande à combien de femme as-tu fait subir le même sort. Je ne t'aime plus, tu n'es plus rien pour moi. Si cette infidélité va me faire sentir comme si j'étais sans valeur et bien non ! Je suis plus que ça et je ne mérite pas de vivre avec un homme comme toi ! J'ai perdu les personnes les plus chers à mon cœur, et de te perdre à toi m'est totalement égale, car tu ne vaux rien ! Et maintenant prend tes affaires et quitte ma maison, tu ne mettras plus un pied ici. Part loin de là et sort de ma vie !
Arthur essaya de s'expliquer mais je ne voulais plus entendre de mensonges, j'étais à un doigt de téléphoner à la police. Il prit donc ses affaires et quitta la maison en frappant la porte fortement.
Les larmes me vinrent aux yeux, mais je fus contente d'avoir découvert cette atrocité, aucun goût amère ne restera, je ne souffrirai pas pour cette idiot, il n'en valait pas la peine.
Le lendemain, j'avais pris ma décision, je ne pouvais plus vivre en France, je retournerai donc en Allemagne la semaine prochain, je n'avais plus rien à perdre...