Paris, 1944
Les rayons du soleil caressaient le visage d'Arthur et le mien, il se leva en m'embrassant et me disait :
- Bonjour, amore.
Je mis ma main sur sa joue et lui répondis :
- Bonjour mon chéri. Qu'aimerais-tu pour le petit-déjeuner ?
- Repose-toi chérie, j'y vais moi-même pour te faire une petite surprise.
Je lui fis un petit baiser et soudain j'entendis Bruno pleurerait. Je courus vers sa chambre, son visage était tout rouge, je mis ma main sur son front, il était bouillant, j'appelais donc immédiatement un médecin.
Quelques heures plus tard le docteur fut enfin arrivé, Bruno n'arrêtait de pleurer pour une seconde. Il lui prescrit des médicaments et nous disait :
- Madame Schneider, je suis vraiment désolé, votre enfant est dans un état grave, la fièvre l'envahit et je ne sais s'il s'en sortira mais voici quelques médicaments qui le calmeraient.
- Docteur, je vous en prie, ne dites pas cela, mon enfant s'en sortira, j'en suis sûre ! lui répondais-je.
- Je suis navré madame.
J'explosais en larmes, Arthur me prit dans ses bras, je ne me contrôlais plus, mon corps devint si faible je ne pouvais plus me tenir debout...
Quelques jours s'envolèrent, mon petit Bruno nous a quitté, mon enfant était parti rejoindre les anges qui l'attendaient déjà... Aux funérailles de mon garçon je fis un petit discours :
« Bruno, mon trésor, tu nous as quitté si tôt, mais Dieu voulait t'accueillir parmi ses anges, dans son paradis glorieux où tu ne souffriras plus. Mon cœur est envahi de chagrins, je ne te verrai grandir, je n'ai pas eu le temps de t'apprendre tes premiers pas, et je n'ai même pas entendu ton premier mot... Tu ne pourras courir vers moi en ouvrant grand tes bras et te porter haut dans les airs, et je ne t'entendrai jamais dire le mot "Maman"... Tu avais à peine un an, et tu as comblé le cœur de ton père et le mien, tu feras connaissance à ton grand-père, et à mon cher ami, Adrien. Vous resterez tous à jamais dans mon cœur, adieu mon fils... »