Paris, 1943
Le 21 mars 1943, la nature releva son manteau et laissa épanouir ses ravissantes fleurs, le monde devint enfin illuminer par ses doux rayons de soleil, et notre petit miracle fut enfin né. Notre petit garçon, Bruno Giordano, il fut appelé d'après le frère d'Arthur qui fut assassiné par les nazis.
- Mon petit Bruno, amore, notre enfant a hérité ta magnifique beauté, je suis le père le plus fière au monde ! s'exclama Arthur.
- Bruno, mon trésor, ma joie et fierté. Chéri, nous sommes définitivement les parents les plus heureux au monde.
Nous sortions de l'hôpital, mon enfant était dans mes bras, il était si beau, ma vie fut enfin complétée.
Des mois passèrent, j'étais au travail de nouveau, je tournais énormément de films, je fus l'actrice la plus recommandée, mon cœur était aux anges, je passais mon temps avec ma famille et d'autre à bâtir ce qui fut briser auparavant.
J'écrivais à ma mère très souvent, pour les trois dernières années, mais aucune réponse ne m'était venue. En revanche, je savais qu'elle allait bien, d'après la presse. Je voulais tellement lui rendre visite, lui faire connaissance à son unique petit-enfant, mais je craignais toujours de repartir en Allemagne et d'être rejeter par ma mère, elle n'aurait pas tort de le faire, je comprendrai, ce que j'ai fait fut impardonnable, mais je ne le regrettais pas vraiment, car après toutes ces années, Christian fut encore l'homme que j'aimais.
Arthur avait décidé de nous emporter pour une magnifique promenade et faire un adorable petit pique-nique.
Nous marchions dans la nature, les arbres se tenaient par une noblesse majestueuse, les pommiers commençaient à fleurir, le gazouillement des oiseaux enchantait nos esprits, la brise soufflait en apportant la fraîcheur de la terre en nous remplissant d'espoir. Le ciel bleu était accompagné de flocons de laines qui nageaient calmement, les papillons volaient de fleur en fleur afin de récolter tous leurs nectars en laissant place aux petites abeilles. De plus loin, se dressaient de géantes montagnes qui régnaient sur la nature en offrant leurs beautés et sérénités.
J'étalais un drap par terre, près d'un ruisseau qui émit des notes poétiques tout le long avec les autres créatures de la forêt. Arthur ouvrit le panier et commença à mettre la nourriture un peu partout, fromages, baguettes, confiture, charcuterie, beurre, raisin, jus d'orange et autres... Mon petit Bruno était sur mes genoux, il admirait le paysage comme s'il était dans un paradis, il ne se trompait tout de même pas. Un écureuil se rapprocha vers lui, ses yeux devinrent immenses, je mis une noix dans sa main, et cette petite créature se rapprocha de plus en plus vers Bruno, il reniflait cette noix puis la prise et s'enfuit immédiatement. Bruno se mit à rire, je n'avais rien vue d'aussi adorable.
Le soleil se mit à se coucher, il faisait déjà tard, nous rangions nos affaires et étions déjà en route à la maison.