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Chapter 8 - VIII

Adrien et Mila se mirent à s'inquiter, je fus plus d'une heure en retard.

- Mila, je suis sûr qu'il lui est arrivée quelque chose, nous devons aller à sa maison, voir si M. Müller était là-bas, peut-être qu'il pourrait nous aider. Et il sera sûrement inquiet s'il saura qu'elle s'est absentée pour une heure et qu'elle n'est même pas avec nous.

- D'accord Adrien, allons-y-le plus vite possible.

Adrien et Mila coururent vers mon domicile, et pendant ce temps, j'étais ligotée sur une chaise, avec un bandana autour de ma bouche. Franz avait complètement perdu la tête, il avait un couteau à la main et voulait arracher ma peau de chaque partie de mon corps. Puis il me disait : « Que tu es belle, quel dommage que cette beauté disparaitra en un instant. »

J'avais des bleues qui encerclaient tout le tour de mes yeux qui explosaient de larmes et furent aussi rouges que du sang.

Mes amis étaient justes devant ma maison, lorsque Mila était sur le point de sonner, Adrien l'arrêta d'un coup brut en me regardant droit dans les yeux par la fenêtre. Il eut si peur, son cœur tremblait. Je lui fis un léger geste avec la tête afin de lui dire d'entrée vers la porte de la cuisine.

Adrien s'armait d'un grand bâton, Mila ne voulut le quitter, elle fut juste derrière lui et ils se faufilaient vers l'arrière. Franz était là avec son couteau, s'approchait de moi en tenant un bout de mon bras, je hurlais derrière ce bandana quand tout d'un coup, Adrien se jeta à lui et par un grand coup de bâton, l'assomma de toutes ses forces.

Mila me déligota tout de suite, je me levais et pris Mila et Adrien dans mes bras.

- Appelons la police. Disait Adrien.

Mila allait chercher le téléphone quand d'un coup je m'exclamais :

- Non, laissez-le, il est à moi ! La police ne prendra pas en considération la violence sexuelle, il sera probablement jeté en prison, tout simplement. Mais je veux qu'il souffre. Adrien, peux-tu m'aider s'il te plaît.

Nous soulevions Franz et le ligotions sur la chaise tout nu, je regardais son dos et j'aperçus toutes ses cicatrices, mon cœur se comblait d'une haine indicible. Mila apporta un sceau d'eau bouillante et le jeta droit sur son visage puis je m'exclamais :

- Ah ! Le batard c'est réveillé. Et dire que j'allais te considérer comme un père, tu as gâché ma vie, tu m'as volé ce qui m'était le plus précieux. Je ne pourrai jamais te pardonner. Et toutes ces pauvres femmes que tu as violé, n'as-tu pas honte ?! Comment pouvais-tu faire une chose pareil, en ayant aucun regret, tu ne te sentais jamais coupable d'avoir tué la vie de ces femmes, et la mienne ?!

- Je ne te demande pas le pardon, et encore moins celui de toutes ces demoiselles. Tout ce que je voulais été me satisfaire, et ce fut bien fait. J'en ai eu un plaisir ultime.

- Tu es le diable en personne, mon Dieu, je portais donc ton enfant.

- Mon enfant ? Es-tu enceinte ?

- Je l'étais. J'ai eu un avortement.

La rage rugissait en Franz, il essayait de se levait mais les cordes étaient bien serrées sur lui, il hurla :

- Salope ! Tu as tué mon enfant ! Tu es une meurtrière ! Comment peux-tu te regarder dans le miroir ?! Tu as tué un être innocent ! Mon enfant ! Je vais t'étrangler et te maudire sale pute !

- Je ne porterai jamais l'enfant d'un criminel. Tu parles de moi comme si j'en étais une, que dis-tu alors de toi-même ? Je n'ai plus rien à ajouter, je n'argumenterai pas avec une personne qui n'a ni raison ni conscience et qui a totalement perdue sa tête. Je me vengerai.

- Que vas-tu faire maintenant ? Me donner des gifles ? Me répondait-il en ricanent.

- Tes idées sont aussi ridicules que ton existence mon pauvre. J'ai une meilleure idée. Lui répondais-je avec un léger sourire.

J'agrippais un grand couteau, bien limé, je m'approchais de Franz et lui arrachais son sexe de sa place. Il hurla de toutes ses forces que ses veines allaient exploser et qu'il s'était froissé une corde vocale.

- J'aurais aimé te maudire comme le fut Uranus, que tu restes à pleurer pour le reste de tes jours, d'une autre part je ne pouvais t'accorder le don d'un nouveau jour, je te priverais de demander le pardon à notre Bon Dieu. Que ton âme crame en enfer, et que tes yeux ne voient aucune lumière du jour ni celle du paradis. Et au nom de toutes tes victimes je te tranche la gorge avec un bonheur incomparable !

La mort de Franz était l'une des morts les plus honteuses, humiliées et ridiculisées de l'histoire. Et voilà que justice vint à nous toutes.