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Chapter 10 - X

J'avais tellement de mal à reprendre mes esprits après avoir perdue mon meilleur ami, je courus voir Mila et m'effondrais en larmes à ses genoux…

Je lui disais à propos de l'aventure qui m'attendait, mais j'avais tellement de peine à lui raconter, avec le chagrin qui dévorait mon cœur. Comme les autres, elle était si heureuse pour moi, et m'encourageait à suivre mes rêves puis elle me rassura :

- Ne t'en fais pas, Adrien resterais toujours avec nous, à jamais dans nos cœurs. Il est temps que tu poursuis un nouveau chapitre, et que tu fais sourire Adrien par tous les succès que tu achèveras. 

Elle me prit ensuite dans ses bras et me chuchotais « tout ira bien, je te promets. »

Un mois plus tard, ma mère revenait à la maison avec une bonne nouvelle :

- Demain tu tourneras ton premier film ! J'ai déjà annonçé la presse, une princesse viendra sur scène ! 

- Comment ? Déjà ? Mais je n'ai aucune expérience, je n'y connais rien ! 

- Oh ne t'inquiète pas ma belle, je serais là-bas avec toi, et tu seras juste parfaite ! S'exclama Agatha.

- Bon je dois alors aller me prépare. Mon Dieu, j'ai hâte ! 

Le lendemain nous nous rendions au studio, aussitôt arrivées, les stylistes me choisissaient mes vêtements, une femme et venue me maquiller, elle regarda mon visage et me disait : « Doux Jésus, vous avez la peau d'un ange et le charme d'une reine ! Vous n'avez pas besoin de trop de couleurs, votre visage nous décrit à quoi ressemble le paradis ! »

Je lui souris en la remerciant, elle ne me mit qu'un peu de poudre et du rouge sur les lèvres. Je me levais et partis sous les spots. Maman me lançais des clins d'œil qui essayaient de me rassurer. J'avais la tête complètement vide, ce qui m'angoissait le plus, c'était tous ces gens autour de nous dans ce studio, une vingtaine de personnes, je pensais qu'ils étaient censés quitter la salle mais apparemment ils faisaient partie du reste, comme la caméra. Je croyais que ce ne devait être que les acteurs et notre directeur. Je m'étais mise à réciter ce que j'avais appris, et soudain, d'un seul coup c'était finit, tout le monde se mit à applaudir et ma mère me prit dans ses bras. Apparemment j'étais photogénique, j'avais des traits agréable en photographie et cinéma, ce n'étais pas ce que je croyais, d'habitude quand je pris des photos, le charme que j'avais disparu instantanément.  

Après plusieurs semaines de travail, et des mois de modifications, le jour de la première du film était enfin arrivé. Nous descendions ma mère et moi de la voiture pour saluer le publique, nous étions vêtues de nos plus belles robes et couvertes de fleurs, une délicieuse joie nous venait au cœur. Nous étions dans la salle remplis de célébrités, les buffets étaient couverts de champagnes pétillants. On m'avait offert à l'occasion de la première une merveilleuse broche que j'avais épinglé sur ma robe, spécialement faite pour cette soirée.

Un gentleman m'invita à danser avec lui, il mit son bras sur ma taille et me fit valser sur des nuages, je m'envolais loin de ce monde, en étant tellement souriante, un plaisir irrésistible couvrit mon corps. Ce fut ma première danse qui était sans aucun doute inoubliable.

Quand l'orchestre avait pris une pause, j'avais remarqué que la broche m'avait blessé le bras, ce qui prouve, encore une fois, que la joie n'était jamais loin de la souffrance... 

Le film avait éclaté un succès incroyable dans toute l'Europe. Je n'en revenais pas, en aucunes expériences, j'ai pu détacher le prix de la meilleure jeune actrice et suis devenue une image emblématique du cinéma en Allemagne. 

Puis il y avait le jour des autographes, de voir ces gens courir vers moi en réclamant une signature me rendue si joyeuse, et pour la première fois le nom Adelheid Schneider fut célèbre. 

Un autre mois s'écroulait, ma mère m'annonça une merveilleuse surprise : « Adelheid, nous partons en voyage pour visiter l'Amérique et nous assisterons à un dîner avec les plus grand acteurs et metteurs en scène ! » 

Je me réjouis aussitôt ! Je n'avais jamais quitté l'Europe, et mon premier voyage fut dans l'un des plus beaux continents ! Je fis ma valise le plus vite possible et contactais Mila pour lui raconter.