Les pas précipités des gardes résonnaient derrière lui, accompagnés des cris des eunuques survivants qui hurlaient à la capture. Quatro, le souffle court, vacillait en traversant la cour. Le parfum putride saturait encore l'air, s'infiltrant même à travers son masque. Il était à bout de forces, mais son regard restait fixé sur une immense porte en or massif, au fond de la cour.
Les gravures qui ornaient la porte semblaient presque vivantes, représentant des corps entrelacés, des visages en agonie et des fleurs étranges, comme si elles racontaient une histoire oubliée. La lumière des torches environnantes dansait sur sa surface, accentuant son aura mystique et oppressante.
Quatro posa ses mains tremblantes sur l'or froid. La porte était lourde, incroyablement lourde, mais il n'avait pas d'autre choix. Derrière lui, les gardes entraient dans la cour, leurs torches illuminant les silhouettes errantes des concubines droguées.
Avec un grognement de pure détermination, il poussa de toutes ses forces. Ses muscles brûlaient, son souffle était haché, mais peu à peu, la porte commença à s'ouvrir dans un grincement sourd. Les bruits des gardes se rapprochaient.
« Arrêtez-le ! » hurla une voix autoritaire.
Un dernier effort. Un ultime cri de rage. La porte s'ouvrit juste assez pour permettre à Quatro de se faufiler à l'intérieur. Il se retourna brièvement pour jeter un dernier regard sur la cour. Les gardes étaient presque sur lui, leurs hallebardes prêtes à frapper.
Dans un élan de désespoir, il repoussa la porte, la refermant sur leurs cris furieux. Le silence tomba aussitôt.
Quatro se tourna lentement, son cœur battant à tout rompre.
Derrière la porte se trouvait...