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Chapter 36 - Chapitre 35 : Panique au Zoo

La scène devient chaotique en un instant. Alors que nous nous apprêtions à nous diriger vers la section des insectes, un frisson glacial parcourt mon échine. Le calme du zoo est brusquement déchiré par le claquement sec d'un coup de feu, suivi du cri strident et désespéré d'un éléphant. Mon regard se tourne instinctivement vers Oscar, le grand éléphant qui s'effondre dans son enclos. Au lieu de se déchaîner en furie comme on pourrait s'y attendre, Oscar tombe lourdement au sol, se recroquevillant comme un colosse blessé. Le pire reste à venir lorsqu'une seringue hypodermique remplie d'un liquide vert est tirée dans la plaie béante de l'animal.

"FUYEZ!!" hurlai-je à pleins poumons, ma voix résonnant à travers le zoo. La foule, initialement figée par le choc, se met enfin à bouger. Une panique frénétique s'empare des visiteurs alors qu'ils se précipitent vers les sorties. Les cris et les pleurs des enfants se mêlent aux appels désespérés des parents. Je serre Jill et Lisa contre moi, les poussant légèrement pour les protéger du chaos environnant, avant de m'approcher prudemment de l'enclos d'Oscar pour évaluer la situation.

"Jill, appelle du renfort et désactive les caméras du zoo, maintenant. Umbrella est sûrement derrière tout ça, mais je ne comprends pas encore leur motif," dis-je d'une voix tendue. "Emmène Lisa avec toi, je vais essayer de stopper Oscar avant que ça ne dégénère."

Jill hoche la tête, ses traits marqués par l'inquiétude. Elle attrape son téléphone, ses doigts tremblant légèrement alors qu'elle compose le numéro du commissariat. "Gérald, promets-moi d'être prudent," dit-elle, sa voix trahissant une anxiété mal contenue.

Je lui offre un sourire rassurant, même si mon cœur est lourd de préoccupations. "Je te le promets, Jill."

Lisa, encore secouée, lève les yeux vers moi, l'inquiétude clairement visible dans son regard innocent. "Papa… Est-ce qu'Oscar va aller bien ?"

Je me penche vers elle, posant une main apaisante sur sa tête. "Ne t'inquiète pas, ma chérie. Papa va tout faire pour aider Oscar. Maintenant, va avec tatie Jill, d'accord ?"

Alors que Jill s'éloigne avec Lisa, sa voix tremblante résonnant dans le téléphone alors qu'elle appelle en urgence des renforts, je fixe Oscar, l'éléphant qui est en train de subir une transformation horrifiante. La seringue hypodermique injectée dans sa plaie semble avoir déclenché un processus terrifiant.

Le corps d'Oscar commence à se convulser violemment, ses muscles se contractant et se tordant sous sa peau épaisse. Sa taille, déjà imposante, commence à croître à un rythme alarmant. Les tendons et les veines ressortent de manière grotesque, donnant à sa peau un aspect tendu et strié. Ses défenses, auparavant majestueuses, se courbent et s'allongent, devenant des lames redoutables, recouvertes d'une substance noire et visqueuse qui suinte à leur surface.

Les yeux d'Oscar, autrefois doux et intelligents, virent à un rouge incandescent, semblant brûler de fureur et de douleur. Un grognement sourd et profond émane de sa gorge, un son qui fait vibrer le sol sous mes pieds. Ses pattes, autrefois robustes et faites pour supporter son énorme poids, se métamorphosent en membres plus massifs et musculeux, recouverts de plaques osseuses, comme une armure naturelle prête à résister à n'importe quelle attaque.

La peau d'Oscar commence à se fissurer par endroits, révélant des éruptions de chairs déformées et de nouveaux tissus qui poussent de manière anarchique, recouvrant son corps de plaques d'os et de cornes. Il devient une véritable machine de destruction, un colosse de plusieurs tonnes qui respire la puissance brute et la terreur.

Alors que la mutation atteint son paroxysme, Oscar pousse un cri de rage et de douleur si puissant qu'il fait vibrer l'air autour de nous. Les quelques visiteurs qui n'ont pas encore quitté le zoo s'écroulent au sol, leurs oreilles saignant sous la force du hurlement.

Les zombies G et T s'activent immédiatement, emportant les personnes évanouies en lieu sûr, tandis que je me tourne vers Oscar, qui, dans un déchaînement de rage, réduit sa cage en un tas de débris métalliques tordus. L'abomination que l'éléphant est devenu se dresse devant moi, ses yeux rouges brillants de fureur et de douleur.

"Tu vas rencontrer ta contre-mesure," dis-je, déterminé, en invoquant deux rhinocéros G et quatre gorilles géants, leur peau épaisse et musculeuse luisant sous la lumière alors qu'ils apparaissent à mes côtés.

Le premier rhinocéros charge immédiatement, son corps massif ébranlant le sol sous ses sabots puissants, sa corne pointue dirigée droit vers Oscar. Le choc est titanesque. La corne du rhinocéros s'enfonce dans le flanc d'Oscar, qui rugit de douleur, mais ne faiblit pas. Le second rhinocéros suit de près, frappant Oscar sur le côté, ajoutant à l'assaut une force colossale qui pousse l'éléphant à vaciller.

Les quatre gorilles géants, des titans de muscles et de puissance, se jettent alors sur Oscar. Deux d'entre eux agrippent ses pattes arrière, leurs énormes mains saisissant la peau épaisse et les plaques osseuses qui recouvrent le monstre. Les deux autres gorilles montent sur son dos, utilisant leurs bras puissants pour essayer de contrôler sa tête, luttant contre la bête qui se débat furieusement.

Je profite de cette distraction pour lancer mes lianes, les faisant s'enrouler autour des pattes d'Oscar, serrant avec une force inouïe. La bête lutte, secouant ses énormes défenses et essayant de se libérer des gorilles qui la maintiennent au sol. Mais ensemble, avec l'effort combiné des rhinocéros, des gorilles, et de mes lianes, nous parvenons à faire tomber Oscar au sol dans un fracas assourdissant.

Oscar hurle et se débat, ses pattes avant griffant le sol en une tentative désespérée de se relever. Les rhinocéros se positionnent de part et d'autre de sa tête, poussant de tout leur poids pour maintenir le colosse au sol. Les gorilles, grognant et poussant, immobilisent ses pattes et sa tête, leurs muscles bandés sous l'effort colossal.

Avec Oscar cloué au sol, ses mouvements de plus en plus frénétiques, je resserre mes lianes, les enroulant davantage pour assurer sa capture. L'animal finit par céder, incapable de lutter davantage contre les forces combinées de mes créatures et de ma propre puissance.

DING

Mutation virus T ou Oscar absorbé avec succès disponible dans l'usine

1 Oscar sera produit toutes les 20 jours. Vous disposer de 3 Oscar directement dans l'usine.

Vous pourrez maitriser instantanément tout corbeau qui n'est pas sous votre contrôle par simple touché.

Je libère Oscar de son enclos, observant les effets de la guérison sur lui. Le gigantisme persiste, mais la folie mutante qui l'habitait s'est dissipée. Ses yeux semblent briller d'une intelligence nouvelle, bien plus profonde qu'avant. Je rappelle mes rhinocéros et mes gorilles dans l'usine avant de tapoter doucement le flanc d'Oscar.

"Reste dans l'enclos et ne bouge pas," lui dis-je calmement, avant de disparaître en un éclair, courant à une vitesse inouïe à la recherche de celui qui a causé ce chaos.

En un clin d'œil, je repère quelqu'un de suspect, l'interceptant facilement. Mais une force invisible m'empêche de l'immobiliser complètement. Je relève les yeux pour voir le sourire narquois de Wesker, celui-là même que j'ai dû libérer en compensation. Il me regarde, un mélange de mépris et de divertissement dans les yeux, comme s'il observait un clown.

Dans un accès de rage, j'arrache un poteau du sol avant de le lancer droit sur lui. Le poteau le renverse, prouvant que les contacts indirects et les armes à feu peuvent l'atteindre.

"Quitte la ville ou je te promets de te couler dans du béton et de te faire dévorer par Neptune," dis-je d'une voix glaciale.

Ding.

L'antagoniste Wesker quittera la ville et ne pourra pas provoquer d'incident pour les proches de l'hôte sans sa présence.

Je le vois se relever, un sourire amer sur les lèvres, avant de disparaître rapidement, ne laissant aucune trace derrière lui.

"C'est n'importe quoi, on me donne de la force, mais je dois attendre qu'il se passe quelque chose pour agir," pensai je tristement, avant de retourner voir Oscar, désormais entouré de policiers, leurs armes prêtes à intervenir.

"Stop!!" criais je en m'avançant vers Oscar. Les policiers se figent en me voyant, baissant légèrement leurs armes en me reconnaissant.

"Vous voyez, il n'est pas méchant," dis-je en posant ma main sur le flanc d'Oscar. "C'était un problème avec un médicament qu'il a reçu, qui l'aurait tué s'il n'était pas aussi costaud."

Un des policiers, l'air encore méfiant, demande : "Vous êtes sûr qu'il est sous contrôle, King?"

Je souris et fais un signe de la main pour les rassurer. "Absolument. Oscar est un bon garçon, n'est-ce pas, mon grand?" dis-je en tapotant l'éléphant géant, qui me regarde avec des yeux apaisés.

À ce moment-là, Lisa et Jill apparaissent, Lisa courant vers moi avant de sauter dans mes bras. "Papa! Tu as vraiment guéri Oscar!"

"Comme je te l'ai promis, ma chérie, Oscar est guéri," lui répondis je en la portant dans mes bras.

"Oscar, est-ce qu'on peut faire un tour?" demande-t-elle avec des yeux pétillants d'excitation.

Oscar tend doucement sa trompe vers nous, et je la saisis. En un geste lent et délicat, il nous soulève et nous dépose sur sa tête massive. Lisa pousse un cri de joie, émerveillée par la vue incroyable depuis la tête d'Oscar.

"Papa, on est si haut! C'est trop bien!" s'exclame-t-elle, son visage rayonnant de bonheur.

Les policiers, maintenant détendus, sourient en nous regardant interagir avec l'animal gigantesque. "On dirait que tout est sous contrôle, finalement," commente l'un d'eux, relâchant complètement la tension qui pesait sur la situation.

Jill s'avance légèrement, un sourire malicieux sur les lèvres. Prenant une pose théâtrale, elle lève une main, comme pour saluer une foule invisible, et adopte une voix exagérément sérieuse, imitant son personnage de secrétaire dans la série "Détective Raccoon".

"Comme on peut s'y attendre du commissaire King et de Détective Raccoon, où qu'ils aillent, les problèmes se résoudront!"

Elle termine sa réplique en prenant une pose digne d'une actrice des années 50, la main sur la hanche, le menton légèrement relevé, et un regard déterminé fixé au loin.

Les policiers, qui étaient déjà soulagés par la situation sous contrôle, éclatent de rire, l'hilarité gagnant l'ensemble de l'équipe. La tension du moment est remplacée par un fou rire général.

Pendant ce temps, perchés sur la tête d'Oscar, ni Lisa ni moi ne remarquons l'hilarité en bas. Nous sommes absorbés par le sentiment apaisant d'observer les alentours depuis notre position privilégiée, loin du tumulte et des rires, simplement émerveillés par la vue imprenable et l'instant partagé ensemble.

Je sors mon téléphone et compose rapidement le numéro de Wesker junior. "Junior, peux-tu contacter le zoo et racheter Oscar? Mets-y le prix qu'il faut, et fais en sorte que ça se fasse rapidement, avant que d'autres ne s'en mêlent," dis-je en m'asseyant en tailleur sur la tête de l'animal géant, Lisa installée confortablement sur mes genoux. Je donne de petites tapes sur la tête d'Oscar, imitant des caresses malgré sa peau épaisse.

"Merci, papa. Je suis contente que nous soyons venus aujourd'hui," murmure Lisa en commençant à s'assoupir, sa tête reposant doucement contre mon torse.

À quelques mètres de là, une journaliste et son caméraman continuent de filmer la scène, leurs yeux écarquillés par l'incroyable séquence qu'ils viennent de capturer.

"Tu te rends compte de ce qu'on a là?" murmure la journaliste, incapable de cacher son excitation. "C'est de l'or en barre! Le commissaire King, le héros de Détective Raccoon, en pleine action avec un éléphant géant et sa petite fille. Ça va faire un buzz énorme!"

Le caméraman hoche la tête, déjà en train de vérifier les images sur l'écran de sa caméra. "C'est du solide, on doit se dépêcher de rentrer à la station. Ils vont vouloir diffuser ça immédiatement."

Sans perdre un instant, ils rangent leur matériel et se précipitent vers leur camionnette, déterminés à être les premiers à diffuser l'histoire qui va enflammer toute la ville. Pendant ce temps, j'ignore totalement leur manège, concentré sur Lisa qui s'endort paisiblement sur moi, tandis qu'Oscar reste immobile sous les caresses apaisantes.

De retour dans mon appartement en fin de soirée, je me détends enfin après cette journée mouvementée. Jill, Lisa, et moi nous installons dans le salon. Lisa est enroulée dans une couverture sur le canapé, toujours émerveillée par les aventures de la journée, tandis que Jill feuillette un magazine en silence.

"Papa, c'était vraiment génial aujourd'hui! On peut retourner voir Oscar demain?" demande Lisa avec des étoiles dans les yeux.

"On verra, ma chérie," répondis-je en souriant, "mais pour l'instant, il est temps de se détendre un peu."

Je prends la télécommande et allume la télévision, juste à temps pour tomber sur le journal télévisé. À ma grande surprise, la présentatrice annonce un reportage spécial sur les événements du zoo plus tôt dans la journée. L'écran affiche des images de notre interaction avec Oscar, suivies de la scène où Jill lance sa réplique en plein style de sa brève apparition dans la série "Détective Raccoon".

"Donc, nous avons vraiment des héros," déclare la journaliste à l'écran, avec une voix empreinte de gravité. "Le commissaire King, consultant de la police de Raccoon, à qui nous donnons le surnom affectif de 'maître des bêtes', et sa fille Lisa, connue comme la 'détective Raccoon', que nous avons surnommée 'princesse de la jungle'."

À cet instant, l'image de Jill qui prend la pose avec sérieux pendant sa réplique apparaît brièvement à l'écran, et je tourne la tête pour la regarder en personne. Elle rougit instantanément, réalisant que sa petite performance a été capturée et diffusée à la télévision. Lisa, quant à elle, éclate de rire en pointant Jill du doigt.

"Regarde, tatie! Tu es à la télé aussi!" s'exclame Lisa, sa voix débordant d'excitation.

Je ne peux m'empêcher de sourire en voyant Jill essayer de cacher sa gêne en riant elle-même. Mais avant que l'un de nous ne puisse dire un mot, c'est elle qui commence à rire en premier, se moquant de la situation.

"Eh bien, on dirait que je me suis découvert un nouveau talent d'actrice!" plaisante Jill en secouant la tête, son rire devenant contagieux.

Lisa, en revanche, est aux anges, se relevant sur le canapé pour s'asseoir à genoux, sautillant de joie. "Je suis une princesse! Une princesse de la jungle! Papa, c'est trop bien!" s'écrie-t-elle, sa voix remplie de bonheur pur.

Je la serre contre moi, ne pouvant cacher ma propre fierté en voyant à quel point elle est heureuse. "Oui, ma petite princesse. Et avec Oscar comme ami, la jungle est ton royaume."

(Nda : j'espère que vous avez appréciez ce petit chapitre, pour ceux qui ne savent pas, la séquence du Zoo est dans résident evil outbreak file 2. Je me suis dis que j'allais faire un peu d'action dans ce chapitre ^^)