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Chapter 38 - Chapitre 37 : simulations des enfers

Alors que mon corps récupère complètement des épreuves glaciales, Marcus et Wesker préparent déjà la prochaine série d'expériences. Marcus, toujours un peu crispé après l'incident précédent, reste silencieux, observant les instruments d'un air concentré. Il sait qu'il n'a plus le droit à l'erreur, surtout après avoir été transformé en jouet pour lionnes.

"Très bien," déclare Wesker en consultant ses notes. "Nous avons fait le froid. Maintenant, c'est au tour de la chaleur extrême."

Je lève un sourcil. "La chaleur extrême, hein ? J'espère que tu ne comptes pas m'immerger dans un volcan."

Wesker me regarde avec son éternelle expression stoïque. "Pas de volcan, mais on va tester des conditions qui s'en rapprochent. Plusieurs niveaux d'intensité, pour voir comment ton corps s'adapte."

Je me tourne vers Marcus, qui reste étrangement silencieux cette fois-ci, les yeux rivés sur son matériel.

"Marcus, tu as l'air bien calme cette fois," dis-je en souriant. "Pas d'erreur à l'horizon, j'espère."

Il me lance un regard rapide, légèrement nerveux, et secoue la tête. "Non, non. Aucune erreur. On va y aller progressivement, je te le promets," marmonne-t-il. "Et pas de lionnes, s'il te plaît."

Je ris un peu avant de m'avancer vers le caisson une nouvelle fois. "Allons y, je suis prêt."

Wesker manipule quelques commandes avant que le caisson ne s'ouvre à nouveau. Je m'installe à l'intérieur, et cette fois, au lieu de ressentir le froid mordant de tout à l'heure, je sens une chaleur progressive s'installer autour de moi. Rien de désagréable au début, c'est presque comme un sauna.

"Première étape," annonce Wesker d'une voix calme. "Chaleur modérée, environ 50 degrés Celsius. On commence en douceur."

Je me détends dans le caisson, sentant la chaleur se propager sur ma peau. C'est confortable, comme si je me trouvais dans une salle de bain bien chauffée. Je ferme les yeux, profitant de cette phase facile.

"Ça va, Gérald ?" demande Marcus prudemment, comme pour s'assurer que tout est sous contrôle.

"Ça va, Marcus," dis-je en souriant. "On dirait presque des vacances, pour l'instant."

Wesker ajuste les paramètres, et je sens aussitôt la chaleur augmenter. La température grimpe à 100 degrés Celsius. C'est comme si j'étais dans un désert brûlant. Mon corps commence à transpirer, mais je reste relativement à l'aise. Mon facteur de régénération travaille déjà pour compenser la chaleur, empêchant mon corps de surchauffer.

"Prochaine étape," déclare Wesker. "Nous allons passer à 200 degrés Celsius."

La chaleur devient maintenant réellement intense. L'air autour de moi semble vibrer. Je commence à sentir une légère brûlure sur ma peau, mais mon corps s'adapte rapidement. Mes muscles, tendus au départ, se détendent à mesure que ma régénération entre en jeu.

C'est alors que la porte du laboratoire s'ouvre brusquement, et l'un des clones de Jordan entre, l'air perplexe en voyant les écrans de contrôle qui affichent des températures infernales. Il jette un coup d'œil rapide autour de la pièce, ses yeux s'arrêtant sur moi, coincé dans le caisson.

"Qu'est-ce que vous faites au chef ?" demande-t-il avec une incompréhension totale, fixant tour à tour Marcus et Wesker.

Sans même lever les yeux de son écran, Wesker répond calmement, dans son éternel ton monotone. "On le fait rôtir."

Jordan cligne des yeux, confus. "Vous... vous le faites rôtir ?"

Marcus, nerveux après l'incident de l'hélium, tente de rectifier. "Non, non, c'est un test thermique contrôlé ! Un processus d'adaptation, tu vois ?" Il jette un coup d'œil à Wesker, puis à moi. "Rien de dangereux cette fois... je pense."

"Tu penses ?" Je grogne depuis l'intérieur du caisson, sentant la chaleur grimper encore. "Marcus, si tu tentes un autre coup foireux, je te fais faire un barbecue géant avec les lionnes."

Jordan se gratte la tête, encore plus perplexe. "Attends, tu veux dire que vous êtes littéralement en train de le cuire ? C'est normal, ça ?"

Wesker, impassible, continue de régler les paramètres. "Tout à fait normal. Gérald doit développer une résistance extrême à la chaleur."

Jordan écarquille les yeux, regardant Wesker comme s'il avait perdu la tête. "Ah, d'accord... donc, c'est un genre de 'masterchef STARS' ?"

Je ne peux m'empêcher de rire, malgré la situation brûlante. "C'est ça, Jordan. Ils veulent me transformer en rôti parfait."

Marcus déglutit encore, nerveux. "Gérald, tu tiens le coup ? On peut ralentir si tu veux."

Je jette un regard sarcastique vers les deux scientifiques. "Oh, ne t'inquiète pas, Marcus. Comparé à la congélation que tu m'as fait subir avec l'hélium, ça, c'est une promenade de santé. Mais je jure que si tu montes encore la température sans m'avertir, je te fais cuire à point à mon tour."

Jordan éclate de rire. "Eh bien, si tu deviens aussi bon qu'un steak, chef, fais moi signe, je m'occupe des accompagnements !"

Wesker, toujours stoïque, lâche enfin un commentaire. "Jordan, si tu veux rester pour le dîner, tu pourrais t'assurer que Marcus ne fait pas encore de bêtises. Il est doué pour ça."

Marcus, offusqué, réagit enfin. "Hé ! Je ne suis pas doué pour ça ! Juste… disons... expérimental."

"Très bien. Étape suivante : 400 degrés Celsius," déclare Wesker d'un ton calme et implacable. "Cette fois, on va voir à quel point ton corps peut supporter la chaleur d'un feu de forêt."

À ces mots, Marcus jette un coup d'œil rapide vers l'écran. "400 degrés ? C'est... un peu extrême, non ? Je veux dire, il est résistant, mais… là, ça commence à ressembler à un four crématoire !"

Wesker, impassible, ajuste les commandes. "Il peut le supporter. Nous devons tester ses limites, c'est l'objectif, Marcus."

Dans le caisson, la chaleur devient étouffante. L'air se densifie, comme s'il était lourd de flammes invisibles. Mon souffle est plus difficile à contrôler. Chaque inspiration est comme une vague de lave, brûlant mes poumons sans réellement les endommager. Mes vêtements se collent à ma peau trempée de sueur, et mes cheveux, encore humides, frémissent sous l'intensité de la chaleur. J'ai l'impression de fondre, sans pour autant jamais céder à la brûlure.

Jordan observe le spectacle, les bras croisés. "C'est moi ou ça commence à ressembler à une émission de télé-réalité bizarre ?" lance-t-il avec un demi-sourire. "Genre, 'Survivre à l'Enfer', épisode 1 : Chef fait cuire au soleil."

"Ce n'est pas une blague, Jordan," intervient Marcus, l'air nerveux. "400 degrés, c'est la température d'un feu de forêt. Il devrait être en train de... tu sais... cramer."

Wesker, toujours stoïque, ne quitte pas l'écran des yeux. "Pas encore. Son corps devrait commencer à montrer des signes de résistance active maintenant."

Marcus fronce les sourcils en jetant un nouveau regard vers moi. "Tu es sûr ? Je veux dire, c'est Gérald là-dedans. On ne va pas le griller vivant pour le fun, n'est-ce pas ?"

Jordan, toujours moqueur, lui tape sur l'épaule. "T'inquiète, Marcus. Chef ici, c'est pas un steak haché. C'est plutôt du genre 'côte de bœuf extra résistant'."

"Je ne suis pas certain que ce soit le moment pour ça," marmonne Marcus, les mains tremblantes sur le panneau de contrôle.

Je sens ma peau se dessécher légèrement, mes poings se serrent alors que ma régénération lutte contre cette chaleur infernale. Pourtant, je ne brûle pas. Je flotte constamment à la limite, cette ligne invisible entre la carbonisation et la survie. C'est presque... grisant.

"On approche des températures critiques," commente Wesker. "C'est maintenant que ça devient intéressant."

Marcus agite les bras, presque affolé. "Intéressant ? Tu plaisantes ? Il est à 400 degrés ! Je pense qu'on pourrait arrêter ici, Wesker. 400 degrés, c'est déjà bien. Pas besoin d'aller plus loin, on a largement testé ses limites, non ?"

Mais Wesker secoue la tête, froid comme à son habitude. "Encore une étape."

Jordan éclate de rire, presque hilare. "Encore une étape, il dit ! T'es sûr que t'es pas en train de créer un super-héros ici ? À ce rythme, Gérald va finir par pouvoir faire un barbecue sur le soleil lui-même !"

Wesker, imperturbable, ajuste une dernière fois le caisson. La température grimpe à 600 degrés Celsius, une chaleur insupportable pour tout être humain normal. L'air à l'intérieur du caisson semble vibrer, comme s'il était sur le point de s'enflammer. Je sens la chaleur me brûler, chaque inspiration me brûle la gorge. Mes muscles, tendus comme des câbles, luttent pour ne pas se détériorer.

"Tiens bon, Gérald," dit calmement Wesker, ses yeux fixés sur les relevés. "C'est la dernière étape."

Je serre les dents, refusant de céder. Mon corps se transforme lentement, mes cellules s'adaptent, renforçant leur structure pour survivre à cette température infernale. Finalement, la porte du caisson s'ouvre avec un souffle de vapeur, et je sors en titubant, les jambes tremblantes, la peau marquée de brûlures. Mon corps est littéralement en feu par endroits, des brûlures au troisième degré visibles sur mes bras et mon torse.

Sans réfléchir, j'invoque Yawn, le gigantesque serpent, et je saute sur son dos avec un soupir de soulagement. Les écailles froides de la créature me rafraîchissent instantanément, envoyant une vague de soulagement à travers mon corps. Mes brûlures commencent à guérir à un rythme accéléré, tandis que les cicatrices fondent littéralement sous l'effet de ma régénération.

Jordan, toujours moqueur, se penche en avant avec un sourire narquois. "Ahhh, c'est dommage que Yawn soit là ! On aurait pu faire un petit concours de beauté si tu restais comme ça. Nu comme un ver, mais avec des abdos en acier." Il éclate de rire.

Je lève les yeux, fatigué mais amusé. "Désolé de te décevoir, Jordan, mais je vais garder un peu de pudeur."

Marcus, de son côté, est figé de terreur dans un coin de la pièce, les yeux écarquillés en voyant Yawn et les deux lionnes G se rapprocher lentement de moi. Il essaie de se cacher derrière une pile de boîtes, visiblement pas prêt à affronter ces créatures, encore moins après avoir failli me transformer en steak bien cuit.

"Marcus, t'as l'air tendu," dis-je en riant, tout en caressant les deux lionnes qui se sont collées à moi pour m'aider à me réchauffer. "Ne t'inquiète pas, elles ne te mangeront que si je le leur demande."

"Pas de barbecue, je te le promets ! Pas besoin d'en faire un cette fois !" panique Marcus en levant les mains, recroquevillé contre le mur.

Wesker, quant à lui, est concentré sur les relevés, ignorant la scène comique qui se déroule. Il lève finalement les yeux et, pour la première fois, esquisse un léger sourire. "Impressionnant, Gérald. À ce rythme, tu deviendras réellement invincible."

"Eh bien, si tu pouvais éviter de me brûler vif la prochaine fois, ce serait parfait," répliquais-je avec un sourire en coin, tout en enfilant des vêtements dissimulés par mes lionnes protectrices.

Jordan, toujours avec son sourire en coin, lance : "T'inquiète, Wesker, au rythme où ça va, on pourra bientôt le cuire à feu doux pour notre prochain barbecue familial."

Alors que je me repose un instant contre Yawn, satisfait de ma progression face à la chaleur, un bruit sourd résonne dans la pièce. Mon ventre gronde avec une telle intensité que même Marcus, toujours recroquevillé dans un coin, sursaute.

Jordan éclate de rire. "Eh bien, après avoir survécu à une épreuve de feu, il est normal que tu aies faim. On dirait que tu pourrais avaler un buffet entier !"

Je me redresse, en riant moi aussi. "C'est pas loin de la vérité. Bon, je vais sortir d'ici. Marcus, Wesker, merci pour le... 'traitement'. Je vous laisse gérer la suite. J'ai un rendez-vous important avec un burger."

Je laisse mes compagnons derrière moi et, une fois à l'extérieur, je récupère Jill en route. Elle semble heureuse de me voir, mais elle arque un sourcil quand elle remarque mon visage un peu fatigué.

"Qu'est-ce que t'as encore fait ?" demande-t-elle, suspicieuse.

"Rien de bien méchant. Juste un petit entraînement au labo," dis-je en haussant les épaules, essayant de minimiser les choses.

"Un petit entraînement, tu dis ?" dit-elle en croisant les bras, sceptique.

On rigole ensemble en arrivant à l'école pour récupérer Lisa. Dès qu'elle me voit, elle court vers moi à toute allure, me sautant dans les bras.

"Papa ! Tu es venu me chercher avec tatie Jill !" dit-elle avec un grand sourire.

"Bien sûr, ma princesse. On va manger ensemble, ça te dit ?"

"Oh oui ! J'ai tellement faim !" s'exclame-t-elle.

Jill, qui marchait à côté de nous, ricane. "J'espère que tu as faim, Lisa, parce que je crois que ton père a assez faim pour engloutir toute la nourriture du fast food."

On se rend dans un fast food local. En entrant, je me dirige directement vers le comptoir et passe commande pour... huit personnes. Jill et Lisa me regardent, complètement ahuries.

"Papa... tu as vraiment commandé pour tout le monde ?" demande Lisa en me regardant avec des yeux ronds.

Jill rit en secouant la tête. "Tu m'avais dit que tu avais faim, mais je ne m'attendais pas à ça. Sérieusement, Gérald, tu penses vraiment que tu vas tout manger ?"

Je hausse les épaules avec un sourire. "Eh bien, après ce que j'ai traversé aujourd'hui, je crois que mon estomac a un peu plus d'appétit que d'habitude."

Quelques minutes plus tard, le serveur arrive avec plusieurs plateaux remplis de burgers, de frites, et de boissons. Lisa écarquille les yeux devant la montagne de nourriture.

"Papa, c'est énorme ! Tu vas vraiment tout manger ?" demande-t-elle, incrédule.

Jill prend une gorgée de son soda et me lance un regard amusé. "Je vais être honnête, je veux voir ça."

Je commence à engloutir la nourriture, mangeant un burger après l'autre. Lisa et Jill me regardent, les yeux écarquillés. À mi-chemin du repas, je remarque que Lisa a pratiquement arrêté de manger, trop concentrée à observer mon appétit démesuré.

Jill éclate de rire. "C'est incroyable ! J'ai jamais vu quelqu'un manger autant !"

Je lève les yeux, toujours en train de mâcher, et je dis avec un sourire en coin : "Je te l'avais dit, j'avais faim."

Lisa se penche vers Jill et murmure, pensant que je ne l'entends pas. "Tatie Jill, tu crois que papa est un ogre ?"

Jill éclate de rire. "Je crois qu'on devrait surveiller qu'il ne nous mange pas à notre tour !"

Je souris, amusé par leurs réactions. "Ne vous inquiétez pas, je vous laisse en dehors de ça" je regarde Jill furtivement avant de penser "... pour l'instant."

(Nda : Je sais, j'ai du retard mais promis, je vais essayer de reprendre le rythme de 1 par semaine, j'espère que ce petit chapitre vous aura plus, dites moi en commentaire les noms d'un monstre de re 2 que vous aimeriez que j'introduise dans les prochains chapitres ^^)