J'invoque un Tyran G avant de me tourner vers Jill, un sourire en coin malgré la gravité de la situation.
"Va au commissariat, Jill, vois si tu peux aider là-bas," dis-je d'une voix ferme, mais avant que je ne puisse continuer, Jill s'approche de moi avec un regard provocateur.
"Ne t'inquiète pas, Gérald," dit-elle en me lançant un regard langoureux. "On reprendra là où on s'est arrêtés… une fois que cette ville sera nettoyée." Elle me fait un clin d'œil, un sourire amusé aux lèvres, puis elle s'éloigne en courant.
Je secoue la tête, amusé malgré tout. "On verra, Jill… on verra," murmuré-je avant de me concentrer sur l'essentiel.
Je saute par la fenêtre, atterrissant sans peine dans la rue en contrebas, le choc de mon arrivée soulevant la poussière. Autour de moi, le chaos règne en maître. Des clone de Pascal sont déjà à l'œuvre, comme prévu, renforçant les lignes de défense de la police. J'avais tout anticipé, mais ce qui fait dégénérer la situation, c'est la présence des troupes d'Umbrella, tirant à vue sur tout ce qui bouge.
Je n'ai pas le temps de tergiverser. Une équipe de quatre hommes armés se met en travers de mon chemin, mais ils ne savent pas à qui ils ont affaire. En quelques secondes, ils sont anéantis, leurs armes inutiles face à ma puissance. Je relâche alors 10 000 sangsues V4, les regardant se diviser en une myriade de créatures jusqu'à atteindre le nombre de 40 000. Les sangsues se dispersent, se faufilant dans les ruelles, traquant méthodiquement tout porteur du logo rouge et blanc d'Umbrella.
Les rues de la ville sont plongées dans une atmosphère de terreur. Des immeubles en feu, des cadavres éparpillés, et les cris des civils paniqués résonnent dans l'air lourd. Des zombies déambulent dans les ruelles, mais ce ne sont pas eux le vrai danger, c'est l'influence d'Umbrella qui sème la panique.
Je continue de relâcher mes créatures dans les zones infestées, là où il n'y a que des zombies. Mes tyrans, mes sangsues et mes autres créatures déferlent sur les ennemis, nettoyant efficacement les rues. Partout où je passe, le chaos recule.
Je croise des groupes de survivants, des gens terrorisés cherchant désespérément à fuir cette horreur. Les clones de Pascal, renforcés, font leur travail, protégeant les lieux stratégiques et aidant les civils. Je contrôle moi-même que chaque groupe de survivants soit sain, soignant ceux qui montrent les premiers signes d'infection.
Le fait que je sois en uniforme, couplé à ma récente célébrité dans Détective Raccoon, fait que beaucoup m'appellent "Commissaire King" sans hésitation. Les civils n'ont aucun mal à suivre mes directives, et cela me fait sourire. C'est presque tentant d'enfiler mon costume de Raccoon pour jouer pleinement ce rôle inattendu de héros local.
"Allez, ne traînez pas, direction le commissariat ! On nettoie la ville, mais vous, restez en sécurité là-bas," ordonné-je d'une voix autoritaire mais rassurante.
Les civils, soulagés de me voir, se pressent de suivre mes indications.
"Merci, Commissaire King ! Vous nous sauvez !" s'exclame une femme en tenant son enfant dans les bras. Elle me jette un regard plein de gratitude avant de rejoindre le groupe qui s'organise pour l'évacuation.
Un vieil homme, visiblement épuisé mais reconnaissant, me tape sur l'épaule en passant : "Dieu vous bénisse, Commissaire !"
Je souris légèrement, amusé par cette situation. "Merci, allez-vous mettre à l'abri."
Je continue mon avancée, chaque pas accompagné du bruit sinistre des zombies qui rôdent. L'un d'eux s'approche trop près, et je le repousse d'un coup sec, broyant son crâne sans même y penser. Le groupe de survivants regarde la scène avec effroi, mais aussi avec une confiance renouvelée.
Quelques clones de Pascal s'approchent, leur visage calme, mais l'urgence de la situation se reflète dans leur voix : "Chef ! Quelle est la prochaine directive ? On sécurise le secteur ou on continue vers le quartier nord ?"
Je réfléchis un instant, regardant la foule de civils en arrière-plan et le chaos qui continue de régner plus loin.
"Envoyez une partie des clones pour escorter les civils jusqu'au commissariat. Vous, continuez à nettoyer les alentours et sécurisez les zones sensibles. On ne laisse rien traîner, compris ?"
"Compris, Chef !" répondent ils en chœur, se dispersant immédiatement pour exécuter les ordres.
Je me remets en marche, laissant derrière moi un chemin de destruction et de sécurité nouvellement restaurée. Je me dirige vers le laboratoire où Lisa, Oscar, Wesker, Marcus, et les Jordans m'attendent. Sur mon passage, je nettoie méthodiquement un cinquième de la ville, avançant en ligne droite, chaque rue débarrassée des ennemis avant de passer à la suivante.
Lorsque j'entre dans le laboratoire, je n'ai pas le temps de dire un mot avant que Lisa ne me saute littéralement dans les bras.
"Papa !" s'exclame-t-elle, enroulant ses petits bras autour de mon cou. "J'ai été très sage, comme tonton Wesker m'a dit de faire !"
Je la serre contre moi, souriant, heureux de la voir saine et sauve. "C'est ma fille, toujours la meilleure."
Wesker, qui se tient à côté avec un léger sourire, croise les bras. "Elle a suivi mes instructions à la lettre. Un vrai modèle."
Lisa me regarde avec des yeux pleins d'étoiles. "Tu es fier de moi, papa ?"
Je hoche la tête. "Toujours, ma puce. Toujours."
À ce moment, Marcus s'approche, avec un sourire narquois mais rassurant sur le visage. "Gérald, bonne nouvelle. Malgré le chaos en ville, tous les points névralgiques sont sécurisés. Le commissariat, l'hôpital, et même le chemin d'évacuation que nous avons préparé, tout est sous contrôle."
Les Jordans, chacun dans leur coin, ajoutent des détails. "Nos gars ont fait un travail impeccable, chef. Les clones de Pascal assurent une couverture parfaite. Aucun civil en danger pour l'instant."
Je soupire de soulagement. "Excellent travail. On continue sur cette lancée."
Je regarde alors vers Oscar, l'éléphant géant qui se tient fièrement dans un coin, et une idée germe dans mon esprit. "Oscar," dis-je avec un sourire en coin, "je crois qu'il est temps de mettre ta force à contribution."
Lisa me regarde avec excitation. "On va monter sur Oscar ?!"
Je la pose doucement par terre avant de m'approcher d'Oscar, caressant son énorme flanc. "Tu es prêt, mon vieux ?" Oscar secoue sa trompe comme pour acquiescer.
Je soulève Lisa, la plaçant sur la large tête d'Oscar avant de grimper derrière elle. "Accroche toi bien, ma princesse. On va dégager les routes."
Oscar avance avec puissance, balayant les voitures abandonnées et les débris qui bloquent les rues. Avec Lisa perchée fièrement sur sa tête, elle devient une figure rassurante pour les civils, qui sortent de leurs abris en nous voyant arriver. Certains lèvent les bras en signe de salut, d'autres s'approchent avec un mélange de soulagement et d'incrédulité.
"Regardez, c'est la petite détective Raccoon !" s'exclame une femme, tenant la main de son enfant.
"Le commissaire King est avec nous, tout ira bien !" s'écrie un autre, à mesure qu'Oscar balaie le chemin.
Les clones de Pascal, déployés en escorte autour des civils, nous saluent en passant. Je fais signe à Lisa de sourire et de saluer les gens, et elle s'exécute avec enthousiasme.
"Coucou tout le monde ! Restez derrière nous, on va vous protéger !" dit-elle joyeusement, ses paroles redonnant espoir à la foule.
Avec Oscar comme force de frappe et Lisa comme symbole d'espoir, nous ouvrons un chemin direct vers le commissariat, aidant les clones de Pascal à escorter les civils en toute sécurité.
En arrivant au commissariat, je constate que c'est devenu une véritable forteresse. Chaque fenêtre est soigneusement barricadée, des snipers surveillent les rues depuis les étages supérieurs, et les clones de Pascal patrouillent aux abords du bâtiment. Le chaos règne encore dehors, mais ici, une certaine organisation semble s'être imposée.
J'entre avec Lisa, laissant Oscar derrière avec les clones de Pascal qui retournent patrouiller dans la ville pour continuer à sauver des civils. Dans le hall, des civils sont regroupés, paniqués mais soulagés d'être en sécurité.
Jill s'approche rapidement, l'air grave. "Gérald, le commissariat est plein à craquer. On ne pourra plus accueillir beaucoup de monde à ce rythme." Elle croise les bras, regardant la foule qui continue d'arriver. "Il va falloir trouver une autre solution, sinon ça va devenir ingérable."
Marvin, toujours calme et posé, hoche la tête en signe d'approbation. "Les gens sont terrifiés, et on commence à manquer de place et de ressources pour les garder ici."
Je les regarde un instant avant de sourire doucement. "Ne vous inquiétez pas, j'ai déjà prévu un chemin d'évacuation. Mes hommes ont sécurisé des points stratégiques en ville, et ils sont prêts à guider les civils vers des zones plus sûres."
Marvin arque un sourcil. "Tes hommes ? De qui tu parles ?"
"Pas le temps de tout expliquer en détail. Juste disons que ce sont des gens en qui j'ai entièrement confiance. Ils ne sont pas affiliés à Umbrella, si c'est ce que tu te demandes," répondis je en évitant de mentionner directement Wesker pour éviter de semer la confusion.
Jill semble soulagée en entendant ça. "Donc, tu as vraiment tout prévu. J'espère que ça fonctionnera, parce que la situation empire chaque minute."
Je pose une main rassurante sur son épaule. "Faites en sorte que les civils suivent les indications de mes hommes. Ils sauront quoi faire pour les protéger et les évacuer. Je dois retourner dehors pour continuer à nettoyer la ville."
Jill me regarde avec une certaine inquiétude dans les yeux. "Fais attention à toi, Gérald."
Je hoche la tête, souriant. "Toujours."
"Lisa, reste avec tes oncle et tante Jill, aide à évacuer les civils comme la petite héroïne que tu es" dis je avec un sourire alors que Wesker, Marcus et les triplé Jordans se coordonne avec Jill et Marvin pour préparer l'évacuation.
Je me tiens face à la foule, sur les marches du commissariat, dominant la masse de civils rassemblés. Mon regard balaye l'assemblée, captant les visages tendus, inquiets, certains à deux doigts de céder à la panique. J'inspire profondément avant de prendre la parole, ma voix forte résonnant dans le hall.
"Écoutez-moi bien," dis-je d'une voix ferme mais rassurante. "Vous allez être escortés hors de la ville pour permettre au commissariat de continuer à recevoir ceux qui en ont besoin. Ne craignez rien. Le chemin que vous allez emprunter est déjà sécurisé, et un refuge a été construit en dehors de la ville. Ce refuge peut accueillir jusqu'à 100 000 personnes, et il a été spécialement conçu pour des situations d'urgence comme celle-ci."
Les murmures se font entendre dans la foule, mais mes paroles semblent apaiser la tension palpable dans l'air. Je m'assure que mes mots inspirent confiance, que mon calme face à cette situation exceptionnelle donne de la force à ceux qui m'écoutent.
Je continue, mon ton toujours aussi assuré : "Vous ne serez pas seuls. Les hommes qui vous accompagneront sont les meilleurs, et ma fille, Lisa, sera avec vous. Si je laisse ma propre fille partir avec ce groupe, c'est parce que je sais que c'est sûr."
À ces mots, je sens une vague de soulagement passer dans l'assemblée. Les visages s'adoucissent, les épaules se relâchent. Au premier rang, Lisa commence à applaudir timidement. Un instant plus tard, certains policiers la rejoignent, suivis par les civils. Le bruit des applaudissements remplit la pièce, une lueur d'espoir commence à briller dans les regards.
Je descends des marches avec un sourire sincère, laissant mes paroles résonner dans leur esprit. En arrivant à l'entrée d'un passage à l'arrière, je me place pour serrer la main de chaque personne qui passe. Ce n'est pas juste un geste symbolique ; je profite de chaque poignée de main pour m'assurer, grâce à mon pouvoir, qu'ils sont tous en bonne santé, qu'ils ne sont pas infectés.
Alors que le flot de personnes avance, j'entends des murmures dans la foule : "Si sa fille part avec nous, c'est que tout est vraiment sûr." Ces paroles, dites à voix basse entre les civils, renforcent la confiance que j'ai instillée en eux.
Je prends méthodiquement le temps de serrer la main de chaque civil, contrôlant un à un leur état de santé. Mon pouvoir me permet de ressentir leur bien-être, et je vérifie que personne ne soit infecté. Cette tâche, qui pourrait sembler fastidieuse, ne me prend que vingt minutes. À chaque poignée de main, je fais un petit sourire, rassurant ceux qui passent, leur assurant qu'ils sont en sécurité.
Alors que le dernier groupe quitte le commissariat par le parking, je prends une grande inspiration. Tout se déroule comme prévu, mais je ne peux m'empêcher de remarquer une absence importante. Sherry Birkins. Elle n'était pas parmi les civils évacués, ce qui devrait, pour le moment, empêcher son père de s'en prendre à eux. Mais cela me laisse un sentiment d'inquiétude. Si elle est toujours quelque part en ville, cela signifie que le danger plane encore.
"Une bonne chose de faites pour le moment," murmurai je en fixant le groupe disparaissant à l'horizon.
Je relâche ensuite plusieurs milliers de guêpes V4 dans la ville. Elles se dispersent rapidement, fondant sur les zombies classiques qui jonchent les rues. Leurs dards, aussi puissants que des pics capables de percer la pierre, font des ravages. Les créatures tombent une à une, crânes fracassés, permettant de soulager les forces d'évacuation qui sécurisent les routes. Les rues se nettoient, le bourdonnement des guêpes résonnant comme un souffle de libération à travers les ruines.
"Bon, maintenant, où est-ce que je peux trouver Némésis..." dis-je à voix haute, mon regard tourné vers le ciel.
Invoquant l'une de mes chauves-souris géantes modifiées par le virus G, une créature massive et puissante, je me prépare à couvrir le terrain. Ses ailes battent l'air avec une force sourde alors qu'elle atterrit lourdement devant moi. Je m'accroche à une barre de métal qu'elle emporte entre ses pattes puissantes, me soulevant du sol avec une aisance surnaturelle.
La sensation de voler me donne une vue imprenable sur le chaos qui règne en contrebas. Depuis les airs, je peux observer la ville dévastée, les rues remplies de zombies, les incendies et les barricades érigées à la hâte par les survivants. Mes yeux scrutent les environs, à la recherche du colosse d'argile, Némésis.
L'ombre de la chauve-souris survole les quartiers détruits, marquant le début d'une nouvelle traque.
(Nda : petit chapitre posé pour montrer que Gerald est quand même un policier ^^. Les prochains chapitre seront plus tournée vers l'action, enfin je pense. pour être sur, il faudra les lire ^^)