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Chapter 46 - Chapitre 45 : Nouveau concurrents

Après avoir guidé Kendo et sa fille en sécurité avec le groupe, Marvin et moi sortons par le côté pour évaluer nos options. Mon regard se pose sur une porte grillagée menant à une ruelle. Dans les jeux, ce chemin mène au crocodile géant… pas une excellente idée. Mais l'orphelinat ? Ça pourrait être une meilleure solution.

Je m'arrête brusquement, une idée me traversant l'esprit. Si j'utilise Oscar pour escorter les civils en dehors de la ville, cela me libérerait totalement pour m'occuper de Birkins et de cette fouine d'Ada, qui traîne dans nos ombres depuis un moment maintenant.

Je m'éloigne rapidement de Marvin avant de relâcher Oscar dans une des rue principale avant de revenir au coté de mon collègue.

Je sors un petit sifflet en argent de ma poche et souffle dedans. Le son perçant se répercute dans la ruelle, et un tremblement résonne. Quelques secondes plus tard, Oscar, mon éléphant géant, apparaît derrière le bâtiment, sa taille imposante se détachant sur les décombres environnants.

"Ah, mon grand," dis-je avec un sourire satisfait en m'approchant et tapotant doucement son flanc massif. "Tu vas avoir une mission importante. Marvin va te guider. Tu dois escorter ce groupe hors de la ville en suivant ses indications. Il te mènera à Lisa et aux autres. C'est ta priorité."

Oscar pousse un barrissement assourdissant, ce qui déclenche des réactions variées. Les enfants éclatent de joie, courant vers l'éléphant avec des cris émerveillés. En revanche, Léon et Claire sursautent, les yeux écarquillés de peur, croyant qu'Oscar est une nouvelle menace.

"Heu… c'est quoi CE TRUC ?" demande Léon, levant instinctivement son arme.

"Du calme !" dis-je rapidement, levant une main pour apaiser la tension. Les policiers interviennent et maîtrisent Léon et Claire avant qu'ils ne fassent quelque chose de regrettable.

"Relax, c'est Oscar. Il est avec nous. C'est un allié, et il va s'occuper de vous."

Je me tourne vers Marvin, mon expression devenant sérieuse. "Marvin, je vais te laisser gérer l'évacuation. Guide tout le monde jusqu'au point de rendez-vous sécurisé. Avec Oscar pour ouvrir la voie, personne ne devrait avoir de problème."

Marvin hoche la tête avec un sourire fatigué mais confiant. "Compris, Gérald. Je vais m'assurer que tout le monde arrive en sécurité. Et toi ?"

Je réponds avec un sourire en coin. "Moi ? Je vais rester en ville pour m'occuper de quelques problèmes qui traînent encore. Ne t'inquiète pas, Marvin. Je gère."

Oscar s'agenouille pour permettre aux enfants de grimper sur son dos, provoquant des éclats de rire et des exclamations émerveillées. Les policiers aident les civils restants à se préparer pour l'évacuation.

Léon me fixe, l'air toujours perplexe. "Je… je suis censé juste accepter qu'un éléphant géant sauve tout le monde ?"

"Exactement," dis-je avec un sourire en coin. "Bienvenue à Raccoon City, Léon."

Oscar s'agenouille doucement, permettant aux enfants de grimper sur son dos massif. Les policiers aident les civils à s'installer, veillant à ce que tout le monde soit bien en sécurité. Les enfants, pleins d'excitation, tapotent doucement la peau épaisse de l'éléphant géant, leurs rires légers perçant l'atmosphère sombre de la ville.

"Merci, Monsieur King !" lance un garçon aux cheveux ébouriffés, son visage rayonnant d'un mélange de soulagement et d'admiration.

"Oui, merci ! Vous êtes notre héros, commissaire King !" s'exclame une petite fille en agitant la main, ses pieds battant l'air d'excitation depuis le dos d'Oscar.

Même les adultes expriment leur gratitude d'une voix plus posée. "Vous nous avez sauvés," dit une femme, retenant des larmes. "Nous ne l'oublierons jamais."

Je leur fais un signe de la main en retour, un sourire en coin. "Prenez soin de vous. Oscar veillera sur vous comme le meilleur des protecteurs."

Oscar pousse un dernier barrissement avant de se redresser, ses pas lourds résonnant alors qu'il commence à avancer majestueusement vers l'horizon. L'image du groupe quittant la ville sur le dos de l'éléphant géant est presque surréaliste, un symbole d'espoir au milieu du chaos.

Une fois qu'ils disparaissent de vue, mon sourire se transforme en une expression plus déterminée. "Maintenant que la ville est dégagée… c'est l'heure de régler quelques affaires personnelles."

Je siffle doucement pour appeler Blood, ma chauve-souris géante, qui descend rapidement des cieux. Je m'accroche à son corps massif et m'envole vers la banque JPMorgan Chase & Co, ma destination en vue.

L'arrivée à la banque est rapide, et la ville désertée rend mon opération d'autant plus simple. J'invoque un Tyran G pour m'aider à défoncer les lourdes portes blindées des coffres. Le métal gémit et cède sous la puissance brute, révélant une montagne de lingots d'or, de bijoux et de documents précieux.

"Un petit prêt, un gros vol," dis-je en souriant alors que je commence à stocker méthodiquement les lingots et autres trésors dans des conteneurs de mon usine. Je trouve également le contrat de garantie que j'avais placé pour le manoir. Un sourire satisfait éclaire mon visage. "Et voilà, tout récupéré. Merci pour le service, JPMorgan."

De retour sur Blood, je survole la ville avant d'arriver près du passage menant aux égouts et à l'endroit où repose le célèbre alligator mutant. Une fois sur place, je relâche une escouade d'anguilles modifiées, chacune dotée de membres végétaux et capables de produire de légères décharges électriques. Elles plongent silencieusement dans l'eau sombre, éclairant la surface d'arcs lumineux lorsqu'elles électrocutent les créatures plus petites.

Un rugissement assourdissant déchire la nuit. Le sol vibre sous mes pieds alors qu'une énorme tête émerge soudainement de l'eau, brisant la route comme du verre. Là, devant moi, se tient le Gator, un titan de 15 mètres de long. Son apparence est terrifiante, rappelant celle d'un dinosaure préhistorique. Ses écailles brillent d'un éclat sinistre sous la lueur des lampadaires vacillants. Mais ce sont ses yeux qui me frappent : un regard intelligent, calculateur, loin du vide animal auquel je m'attendais.

"Eh bien, mon grand," dis-je en avançant lentement, chaque pas calculé, mes muscles tendus mais un sourire en coin sur mon visage. "On dirait qu'on va danser, mais pas le Tango."

Le Gator rugit, un son guttural et puissant qui fait vibrer l'air. Ses mâchoires massives claquent, projetant des éclats d'eau et des débris de béton autour de lui. Ses yeux perçants me fixent, évaluant chaque mouvement. Malgré sa taille titanesque et sa puissance brute, je ne montre aucun signe de recul. Au contraire, je fais appel à des alliés bien particuliers.

D'un geste de la main, je libère plusieurs rapaces modifiés, leurs plumes noires étincelantes sous les rares rayons de lune perçant les nuages. Ils poussent des cris aigus en tournoyant dans le ciel, formant une danse aérienne menaçante au-dessus de nous. Puis, avec un sourire satisfait, j'invoque Zeus.

L'air autour de nous change instantanément. Une tension électrique s'installe, et l'atmosphère semble vibrer d'une énergie brute. Du coin de l'œil, je vois le Gator se figer, ses instincts le poussant à évaluer cette nouvelle menace. Un rugissement sourd résonne alors qu'une forme massive émerge de l'usine.

Zeus apparaît, son corps colossal s'étirant sur 30 mètres de long, chaque mètre de son épaisseur musculeuse suintant de puissance. Ses écailles, sombres et brillantes, semblent absorber la lumière autour de lui, tandis que de petites étincelles électriques dansent sur sa peau. Ses yeux jaunes éclatants se fixent immédiatement sur le crocodile géant, un défi silencieux émanant de son regard.

"Bon sang, tu as encore grandi," dis-je en souriant alors que Zeus approche sa tête vers moi. Il frotte doucement son immense museau contre mon corps, un geste affectueux qui contraste étrangement avec sa taille imposante et son apparence terrifiante. Mes mains caressent ses écailles lisses, et je sens une légère décharge parcourir mes doigts, comme une salutation.

Le Gator, bien que titanesque lui-même, recule légèrement, ses mouvements prudents. Il observe Zeus avec une attention accrue, ses instincts lui dictant de ne pas sous-estimer cette créature.

Je me penche vers Zeus, parlant doucement mais fermement. "Zeus, grille-moi ce croco, mais ne le tue pas. J'ai des projets pour lui." Mes mains tapotent son museau avant que je ne me recule.

Zeus rugit, un son électrisant qui traverse l'air comme un coup de tonnerre. Des arcs électriques éclatent autour de lui, illuminant brièvement la zone d'une lumière bleu-blanc éclatante. Alors que je m'accroche à Blood, qui descend pour me hisser dans les airs, je regarde Zeus se déplacer avec une grâce étonnante pour sa taille, se positionnant face au Gator.

"Et maintenant," murmurai je en me stabilisant dans les airs, "le spectacle commence."

Zeus libère une première vague d'électricité, un éclair concentré de 30 millions de volts qui frappe le sol à quelques centimètres du Gator. L'impact fait éclater le béton, créant un nuage de débris et un grondement sourd qui se propage dans la ville. Le crocodile, bien qu'impressionné, ne recule pas. Il rugit à son tour, avant de bondir en avant, ses mâchoires ouvertes visant directement Zeus.

Mais Zeus est prêt. Un second éclair jaillit de son corps, frappant directement le flanc du Gator. La créature hurle, sa peau épaisse se contractant sous l'impact électrique. Bien que blessé, il continue de se débattre, sa volonté de survivre clairement visible.

"Désolé, petit Gator, mais ce n'est pas un 1 contre 1," dis-je, un sourire carnassier étirant mes lèvres. Mon ton est presque compatissant, mais l'étincelle mesquine dans mes yeux trahit mes véritables intentions.

Depuis mon perchoir sur Blood, je tends une main et invoque un rhinocéros modifié. L'immense créature apparaît à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du crocodile géant. Le mammifère, aussi massif qu'une voiture blindée, tombe avec une puissance inouïe.

Le Gator, encore groggy des décharges électriques de Zeus, lève les yeux juste à temps pour voir l'ombre grandissante au-dessus de lui. Mais il est trop tard. Dans un fracas titanesque, le rhinocéros atterrit directement sur son dos, écrasant ses pattes arrière contre le sol. Le crocodile géant pousse un rugissement de douleur, incapable de se libérer sous le poids de l'énorme mammifère.

De mon point de vue aérien, la scène est presque risible. Une bête préhistorique, terrifiante et imposante, est réduite à une masse immobile, coincée sous un rhinocéros géant, tandis que Zeus s'approche lentement, son corps crépitant d'énergie. Je ne peux m'empêcher de ricaner, appréciant la situation absurde et pitoyable de la créature.

"T'as voulu jouer au roi de la chaîne alimentaire ? Mauvais choix," dis-je avec un sourire moqueur.

Alors que Zeus prépare une autre décharge, je tire sur Blood, manœuvrant habilement dans les airs. Je plonge rapidement vers le sol, tendant la main pour toucher le rhinocéros juste avant l'impact final de l'éclair. La créature disparaît dans un éclat lumineux, évitant ainsi de subir la fureur de Zeus.

Zeus libère alors une nouvelle décharge, une vague massive d'électricité qui traverse le corps du Gator immobilisé. Ses rugissements deviennent des gémissements étouffés alors que la décharge achève de paralyser ses mouvements. La créature, si imposante il y a quelques instants, n'est plus qu'un colosse abattu, à la merci d'un stratège mesquin comme moi.

"Dommage, Gator," dis-je en croisant les bras, mon sourire toujours présent. "Mais dans ce jeu, je n'ai jamais promis d'être fair-play."

Je récupère l'animal, écoutant distraitement le message habituel du système. Malgré sa mécanique répétitive, je ne peux m'empêcher d'apprécier la validation. Certes, je suis maintenant capable de surpasser les créations d'Umbrella, mais avoir une version générique prête à l'emploi reste pratique.

Après avoir caressé Zeus, je monte sur son dos, son corps immense dégageant une chaleur rassurante dans ces égouts glacés. Blood et mes rapaces regagnent également l'usine, me laissant seul avec mon compagnon colossal. Nous nous enfonçons dans les tunnels, mes sens en alerte.

C'est alors que je tombe sur Birkins, ou plutôt sur sa forme grotesque. Les sangsues l'assaillent de toutes parts, mordant, s'agrippant, et le clouant au sol. Son bras muté, bien que terrifiant, ne parvient pas à repousser la horde. Il rugit de douleur et de frustration, mais ses mouvements sont entravés par leur nombre.

Je jette un coup d'œil autour de moi, scrutant les ombres des égouts pour tout signe de danger. Ne voyant rien d'alarmant, je fais apparaître mes zombies plantes. Les lianes jaillissent, s'enroulant autour de son corps difforme. Le processus est étrangement fluide, presque trop facile. Même après avoir reçu la validation du système, une partie de moi reste méfiante. C'est rarement aussi simple.

Quelques minutes plus tard, alors que je m'apprête à repartir, Marcus, Wesker Junior, et une version humaine de Birkins sortent de mon usine sans que je les convoque. Je me tourne vers eux, surpris.

"Tu es sain d'esprit ?" demandais je en fixant Birkins. Son apparence humaine, bien que intacte, porte des traces de fatigue et de tension.

"Plus ou moins," répondit il, le souffle court. "Où est Sherry ?" demanda-t-il brusquement, son ton trahissant une inquiétude palpable.

"Elle est en train d'être évacuée hors de la ville avec un groupe de rescapés," répondis je calmement. Je n'apprécie pas son ton, mais je comprends son inquiétude.

Birkins se passe une main sur le visage, visiblement agité. "Merde, il faut la retrouver avant mon clone."

Je lève un sourcil, confus. "Clone ? Explique toi"

Il grimpe sur Zeus, tandis que je donne un signal à Zeus pour nous préparer à remonter à la surface. Marcus et Wesker échangent un regard, puis c'est Marcus qui prend la parole.

"Tu te souviens que William était obsédé par l'efficacité du virus G ?" dit Marcus, les bras croisés. "Il a pensé que la meilleure façon d'expérimenter était d'utiliser des clones de lui-même comme sujets de test. Une constante génétique, pour obtenir des résultats plus précis."

"Plus 'humain' aussi," ajouta Wesker, sarcastique. "Parce qu'utiliser des cobayes aléatoires, c'est tellement immoral, n'est-ce pas, William ?"

Birkins grogne, clairement agacé par le ton de Wesker. "C'était logique. Je voulais des résultats fiables, pas des approximations. Mais après avoir été abattu par les agents d'Umbrella, mon clone le plus abouti s'est échappé."

Je fronce les sourcils. "Et c'est ce clone qui t'a infecté ?"

"Oui," admet Birkins, baissant les yeux. "Il m'a vu comme le sujet parfait, étant donné que je suis son modèle génétique. Mais ce n'est pas tout. Ce clone... il a évolué. Il est encore plus instable que moi sous l'influence du virus. Et maintenant, il cherche Sherry."

"Pourquoi Sherry ?" demandais je, une tension froide dans ma voix.

"Parce qu'elle est notre fille," répondit il simplement. "Elle est la seule autre personne avec une compatibilité génétique parfaite. Si mon clone la trouve, il la transformera en quelque chose... d'inhumain."

"Putain, est ce que ta femme était au courant ?" demandais je a William.

"Oui, elle pensais que je protéger Sherry de mon clone, ce que j'ai fais en grande partie jusqu'à ce que ma conscience commence a décliner" avoua t-il.

"Eh bien, maintenant, tu vas rattraper ça," dis-je en lui lançant un regard noir. "Nous retrouvons Sherry avant ce clone."

Nous atteignons la surface. Je rappelle Zeus, Marcus, Wesker, et Birkins dans l'usine, laissant leurs paroles tourner en boucle dans ma tête. Je monte sur Blood, me dirigeant rapidement vers le manoir où j'ai envoyé Oscar et le premier groupe d'évacués.

"Putain, ce n'est pas le scénario," grognais je intérieurement. "Combien de fois les administrateurs comptent ils me baiser avec leurs règles stupides ?"

(NDA : nouveau rebondissement et ajout pertinent, je pense ^^ je vais toujours ajouter quelques choses au scénario des jeux, un peu comme un effet papillon mais j'espére que l'histoire continuera a vous plaire)

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