Alors que je survole la ville en contrebas, j'observe chaque coin de rue, chaque parc, chaque bâtiment. Les feux dévorent certains quartiers, les zombies errent en masse dans d'autres, et des véhicules renversés barrent la plupart des routes principales. L'atmosphère est lugubre, entre le crépitement des flammes et les hurlements des créatures nocturnes, l'odeur de la destruction envahit l'air.
En passant au-dessus du bar de Jack, mon regard s'arrête sur quatre silhouettes qui se déplacent sur les toits, fuyant les horreurs qui dévorent la ville. Parmi eux, je reconnais l'un des clones de Pascal, accompagné de deux jeunes femmes — l'une asiatique et l'autre blonde, habillée en serveuse — ainsi que Kevin Ryman, un membre du RPD encore en examen pour intégrer les STARS. Leur mouvement est rapide et méthodique. Je n'interviens pas, sachant que Pascal a la situation bien en main et que les guêpes continuent de gérer les zombies sur le sol.
Mon vol continue alors que je survole les rues suivantes, et tout semble presque sous contrôle. C'est à ce moment-là que j'entends un bruit particulier... un son que je reconnaîtrais n'importe où : une sulfateuse en train de se mettre en marche.
"Putain de bordel," grognais je en jetant un coup d'œil derrière moi.
Némésis est là, et il me fixe de son regard froid, tenant une sulfateuse qu'il a déjà mise en route. Les balles commencent à fuser à une vitesse effroyable, déchirant l'air, me visant directement.
"Tu plaisantes !"
Les balles criblent les ailes de Blood, ma chauve-souris géante. Elle pousse un cri strident alors qu'elle perd soudainement de l'altitude. Sentant la chute inévitable, j'attrape l'une de ses pattes, la renvoyant dans mon usine juste avant l'impact.
Le choc est brutal. Mon corps s'écrase sur un toit en produisant un bruit sourd, fracassant un château d'eau dans le processus. L'eau éclate violemment de la structure brisée, se déversant en cascade dans la rue en contrebas, éteignant une partie des flammes qui avaient déjà englouti une portion du bâtiment.
Je roule au sol, me redressant en grognant, secouant la tête pour reprendre mes esprits.
"Ce foutu tas de viande avec une sulfateuse..." grondai je en me relevant, jetant un regard furieux dans la direction où Némésis se trouvait.
Je bondis de toit en toit, poursuivant Némésis avec une détermination féroce. L'adrénaline pulse dans mes veines alors que je me rapproche de ma cible. Au loin, je distingue plusieurs silhouettes autour du monstre : des soldats d'Umbrella, bien équipés et prêts à se battre.
Les balles commencent à siffler autour de moi, les tireurs d'élite des soldats ajustant leurs tirs. Je les sens, perçant l'air à une vitesse fulgurante, mais elles ne font que déchirer mes vêtements. L'impact, qui aurait tué un homme normal, ne fait que me causer une légère gêne tandis que Némésis arrose ma direction générale avec un feu nourris.
"Vous pensez vraiment que ça va m'arrêter ?" criai je avec défi, tout en continuant ma course vers eux. Leurs visages se tordent de peur lorsqu'ils réalisent que je ne suis pas affecté par leurs balles.
Les soldats échangent des regards paniqués, leurs cris résonnent dans la nuit.
"Il est invincible !"
"Retraite !"
Mais avant qu'ils ne puissent agir, je concentre mes pensées, commandant à mes sangsues d'attaquer. Elles surgissent de l'ombre, se glissant sur leurs bottes, rampant sous leurs vêtements, et les soldats hurlent de terreur avant que leurs cris ne se transforment en gémissements de douleur. Leurs armes tombent à terre alors que les sangsues dévorent leurs chairs.
Au même moment, Némésis change d'arme. Il saisit un lance-flammes, aspergeant le toit où il se trouve d'un jet de feu qui engloutit à la fois ses alliés infectés et mes sangsues. Je les rappelle mentalement, leur ordonnant de se replier, juste avant de bondir du toit voisin.
Je le percute avec une force dévastatrice, l'envoyant au sol. Mes lianes jaillissent de mon dos, brisant méthodiquement ses armes une par une. La sulfateuse, le lance-flammes, et même son lance-missiles sont réduits en morceaux sous ma poigne. La créature de 2m50, qui semble avoir grandi depuis notre rencontre dans l'appartement de Jill, est maintenant totalement à ma merci.
Je serre mes lianes autour de lui, utilisant la constriction pour le maintenir fermement contre le sol. Mais alors que je le contrôle, j'entends soudain un sifflement aigu.
Un autre Némésis me tire un missile, cette fois-ci armé d'un lance-missiles depuis un autre toit.
"Quoi, vous êtes plusieurs maintenant ?" dis je avec avec surprise.
Je contre le missile sans effort, sortant un magnum de mon inventaire pour tirer en retour. Le coup fait exploser le missile dans l'arme de l'autre Némésis, et l'explosion le projette dans la rue en contrebas. Je me recentre sur celui que je tiens fermement dans mes lianes, le recouvrant totalement sans lui causer de dommage, bloquant toute possibilité de mutation ou de résistance.
DING
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Un sourire narquois étire mes lèvres. Je stocke le Némésis dans l'usine et me tourne immédiatement vers l'autre, celui que j'ai projeté dans la rue. Mes yeux s'illuminent d'une lueur prédatrice alors que je saute à sa poursuite, prêt à finir ce que j'ai commencé.
Après avoir posé les pieds dans la rue, je ressens immédiatement une tension palpable. L'air est chargé d'une atmosphère pesante, presque étouffante. Le calme qui règne est bien trop anormal. Mes yeux balayent rapidement les alentours, à l'affût du moindre signe de mouvement. C'est à ce moment-là que j'aperçois une carcasse de voiture en feu foncer droit sur moi. Je l'évite de justesse, plongeant sur le côté, la chaleur de la tôle incandescente frôlant mon visage.
En me redressant, je remarque que Némésis, ou plutôt ce qui en reste, a déjà commencé à muter. Son corps s'est transformé en une créature massive, évoquant un genre de mini Béhémoth. Il est plus massif, plus redoutable, chaque pas qu'il fait laissant une empreinte profonde dans le sol craquelé. Ses muscles gonflent sous la peau distendue alors qu'il charge dans ma direction à une vitesse effrayante.
"Putain, c'est plus sérieux que je pensais," murmurais je à moi-même avant de courir droit vers lui à toute vitesse, décidé à le stopper. Mais alors que nous entrons en collision, je réalise que j'ai sous-estimé l'impact.
Je sens immédiatement que j'ai fait une erreur. J'ai peut-être plus de force brute, mais la combinaison de sa masse et de sa vitesse m'envoie voler en arrière comme un jouet. Je heurte plusieurs voitures, chaque impact m'enfonçant un peu plus dans la tôle froissée avant de finir ma course contre un bus renversé. Le choc fait basculer le véhicule lourdement sur le côté.
"Putain, ça fait mal," gémis je, en essayant de me dégager des débris métalliques. Alors que je m'extirpe du bus déformé, j'entends des pleurs étouffés. Je me fige un instant, mes oreilles cherchant la source du bruit.
Je regarde à l'intérieur du bus et là, la scène qui s'offre à moi me glace le sang. Huit enfants, âgés de 5 à 10 ans, sont regroupés vers l'arrière, leurs visages striés de larmes et de terreur. Ils sont blottis les uns contre les autres, cherchant désespérément une protection. Le plus petit, un bébé emmailloté dans une couverture, pleure à chaudes larmes, son visage rougi par la panique. Les sièges du bus sont en désordre, certains arrachés de leurs fixations, des vitres brisées laissent entrer des éclats de lumière vacillante. Des jouets abandonnés, des sacs d'école déchirés et des peluches gisent parmi les débris.
"Putain, c'est quoi ce bordel," grognais je en parlant bas pour ne pas effrayer encore plus les enfants.
Pendant ce temps, Némésis, ou plutôt "Toutou Némésis" comme je décide de l'appeler, rugit avant de courir vers moi, ses pas résonnant comme un tremblement de terre. Je n'ai que quelques secondes pour réagir. Rapidement, j'invoque deux rhinocéros G ainsi que 50 zombies plantes pour ralentir la bête et essayer de la maîtriser temporairement.
J'invoque alors plusieurs clones de Pascal, entièrement camouflés dans leurs uniformes d'agents de sécurité, ainsi que quatre Sirius, mes chiens mutants de la taille de poneys discrètement avant d'entrer dans le bus.
Je me tourne ensuite vers les enfants. Ils sont terrifiés, me fixant avec des yeux écarquillés, mais un petit garçon d'environ 7 ans, avec des cheveux blonds en bataille, ose s'approcher. Il serre ma jambe avec une force étonnante pour son âge, des larmes roulant sur ses joues sales.
"Commissaire King… je savais que vous viendriez," sanglote-t-il, ses mains tremblant légèrement.
Je pose une main rassurante sur sa tête avant de m'adresser aux autres enfants, qui commencent à sortir de leur torpeur. Leurs yeux, encore embués de larmes, s'illuminent d'un espoir fragile.
"Pourquoi vous êtes ici, les enfants ? Où sont vos parents ?" demandais je rapidement.
L'un des plus grands, une fillette aux longs cheveux bruns, pointe du doigt un bâtiment en face. La porte est fermée à clé avec un banc contre les portes, et un zombie gît devant, une large plaie dans la tête – probablement l'œuvre de mes guêpes.
"Ok, j'ai compris," dis-je en vérifiant rapidement qu'aucun des enfants n'est infecté. "Vous avez été très courageux."
Les bruits de combat derrière moi attirent l'attention des enfants. Toutou Némésis se bat violemment contre mes rhinocéros et mes zombies plantes, rugissant à chaque coup porté. Je détourne immédiatement les enfants de la scène, les guidant vers la sortie du bus.
"Les enfants, suivez mes hommes, ils vont vous mettre à l'abri."
"Est-ce que quelqu'un est blessé ?" demandais je doucement, voyant la peur dans leurs yeux commencer à se dissiper. Les Sirius se tiennent prêts derrière le bus, attendant que je place deux enfants par chien.
"Je reste ici pour m'occuper des vilains, alors suivez ces hommes et tout ira bien, ok ?" dis-je en prenant une pose héroïque, celle du Commissaire King, que les enfants reconnaissent immédiatement.
Sous leurs acclamations, je les regarde partir en sécurité avant de me tourner vers Toutou Némésis, qui se débat toujours contre mes invocations. Je cours à toute vitesse vers lui, prêt à finir le combat.
Je bondis sur le colosse au moment où l'un de mes rhinocéros G le percute violemment sur le côté, ébranlant la créature mutante. Toutou Némésis vacille sous l'impact, mais il se rétablit rapidement, ses griffes raclant l'asphalte, créant des sillons profonds. Je profite de cet instant de déséquilibre pour rejoindre mes zombies plantes, qui commencent à tisser un dense réseau de lianes autour de la bête. Leurs tiges épaisses s'enroulent autour de ses membres massifs, comme nous l'avions fait pour Neptune, cherchant à immobiliser la créature.
Mais Némésis n'est pas aussi simple à abattre.
Je sens la résistance sous mes pieds. La bête commence à se débattre violemment, ses muscles gonflant à vue d'œil alors que son corps se met à muter encore plus rapidement. Ses os craquent et se réarrangent, ses muscles déchirent sa peau tandis qu'il prend une taille encore plus colossale. Sa forme déjà imposante semble grandir sous l'effet de la mutation, et son rugissement résonne à travers la rue, provoquant des frissons jusque dans les fondations des bâtiments environnants.
Je grogne en sentant mes zombies plantes peiner à maintenir leur emprise sur la bête qui se débat avec une puissance surhumaine. Mes lianes s'étirent, certaines se rompent sous la force du monstre. Il brise déjà plusieurs d'entre elles, arrachant tout sur son passage. Je suis obligé de relâcher toutes mes réserves, invoquant cent nouveaux zombies plantes pour renforcer ceux déjà en lutte contre la créature.
Les zombies plantes se multiplient à une vitesse fulgurante, leurs tiges et lianes s'entrelacent dans un effort commun, créant un gigantesque réseau végétal qui commence à engloutir Behemoth Némésis. Chaque mouvement de la créature est une lutte pour la survie, chaque coup de griffes, chaque mouvement de sa mâchoire monstrueuse devient plus laborieux, plus lent.
Mais la bête continue de grossir, ses veines palpables sous sa peau déformée. Ses coups sont devenus si puissants que même mes rhinocéros G sont projetés au loin, leurs énormes corps roulant sur la chaussée. Cependant, mes zombies plantes sont tenaces. L'un après l'autre, les lianes s'accrochent à lui comme des tentacules, entourant ses membres, comprimant son torse, jusqu'à l'immobiliser progressivement.
Je serre les dents, voyant la créature se battre désespérément. Le monstre se cambre une dernière fois dans un hurlement rageur avant que mes zombies plantes ne se regroupent pour la phase finale. Leurs lianes s'épaississent encore, et je les dirige comme un chef d'orchestre, les envoyant former une cocon végétal massif qui commence à englober la bête entière, la rendant pratiquement invisible sous la couche épaisse de plantes.
Peu à peu, le cocon s'épaissit, comprimant le corps de Némésis jusqu'à ce que ses tentatives de se débattre deviennent vaines. Enfin, avec un dernier soubresaut de violence, la créature cesse de bouger, entièrement emprisonnée dans son tombeau végétal.
La rue entière est bloquée par le cocon géant, un rempart végétal dense et impénétrable. Je me redresse lentement, respirant profondément, sentant la victoire se dessiner enfin. Le silence retombe sur la scène de destruction.
DING
Mutation Tyran infecté parasite ou Toutou Némésis maîtrisé avec succès disponible dans l'usine.
1 Toutou Némésis sera produit tous les 25 jours.
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"Tu as bien résisté... mais c'est terminé," murmurais je en contemplant le cocon avant de renommé la créature en Béhémoth
(Nda : j'espére que vous avez appréciez ce petit chapitre combat, je vous dis donc à dans une semaine ^^)