Chereads / L'Âme De Fer / Chapter 15 - XV

Chapter 15 - XV

Ma mère et moi étions de retour à notre hôtel, avant de me déshabiller, elle me disait :

- Tu es donc amoureuse Adelheid.

- Je ne vois pas de ce que tu parles.

- Arrête de faire l'idiote, je sais que c'est ce jeune homme, Christian.

- Où est donc le problème ?

- Adelheid, si j'étais à ta place je retiendrais mon cœur d'éprouver n'importe quels sentiments pour lui.

- Pourquoi mère ? Suis-je interdit d'aimer, est-ce un crime ?

- Ma chérie, tu ne serais jamais avec cet homme. Je t'interdis de te marier à lui, sa famille n'est pas de notre même classe et de plus, il est un français.

- Et alors mère ? Nous sommes tous deux acteurs, nous avions beaucoup d'argent, nous vivrons heureux ensembles...

Agatha me coupa la parole :

- Je me fiche de son travail, tu ne te marierais jamais à une telle famille et encore moins à un français, rappel toi, après tout ils sont l'ennemis de notre pays. Tu es trop jeune pour savoir ce qu'est l'amour. Je n'ai plus à argumenter.

Je me mis en colère contre elle, je fuis dans la salle de bain, je devais trouver une idée, je ne pouvais le perdre, je devais faire quelque chose.

Le lendemain, je me réveillais tôt et disais à ma mère que je voulais acheter mes derniers achats avant le voyage.

Je courus donc vers l'hôtel de Christian, il était à la porte d'entrée :

- Adelheid, j'étais sur le point de te rendre visite je...

Je me mis à parler tout de suite :

- Christian, ma mère ne nous laissera jamais être ensemble, je ne sais que faire, mais je préfèrerais mourir que te dire adieu.

Il se mit à réfléchir et me disait :

- Viens avec moi, partons ensemble pour la France, mon train partira demain matin, nous serons ensembles et rien ne nous séparerait.

Mon cœur se réjouissait et en même temps je pensais à ma mère...

- Mais, que devrais-je dire à ma mère...

- Adelheid, m'aimes-tu ?

- Plus que tout au monde, Christian.

Son grand sourire se dessina sur son beau visage, il prit mes mains et me disait :

- Notre amour et plus fort que tout, Adelheid, peu importe où nous serons, l'importance c'est que nous restons ensemble et à jamais.

- Je te suivrais, où que tu iras, je serais toujours avec toi... lui répondais-je

Il me serra fort dans ses bras et m'embrassa tendrement.

Le soir, ma mère fut endormie, je pris mes affaires tout angoissée, et lui écris un mot :

« Ma mère adorée, pardonne-moi pour ce que j'ai fait, Je pars pour la France avec Christian, mon amour pour lui fut tellement fou et immense que la raison m'est devenue inconnue. Au revoir maman chérie et sache que je t'aime et t'aimerai pour toujours, au revoir... »

Je pris ma valise et me précipitais vers la gare.

Il était cinq heure du matin, mon cœur était tellement excité et affolée, je tournais un peu partout et vis Christian, je courrais vers lui et le pris dans mes bras, il me demanda pour la dernière fois :

- Es-tu complètement sûre de cette nouvelle aventure ?

- Tant que je suis avec toi, rien ne me ferait peur.

Il m'embrassa passionnément puis nous rentrions dans le train et en route pour la France.