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Chapter 5 - L’amour, la gloire… et la tragédie

Les semaines qui suivirent leur premier rendez-vous furent comme un rêve éveillé pour Zeeya. Avec Tony, elle se sentait spéciale, comme si le monde entier lui souriait. Ils passaient du temps ensemble, partageaient des rires et des secrets. À l'école, leur relation était sur toutes les lèvres.

Mais plus que tout, Tony était une véritable star. Partout où ils allaient, les gens le saluaient avec admiration. Que ce soit ses coéquipiers de basket, les enseignants ou même les commerçants en ville, Tony semblait incarner la fierté de cette petite ville. Son talent au basketball et son charisme naturel faisaient de lui une figure presque mythique.

Zeeya admirait cette facette de lui, même si elle restait consciente que vivre dans l'ombre d'une telle popularité pouvait parfois être intimidant. Malgré tout, Tony lui montrait sans cesse qu'elle était sa priorité, et elle n'avait jamais été aussi heureuse.

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Allison : une humiliation insupportable

Pendant ce temps, Allison, l'ex-petite amie de Tony, sombrait dans l'amertume. Voir Tony et Zeeya ensemble, rire, s'embrasser et être adulés par tous était comme une gifle quotidienne. Elle ne pouvait supporter l'idée d'être remplacée si rapidement, encore moins par Zeeya, qu'elle voyait comme une intruse.

Allison avait été autrefois à la place de Zeeya, et maintenant, elle se sentait humiliée, rejetée. Son obsession pour Tony grandissait, et un soir, seule dans sa chambre, elle mit au point un plan pour les séparer.

— Ils pensent qu'ils sont parfaits ensemble, murmura-t-elle en serrant son téléphone. Mais je vais leur montrer que tout peut s'effondrer en un instant.

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Le match et la dédicace

Le jour du grand match arriva. La salle de sport de l'école était remplie à craquer. Les fans criaient et encourageaient leur équipe, et comme toujours, tous les regards étaient tournés vers Tony. Il jouait comme un prodige, marquant des paniers impossibles et inspirant ses coéquipiers.

Zeeya, assise dans les gradins, l'observait avec fierté. Elle savait combien ce sport comptait pour lui, combien il travaillait dur pour être au sommet.

Quand le match se termina sur une victoire éclatante, Tony fut porté en triomphe par ses coéquipiers. Mais au lieu de savourer la gloire, il attrapa un micro et se tourna vers les gradins.

— Cette victoire, déclara-t-il, je la dédie à quelqu'un de spécial. À ma copine, Zeeya.

Les spectateurs éclatèrent en applaudissements et en sifflements admiratifs, tandis que Zeeya rougissait, à la fois flattée et gênée d'être ainsi mise en avant.

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Le piège d'Allison

Alors que Tony terminait ses interviews avec les journalistes locaux, Allison passa à l'action. Elle attendit le bon moment pour l'attraper seul.

— Tony, je dois te parler, dit-elle d'une voix pressante.

— Allison ? Qu'est-ce que tu veux ?

— S'il te plaît, juste deux minutes. C'est important.

Malgré sa méfiance, Tony accepta, la suivant à l'abri des regards derrière le gymnase. Pendant ce temps, le complice d'Allison, un étudiant anonyme, courut vers Zeeya, l'air essoufflé.

— Zeeya ! Tony t'attend derrière le gymnase. Il veut te voir tout de suite !

— Oh, d'accord, merci, répondit-elle sans méfiance.

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La trahison

Quand Zeeya arriva à l'endroit indiqué, son cœur se brisa. Devant elle, dans l'ombre des bâtiments, Allison était en train d'embrasser Tony. Ce dernier, surpris, tenta de repousser Allison.

— Allison, mais qu'est-ce que tu fais ?! s'écria-t-il.

Mais il était déjà trop tard. Zeeya, figée sur place, avait tout vu. Les larmes lui montèrent instantanément aux yeux.

— Zeeya, attends ! cria Tony en se détachant d'Allison.

Mais elle s'était déjà enfuie, courant sans regarder derrière elle, son cœur en miettes.

Allison, satisfaite, laissa échapper un sourire cruel.

— Maintenant, voyons à quel point vous êtes solides, murmura-t-elle.

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Le pont et la tragédie

Zeeya courut à perdre haleine jusqu'à un pont situé à la périphérie de la ville. Elle s'y arrêta, essoufflée et en pleurs, le regard perdu dans l'obscurité.

Tony, qui l'avait suivie, arriva quelques minutes plus tard, hors d'haleine.

— Zeeya, écoute-moi, cria-t-il en s'approchant.

— Pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ? sanglota-t-elle.

— Ce n'est pas ce que tu crois ! Allison m'a piégé. Elle m'a embrassé, mais je ne voulais pas !

— Comment est-ce que je peux te croire ?

— Parce que je t'aime, Zeeya, dit-il avec une sincérité désarmante. Tu dois me croire. Je n'ai d'yeux que pour toi.

Elle hésita, mais en voyant son visage désespéré, son cœur s'adoucit.

— Tu es sûr ? demanda-t-elle, la voix tremblante.

— Absolument. Allison n'est rien pour moi. Toi, tu es tout.

Finalement, elle hocha la tête, essuyant ses larmes.

— D'accord, je te crois.

Tony, soulagé, laissa échapper un rire nerveux.

— Je savais que tu ne pourrais pas me résister, plaisanta-t-il.

Pour alléger l'atmosphère, il grimpa sur le rebord du pont, jouant les équilibristes.

— Regarde ! Je suis invincible !

— Tony, arrête, c'est dangereux !

— Relax, Zeeya. Je contrôle tout…

Mais à cet instant, son pied glissa sur le rebord humide. Le sourire de Tony se transforma en un cri d'effroi alors qu'il perdait l'équilibre.

— Tony ! hurla Zeeya, tendant la main pour l'attraper.

Il tomba dans l'eau sombre en contrebas avec un bruit sourd.

Allison, qui avait discrètement suivi la scène, regarda avec horreur depuis l'autre côté du pont. Ce n'était pas ce qu'elle avait prévu.

Zeeya, en larmes, se pencha au-dessus du pont, criant le nom de Tony dans le vide. Mais il n'y eut aucune réponse. Juste le son de l'eau qui coulait, emportant avec elle le garçon qu'elle aimait.

« Je vous l'ai dit, ce n'est pas une histoire d'amour »

FIN DE L'ACTE 1