Chereads / [WN] [FR Trad] Sengoku Komachi Kuroutan / Chapter 36 - Chapitre 36 : Début Mai 1567, Partie 2

Chapter 36 - Chapitre 36 : Début Mai 1567, Partie 2

Après cela, les samouraïs Mikawa quittèrent le domaine de Niwa et repartirent chez eux.

Ils galopèrent côte-à-côte vers Mikawa. Tadakatsu était au milieu, Yasumasa à droite, Masashige à gauche, tous entourés de leurs subordonnés.

Tadakatsu avait le regard sombre et ne disait rien, rendant l'atmosphère lourde comme s'il y avait un deuil.

"Allez, courage."

Au bout d'un moment, Yasumasa fut le premier à rompre le silence.

Il parla à Tadakatsu, à côté de lui, tout en gardant les yeux sur la route.

"Euh… ah, une fois que la culture conjointe sera établie, tu pourras lui rendre visite une fois tous les sept jours."

Si Nobunaga d'Owari et Ieyasu de Mikawa acceptaient la culture conjointe, Mikawa enverrait Tadakasu comme représentant tandis qu'Owari enverrait Shizuko.

Cela dit, plutôt que de cultiver le coton côte-à-côte, Shizuko mettrait en place une méthode de production en masse et Tadakatsu rapporterait la méthode à Mikawa.

"Je ne m'y connais pas vraiment, alors je demanderai votre aide au moment venu."

"Eh bien, si ce qu'elle a dit est vrai, alors ça ne devrait pas être une mauvaise affaire. Et surtout… cette femme n'a pas l'air du genre à tromper les autres."

Masahige hocha la tête en acquiescement. Ils avaient suivi Tadakatsu pour voir quel genre de femme avait pu le rendre amoureux, mais lorsqu'ils l'avaient rencontrée, elle n'était pas du tout ce qu'ils avaient imaginé.

Peu importe comment ils la regardaient, ils ne voyaient qu'une villageoise ordinaire. Pour le dire gentiment, elle semblait naïve, et pour le dire franchement, elle semblait être une sotte ; c'étaient leurs honnêtes impressions.

"Shizuko-dono ne ferait jamais rien de tel. Son cœur est pur et clair comme de l'eau de source, et elle accorde une bonté maternelle sans discrimination comme un soleil brillant du haut du ciel."

"… Bon, si ça te convient, alors je n'ai rien à dire…"

"Nous devrions plutôt réfléchir à un moyen de persuader notre seigneur."

"Bah, nous n'avons pas à nous inquiéter de tout cela. Ce sont les seigneurs qui décideront."

C'est vrai, marmonna Yasumasa avec désinvolture, puis il ajouta :

"En attendant, tu devrais accumuler les mérites et devenir un guerrier respectable, peut-être que ça attirera son attention."

"C'EST ÇA !"

Yasumasa, Masahige et leurs subordonnées frissonnèrent face au cri de Tadakatsu qui était plus fort qu'ils ne l'avaient prévu.

Mais Tadakatsu n'y prêta pas attention et serra ses poings de toutes ses forces en déclarant :

"J'ai juste besoin de devenir plus fort et d'accomplir de grandes choses au combat ! Puisque c'est décidé, nous allons commencer un entraînement spécial !"

"H-Hé, euh… ?"

Yasumasa essaya d'appeler Tadakatsu, mais ce dernier, en pleine frénésie, était déjà hors de portée de sa voix.

Parce que Tadakatsu avait déjà mis son cheval au galop.

"Ne perdons pas plus de temps ! Allez, tout le monde ! Retournons vite à Mikawa !"

"H-Honda-sama ?!"

Plusieurs soldats coururent après Tadakatsu qui galopait furieusement en solitaire. Les gardes qui protégeaient Yasumasa et Masashige regardèrent leurs seigneurs, impuissants.

"Laissez-le…"

Yasumasa dit cela aux subordonnés paniqués dans un soupir d'épuisement.

***

Bien qu'elle n'avait pas compris le contenu, Aya avait lu le livre noir de Shizuko et avait du mal à rapporter son existence.

Au final, elle avait simplement rapporté que [Shizuko-dono possède un livre dont le contenu est indescriptible].

Cependant, la réponse de Mori Yoshinari fut extrêmement simple.

[Cesse de surveiller Shizuko-dono pour le moment et concentre-toi à t'atteler à ses besoins. Et rend-lui toutes ses possessions.]

Aya avait été confuse par la réponse, mais Yoshinari et Nobunaga n'allaient pas expliquer leur raisonnement à une vulgaire espionne.

Par conséquent, la deuxième chose que Yoshinari avait dit, après avoir transmis l'ordre de Nobunaga, était de [prendre soin de Shizuko].

Nobunaga avait réalisé qu'il était plus efficace de soutirer les capacités de Shizuko en la consultant, puis en contrôlant le fil de la conversation une fois qu'elle s'était lancée, qu'en la forçant à cracher ses connaissances.

À première vue, on pourrait croire que Nobunaga ne recevait que des bénéfices, mais en réalité, il subissait également des inconvénients tels que les fuites de technologie vers les autres pays et être pris pour cible.

En réalité, c'était Shizuko qui en tirait le plus d'avantages.

Sous la protection de Nobunaga, elle avait reçu un environnement dans lequel elle pouvait pleinement démontrer ses capacités en travaillant en coulisses.

Durant l'époque Sengoku, un environnement dans lequel une femme pouvait vivre sans avoir de problème de nourriture, de vêtements et d'abri était difficile à obtenir.

Même si sa vie était prise pour cible, elle pourrait se protéger sans effort grâce à Nobunaga qui se tiendrait sur la ligne de front et s'occuperait du problème.

Après avoir transmis ses ordres à Aya, Yoshinari se rendit au château de Nobunaga pour lui rapporter la situation actuelle.

"Est-ce que le projet secret de Shizuko se déroule bien ?"

Ce fut la première question que Nobunaga avait posée à Yoshinari.

"Je n'ai pas pu lui demander directement en raison de la délicatesse de ce sujet, mais la réponse qu'elle avait donnée l'autre jour était [satisfaisante]."

"Je vois, alors ça se passe bien. Kukuku, cette fille a toujours su me surprendre, mais ce projet m'a vraiment fait froid dans le dos. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle travaille sur une telle chose dès le moment où je l'avais mise sous mes ordres."

"Je n'avais aucune idée de ce qu'elle pourrait faire avec ces matériaux. Mais si ce projet fonctionne, cela va faire taire tous ceux qui se sont plaints de son traitement préférentiel."

Bien que Shizuko était sous les ordres de Mori Yoshinari, un vassal héréditaire d'Owari, elle était davantage une servante directe de Nobunaga.

En d'autres termes, en fonction des circonstances, elle pouvait être placée au même rang qu'un membre du clan ou d'une branche familiale, un vassal héréditaire comme Mori Yoshinari, le frère adoptif de Nobunaga (Ikeda Tsuneoki) ou le vassal principal (Shibata Katsuie).

Il n'était donc pas étonnant que des gens soient insatisfaits qu'un tel traitement soit donné à une grande femme (durant l'époque Sengoku, n'importe quelle belle femme était considérée laide si elle était trop grande), une femme d'un âge avancé et qui n'était pas mariée malgré sa popularité, de surcroît.

En vérité, quelques personnes avaient déjà adressé des plaintes à Nobunaga vis-à-vis du traitement de Shizuko sans que celle-ci ne le sache.

Et à chaque fois, Nobunaga avait répondu : [Le talent se trouve chez tout le monde, peu importe l'âge ou le genre. Si vous voulez me convaincre, montrez-moi un talent qui surpasse le sien].

Ou pour faire simple : [Si cela ne vous plaît pas, montrez-moi un talent qui rendra Shizuko inutile].

"J'ignore où elle a eu cette technique secrète, mais rassemble des gens compétents pour qu'elle puisse la leur transmettre."

Après avoir donné cet ordre à Yoshinari, Nobunaga but une petite gorgée de saké.

***

Un mois après la conquête de Mino, la province avait été complètement soumise et Nobunaga donna un ordre à certains de ses vassaux.

Mais cette fois-ci, ce n'était pas pour une bataille mais une invitation à une fête pour remercier ceux qui avaient fait des contributions incroyables durant la conquête de Mino.

À cause de cela, l'atmosphère dans le village de Shizuko et les alentours était tendue.

Après tout, les invités étaient les généraux qui deviendraient les piliers de l'armée d'Oda comme Mori Yoshinari, Kinoshita Tōkichirō Hideyoshi, Shibata Katsuie et Takigawa Kasumasu.

Il y avait également Kawajiri Yohei Hidetaka, le chef des kurohoro-shū, Maeda Matazaemon Toshiie, le chef des akahoro-shū, et les umamawari de Nobunaga : Fuse Tōkurō et Asahi Magohachirō.

Il y avait également un invité spécial : Takenaka Hanbei Shigeharu, un stratège qui n'était pas impliqué dans la conquête de Mino mais qui avait posé problème à l'armée d'Oda à de nombreuses reprises.

Un groupe d'invités tout à fait impressionnant, en somme.

Alors que les seigneurs de guerre et les conseillers qui allaient laisser leurs marques dans l'histoire se rassemblaient, Shizuko, qui trouvait la situation complètement surréaliste, faisait quelque chose avec une expression insouciante.

"Le plat principal d'aujourd'hui sera un plat du Nanban, le tempura♪"

Elle préparait du tempura.

Maintenant qu'elle avait enfin récolté de l'huile de colza, elle avait voulu tester sa performance.

La mention de l'huile avait fait apparaître des plats frits dans son esprit, mais comme elle n'avait pas la chapelure nécessaire pour faire des croquettes ou du tonkatsu, elle avait décidé de faire du tempura.

"Hé hé hé… c'est un privilège unique aux producteurs. Utiliser autant d'huile en cette époque est un véritable luxe."

Les ingrédients étaient des gobies et des shiro-gisu (pêche-madames blancs japonais) qu'elle avait commandés chez un poissonnier qu'elle fréquentait et qui avaient été pêchés le matin même et gardés en vie dans un seau d'eau de mer. Il y avait aussi des plantes sauvages et des patates douces qu'elle avait préparées elle-même.

Le poissonnier avait été terrifié par l'apparence des gobies et la couleur des shiro-gisu qui était inhabituelle pour un poisson d'eau de mer, alors Shizuko avait pu les acheter à bas prix.

"Shizuko-sama, j'ignore ce que vous êtes en train de faire, mais calmez-vous."

"Ah, désolée. C'est juste que ça fait un bail que j'ai pas mangé de tempura… Oh, la température monte bien."

Elle plaça les ingrédients dans l'huile alors qu'elle ne montrait aucun remords dans ses excuses.

En un instant, un bruit de friture résonna dans toute la pièce. Le bruit était si fort qu'Aya, généralement calme, était perturbée.

"Shi-Shizuko-sama ! Qu'est-ce que c'est que ce bruit ?!"

"Ça va, c'est rien du tout… je veux dire, on fait de la friture, alors c'est normal que ce soit bruyant."

Après avoir calmé Aya, Shizuko se remit à mettre les poissons recouverts de pâte dans l'huile l'un après l'autre.

Légèrement intimidée par la montagne fumante de tempura dans l'assiette, Aya posa nerveusement une question.

"Que… qu'est-ce que c'est ?"

"Du tempura, un plat du Nanban. C'est frit dans de l'huile."

"Frit… ? Mais il n'y a que trois façons de cuisiner : bouillir, chauffer à la vapeur et cuire au four…"

"Non, il y a d'autre méthodes comme la friture et le sauté. Mais comme tu peux le voir, la friture demande beaucoup d'huile, alors on peut pas faire ça souvent."

"Je, je vois…"

Aya lui répondit faiblement, n'ayant pas vraiment compris son explication.

Pendant ce temps, Shizuko avait transformé tous les ingrédients en tempura.

"Hé hé hé, je vais être la première personne dans le Hinomoto à avoir mangé du tempura !"

"Oh ? On pense à quelque chose d'ambitieux ?"

Shizuko, qui tenait l'assiette bien haut, se figea. Sa tête craqua comme une machine rouillée alors qu'elle se tournait vers la voix.

"Ho ho ho, la favorite de mon seigneur est vraiment une fille intéressante."

Elle vit Nobunaga, qui souriait joyeusement, et une femme qu'elle n'avait jamais rencontrée.

Elle semblait être à la fin de la vingtaine ou au début de la trentaine, son kimono était décoré sans être désagréable à regarder, et ses cheveux pendaient derrière son dos.

Il était évident que cette femme était de noble extraction, mais Shizuko ne parvenait pas à se souvenir de son nom.

Avant l'époque moderne, les femmes avaient rarement leur nom enregistré dans l'histoire, et même lorsque cela était le cas, c'était généralement un surnom, un titre ou un alias. Par conséquent, il était compréhensible que Shizuko ne connaisse pas le nom de cette femme.

Après avoir retrouvé son calme, Shizuko posa le plateau sur une table à proximité, s'épousseta et se prosterna immédiatement.

Même si elle ne connaissait ni son nom ni sa position, le fait que cette femme était venue avec Nobunaga signifiait qu'elle avait un rang considérable.

"Shizuko, lève la tête et explique-moi ce que sont ces choses jaunes."

Nobunaga, ne prêtant aucune attention à ce que Shizuko pensait, lui posa cette question en pointant les tempura avec son éventail pliant.

"C'est un plat du Nanban, le tempura."

Bien que le tempura était issu de la cuisine du Nanban, la méthode de « faire frire des ingrédients enrobés dans de la pâte » existait déjà au Japon depuis les époques de Nara et de Heian avec des plats frits enrobés dans de la farine de riz, ils avaient été présentés au Japon en tant que cuisine bouddhiste végétarienne ou cuisine sino-japonaise.

Puis au 16ème siècle, le « tempura de Nagasaki », dérivé de la cuisine du Nanban, était apparu.

Sa pâte était faite avec de la farine de blé dissoute dans de l'eau et des assaisonnements tels que le sucre, le sel et le saké, puis elle était frite dans de l'huile. Comme la pâte était déjà fortement assaisonnée, le tempura était mangé sans sel ou tentsuyu.

Cependant, à un moment donné, le tempura, qui trouvait ses racines dans la cuisine Nanban, avait été confondue avec la nourriture frite traditionnelle, provoquant une confusion de longue date sur son origine et son étymologie.

En raison de ces circonstances, il y a encore des régions dans l'ouest du Japon où la pâte de poisson frite, généralement appelée du « age-kamaboko », était appelée du tempura.

Ce n'était qu'en l'an 11 de l'ère Kanbun (1671) que quelque chose de similaire au tempura moderne était apparu dans les écrits.

Étant donné que le shogunat d'Edo avait été fondé en l'an 9 de l'ère Keicho (1603), cela signifiait que Shizuko avait inventé le tempura près de 100 ans plus tôt.

Il existe diverses théories sur l'étymologie du tempura, mais on ignore laquelle est la bonne.

Il existe également une théorie selon laquelle le nom proviendrait de « Quatuor Anni tempora » qui signifie les « Quatre-Temps ».

Les Quatre-Temps étaient une coutume unique à l'église catholique romaine qui consistaient à prier et jeûner durant les trois premiers jours de chaque saison.

Durant ces périodes, les croyants de l'église romaine n'avaient pas le droit de manger de la viande, alors ils se nourrissaient d'autres plats tels que du poisson enveloppé dans de la farine.

Et lorsque ce plat avait été introduit au Japon, ils auraient pris le mot « tempora » et l'auraient transformé en « tempura ».

En d'autres termes, l'explication de Shizuko était légèrement erronée.

Le tempura qu'elle connaissait était un plat créé par des cuisiniers d'Edo qui avaient amélioré le tempura de Nagasaki au point de devenir l'une des « Trois Saveurs d'Edo ».

La méthode de cuisson s'était répandue dans le Japon jusqu'à devenir un représentant de la cuisine japonaise dans le sens où il avait conservé sa forme originelle lors de son introduction.

Cela étant dit, même si Shizuko était assez versée en histoire, elle ne connaissait pas vraiment l'histoire de la cuisine, alors il n'était pas étonnant qu'elle pensait que le tempura était un plat étranger.

"Ho ho ho, un plat du Nanban ? Tu nous fais quelque chose d'inhabituel."

Alors qu'elle riait avec sa main devant sa bouche, la femme s'avança et s'approcha de l'assiette de tempura sans hésitation.

Puis elle prit des baguettes et goûta un tempura avant que Shizuko, Nobunaga ou la servante derrière lui n'aient pu dire quoi que ce soit.

"… Hum, l'extérieur est croustillant tandis que l'intérieur est moelleux. Ces deux textures différentes créent une sensation indescriptible dans ma bouche. "

" No-Nōhime-sama ! Il, il pourrait y avoir du poison !?"

Nōhime ?! La femme de Nobunaga ?!

Shizuko tourna inconsciemment son visage vers Nōhime, mais la personne en question ne prêta aucune attention aux regards autour d'elle.

"Être empoisonnée par la favorite du seigneur serait quelque chose d'assez amusant. Comment t'appelles-tu, jeune fille ?"

"Ah ! Euh, oui ! Mon nom est Shizuko !"

"Shizuko, à partir d'aujourd'hui, tu vas me servir."

Nōhime venait de faire une déclaration scandaleuse comme si c'était quelque chose de parfaitement naturel.

Incapable de dire oui ou non, Shizuko appela Nobunaga à l'aide du regard.

"Je ne te donnerai pas Shizuko. J'ai encore beaucoup de travail à lui donner."

Malgré son soupir d'exaspération, Nobunaga ne semblait pas mécontent.

Au contraire, il semblait apprécier sa conversation avec Nōhime.

"Eh bien, la jalousie pourrait remettre en question l'intégrité d'un homme."

"Humph, tu peux dire ce que tu veux, mais je ne te donnerai pas Shizuko."

À première vue, on pourrait penser que Nobunaga et Nōhime étaient en mauvais termes l'un avec l'autre.

Cependant, au vu de l'atmosphère qu'il y avait entre eux, Shizuko pensa que leur relation n'était pas si mauvaise.

Nōhime aimait les conversations tendues et Nobunaga avait tendance à rendre les conversations tendues.

Si on regardait les choses sous cet angle, on pourrait dire que le couple s'entendait plutôt bien.

Mon ventre… j'ai tellement mal… !

Hélas, leur conversation était une source de tension constante pour les gens autour d'eux, les empêchant de se détendre.

"Hum, j'ai le sentiment que cette fille restera à portée de main pendant un long moment, alors je ne serais pas à court d'opportunités. Faites attention à ce que je ne vous la vole pas, mon seigneur."

Satisfaite de ses taquineries envers Nobunaga, Nōhime quitta la cuisine avec un sourire sur le visage.

"Cette femme… Shizuko, nous parlerons plus tard. Prépare-toi."

"O-Oui. "

Hochant la tête de satisfaction face à sa réponse, Nobunaga sortit de la cuisine.

"Hum, je suis sûre que je vais être bombardée par un tas de questions… bah, mangeons d'abord du tempura."

Shizuko murmura des mots insouciants qu'elle allait profondément regretter plus tard.

Elle n'aurait pas dû dire « oui » aussi facilement.