Alors qu'Aiko flottait dans les airs, une aura de flammes bleues l'enveloppait entièrement, son corps entier se transformant en une vision infernale.
Chaque mouvement qu'elle faisait créait une onde de chaleur si intense que même la barrière magique qui protégeait les spectateurs semblait vibrer sous la pression.
Ses yeux, auparavant calmes, étaient maintenant animés d'une lueur sauvage, presque bestiale.
Les griffes qui avaient poussé sur ses mains luisaient d'une lumière féroce, et son souffle devenait de plus en plus rauque, chargé de rage pure.
Aiichiro, quant à lui, était brisé.
Son corps, déjà marqué par le combat, tremblait sous l'effet de la douleur intense que les flammes d'Aiko lui infligeaient.
Il tentait désespérément de se relever, chaque mouvement devenant un supplice sous la chaleur suffocante qui remplissait l'arène.
Son regard, autrefois arrogant, était maintenant rempli de terreur.
Même avec toute sa maîtrise de la foudre, il savait qu'il ne pourrait pas échapper à ce qui allait suivre.
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Dans les tribunes, l'atmosphère avait changé.
L'euphorie qui avait dominé au début du combat s'était transformée en une tension palpable.
Kurayami observait, le souffle coupé, son cœur battant à toute vitesse.
Il connaissait Aiko depuis longtemps, mais cette version d'elle... c'était quelque chose qu'il n'avait jamais vu auparavant.
— Aiko..., murmura-t-il, la gorge nouée.
Mais Aiko n'était plus la jeune fille qu'il connaissait.
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Transformée par la colère, elle était devenue une force de destruction inarrêtable.
Sa rage se matérialisait dans les flammes bleues qui dansaient autour d'elle, consumant tout sur leur passage.
— Je vais te montrer ce qu'est un véritable enfer, murmura-t-elle, mais sa voix, chargée d'une haine viscérale, résonna à travers l'arène comme une sentence de mort.
Les spectateurs retinrent leur souffle tandis qu'Aiko bondissait sur Aiichiro à une vitesse fulgurante, sa silhouette enflammée traçant une ligne de lumière dans l'air.
Elle était devenue une comète de flammes bleues, prête à écraser son adversaire sous toute sa puissance.
— Ascension divine... Enfer Incandescent ! hurla-t-elle avec une fureur qui fit trembler les murs de l'arène.
Un dôme de flammes incandescentes enveloppa immédiatement l'arène, bloquant complètement la vue des spectateurs.
La barrière magique émit un bruit sourd, comme si elle luttait pour contenir cette vague de destruction.
Le sol se fissura sous la pression, et la chaleur devenait insupportable, même pour ceux qui observaient à l'extérieur.
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Mr. Ken, dans la section du personnel, fronça les sourcils, une lueur d'inquiétude dans le regard.
— C'est pas bon..., murmura-t-il, presque pour lui-même, ses yeux fixés sur l'arène cachée par les flammes.
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Dans les tribunes, Kurayami sentait une étrange pression peser sur lui, une pression qui semblait provenir des flammes d'Aiko elles-mêmes.
Ce n'était plus le même pouvoir qu'avant... c'était quelque chose de plus sombre, de plus destructeur.
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De son côté, Aiichiro luttait pour sa survie.
Utilisant toute sa vitesse et ses réflexes, il esquiva une première attaque d'Aiko, mais à chaque mouvement, la chaleur le consumait.
Ses poumons brûlaient à chaque inspiration, et ses muscles étaient à bout de forces.
Malgré toute sa maîtrise de la foudre, il sentait que ses efforts étaient inutiles.
Les flammes bleues d'Aiko étaient tout simplement trop puissantes.
Soudain, Aiko apparut juste devant lui, ses griffes enflammées prêtes à frapper.
Avant qu'il ne puisse réagir, elle planta son katana directement dans son ventre.
Un cri de douleur perça à peine le rugissement des flammes, mais Aiichiro se tordit de douleur, son corps secoué par l'impact.
Il tenta de se dégager, mais les griffes d'Aiko s'enfoncèrent encore plus profondément.
— Je vais te faire payer..., rugit Aiko, son regard empli de haine pure.
Sans hésiter, elle attrapa le bras d'Aiichiro et l'arracha violemment de son corps.
Le bruit des os se brisant résonna dans l'arène, suivi par le hurlement de douleur d'Aiichiro.
Le sang jaillit en grandes gerbes, mais Aiko n'y prêta pas attention.
Elle jeta le bras au sol comme un simple déchet, avant de donner un coup de pied si puissant à Aiichiro qu'il fut projeté contre le mur de l'arène, brisant plusieurs de ses os dans le processus.
L'impact fit trembler les fondations mêmes de l'arène.
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Dans les tribunes, les spectateurs étaient pétrifiés.
Le combat avait cessé d'être une compétition pour devenir une scène de torture.
Yusuke, les yeux écarquillés, murmura, sa voix à peine audible :
— Elle va le tué...
À côté de lui, Kurayami était tout aussi choqué, mais il ne pouvait pas détourner le regard.
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De l'autre côté de l'arène, les élèves d'Eldoria observaient la scène avec colère.
Chacun d'eux voyait en Aiko une menace, un monstre.
Tous, sauf Takeshi, qui regardait la scène avec un sourire satisfait.
— Incroyable..., murmura-t-il pour lui-même, ses yeux brillant d'intérêt.
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L'arène n'était plus qu'un champ de ruines.
Le sol était calciné, les pierres brisées, et le sang d'Aiichiro couvrait chaque recoin de l'arène.
Aiko, tremblante, haletait, vidée de toute énergie.
Ses flammes avaient disparu, laissant place à une jeune fille épuisée, presque décharnée.
Ses yeux, autrefois si brillants, étaient ternes, vidés par l'effort et la rage.
L'arbitre, choqué par l'intensité du combat, leva péniblement la main.
— Le combat est terminé... Le vainqueur est Aiko Enji !
Mais aucun applaudissement ne suivit.
Un silence pesant s'abattit sur l'arène, chaque spectateur paralysé par ce qu'il venait de voir.
Ce n'était plus un simple combat.
Ce n'était plus une simple démonstration de force.
C'était la rage, la destruction à l'état pur.
Kurayami, toujours figé, ne pouvait détacher ses yeux d'Aiko.
Ce qu'il venait de voir le laissait sans voix.
Son cœur battait la chamade, mais il ne savait plus quoi penser.
Aiko, elle, tourna lentement les talons, prête à quitter l'arène.
Mais la rage en elle n'était pas éteinte.
Elle bouillonnait encore sous la surface, prête à exploser de nouveau à la moindre provocation.
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Alors qu'elle sortait de l'arène, elle croisa Mr. Sato, qui la fixa intensément, son regard sérieux et pesant.
—Tu n'as pas intérêt à recommencer. Personne ne doit apprendre la vérité sur toi. murmura-t-il, sa voix pleine d'avertissements. Alors ne fais plus ça.
Aiko le regarda à peine, continuant son chemin sans un mot.