Plus féroce était, le roi de la jungle.
Son bourreau ravis étrangle
Encore et encore les habitants
Qui refusaient de s'acquitter de l'impôt.
Le chef lion était ferme nonobstant
Les pourparlers des sages nul ne se tirai chapeau.
C'était la terreur dans le petit royaume.
Frustré même le petit ne peut ronfler au chôme.
Les jeunes ne pouvaient se taire
Face à cette situation non téméraire.
Ils se rencontrèrent en cachette
Dans la taverne du renard le rusé.
Chacun essayait de miser
Son intelligence pour montrer sa facette :
« Il faut faire quelque chose » était leur leitmotiv.
Il manquait de cœur d'appliquer leur idée
Excepté le renard qui d'une manière émotive
Enfin décida ; de dissuader
Le maitre lion de son comportement.
Cette fois ci ; ce sera au-delà d'un arrangement.
Il alla voir hérisson ; le coiffeur.
Il demanda à ce dernier de lui raser la tête
Et d'y laisser trois crètes.
Chose facile que fit le hérisson avec ardeur.
Le lendemain très tôt le matin ;
Il se rendit chez le roi.
Marchant à petit pas rapide ; ses crètes se voient
Comme trois petites collines de loin.
Le lion était étonné de cette visite inattendue.
Rusé renard adressa au roi la belle des salutations :
« Je salue sa majesté dont la gloire est répandue
Dans tous les coins des forêts depuis des générations.
Seigneur des guerres nous ne cessons jamais
De chanter vos victoires. Votre courage
Est inégalable. Mêmes les papillons de l'alpage
Ne cessent de parler de votre main
Au-dessus de tout. Vous êtes le protecteur ;
Le sauveur et nous vous devons notre bonheur »
Le jeune roi était flatté par l'éloquence
De son visiteur dont les mots étaient en accidence.
Le jeune renard continuait toujours ces éloges.
Le roi clignait la tête de plaisirs
Ecoutant plus attentivement ces paroles d'anges.
« Dis-moi ce que tu désires »
Dit-il quand le renard eu fini.
Celui-ci sourire et dit :
« Que mon roi de cette jungle ne me dénie !
Oh votre altesse ! je prédis
Avec foi que je partirai de votre cour
Avec gain de cause.
Hier encore ; vous étiez notre idole.
Aujourd'hui vous êtes une nécrose.
A la place des arbres poussent des nécropoles.
Votre désir d'avoir plus est devenu une overdose.
Nonobstant nos pleurs ; nos cries
Vous vous sentez bien à l'aise.
Eh bien ! Mon roi que cela ne vous plaise
Ce sera la fin de votre règne si
Dans trois jours sur ma tête
Vous ne trouvez pas l'énigme
De ces trois crêtes.
Sachez que j'ai une parole ferme.
Vous ferez de même ce que vous voulez
De moi si vous les trouver. »
Le lion était surpris mais d'un ton sarcastique
Il dit : « Ainsi tu es le plus courageux
Parmi tes compagnons beau parleur !
Hum ! je te montrerai ma face sadique.
Je t'applaudis d'avoir franchis le Rubicon
Et c'est avec plaisir que je relève ton défi ; raton ! »
Le renard de son côté était calme
Sûr de son plan qui ne devait faillir
Car il était le seul à connaitre les énigmes.
Il savait qu'il ne devait être jaillir
De joie car le lion fera feu de tout bois
Pour percer son secret.
« Prudence vigilance ; ruse ces trois
Seront mes sobriquets et je serai prêt
Pour toute éventuelle attaque. »
Marmonnait-il tout bas sans panique.
Sans plus tarder ; il reprit le chemin
De sa taverne. Il s'empressait d'aller
Rencontrer sa dulcinée l'amour de son destin.