TROISIEME JOUR : JOUR DE LA SENTENCE
Le soleil ne put poser son regard
Sur la terre ; Dame renégate
Courut à la cour du roi sans crainte.
Elle conta le secret de son homme vantard.
Elle retourna ensuite discrètement chez elle
Quand elle eut fini son sale boulot avec zèle.
Le renard dormait toujours.
Il fut réveillé par les gardes du roi
Qui vinrent le chercher pour
Le conduire au palais. Le roi
Avait déjà ordonné qu'on rassemble
Tous les animaux de la forêt.
Que se passent-il tous tremblent
De peur. A dieu leur sort ; ils confiaient.
Les notables étaient présents
Tantes ; oncles cousins et cousines étaient présents.
Ils se hâtèrent au palais
Quand ils apprirent l'arrestation de leur familier.
Hélas ! Face à un problème inconnu ; ils ne peuvent y remédier.
Tout était calme. Le relais
Du silence par la voix du roi
Allait dissiper l'ambiguïté de l'histoire.
- Chères populations de mon noble
Royaume. Ne soyez pas frustré si un matin
De sitôt je vous convoque. Les propos anodins
D'un raté peuvent être subversifs et impardonnables
Pour un roi comme moi.
Etant donnez tout puisant qu'il se croit,
Il m'a défié alors il va récolter
Ce qu'il a semer.
J'ai les réponses à tes trois crêtes
Et sur un plateau ; je réclame ta tête.
Le renard répond : « Pourquoi se hâter ?
Ma tête si vous en n'êtes digne ; je vous l'offrirai.
Au cas contraire c'est moi qui vous prendrai
La tienne et les charognards seront ravis de déguster.
La chair fraiche du tout puissant roi.
Roi lion: Tu trouves à dire ! j'admire ton courage
Mais si tu savais ! je pleure ton outrage.
D'ici peu tu n'auras pas un mot à dire ; tu seras à moi.
Renard : Alors ne prolonger pas ce temps. Parler !
Venons-en aux faits.
Si j'échoue ! je me dirai : « bienfait
Pour moi. Qui ne risque rien n'a rien. Être scellé
Mener une vie de poltron ! Vaut mieux mourir
En combattant que de vivre esclave.
Aujourd'hui si je meurs je serai fier. Je n'ai pas péri
J'ai survécu ; je me suis libéré ; je suis un brave.
Ne vous retenez pas de cracher le morceau.
Je suis prêt à obéir à votre bourreau. »
Le roi dît "Je vous donne ainsi ce qui vous perdra ;
La vérité que cache vos crêtes.
La première est : « Il faut savoir se garder
De faire confiance à une femme ». Juste ?
Le renard répond : « Juste mon roi ! »
La deuxième : « Une meilleure amitié
Au jour du malheur dépasse une certaine parenté. »
Le renard dit: A ce rythme je serai à vous ; je crois.
Le roi: La troisième : « La mort ne vaut rien au moment du sommeil. »
Renard : Ma tête vous sera un trophée de chasse
Et pour toujours seront chantée vos prouesses.
Je partirai ; moi et mon orgueil
Car désormais je suis au déçu d'eux. Esclaves dépendants
Moi je suis un hommes libres indépendants.
La liberté ! la liberté c'est l'essence de ma vie
Je suis libre ! je vis !
Sans elle c'est vivre dans un sarcophage.
C'est une malédiction.
Quand la vie et la liberté sont en déphasage
La mort régulatrice est une bénédiction.