POEME : La femme esclave
Sous le soleil terrible et torride ;
Qui fait pleurer ta peau aride ;
Sous la pluie bavarde qui s'éparpille ;
Sous les larmes de tes yeux qui s'écarquillent
Abritant la mélancolie du noir d'un manoir ;
Oh femme ! toujours tu as supporté
Sans jamais riposter
L'égoïsme et l'anarchisme de ce manitou
Qui te mettait à la marge de tous.
Rappelle-toi ; homme à l'ordre.
La femme n'est plus une main à tordre.
Sa bravoure ; tous les jours
Comme l'univers, s'étend à l'infini.
Femme catalyseur de l'amour infini,
Ombre paradoxal comme celui de l'abat-jour
Noyau, cœur et poumon du foyer
Toujours ; elle ne fait qu'émerveiller.
Sa présence dans la cité s'avère nécessaire
Car elle sème une paix d'ataraxie nécessaire.
Homme sache ; lorsqu'on chemine à deux
Au cœur les mêmes ambitions
Loin va-t-on sur la route des solutions.
La femme est une cavalière
A vrai dire une chevalière
Dont tu dois faire l'apologie
Défense honorifique
Suivant sa généalogie
Contre son mal endémique.