DEUXIÈME JOURNEE APRÈS LA VISITE DU RENARD
Cette journée fut particulière.
La maison de renard était
Triste ce jour-là. C'était une lanière.
C'était dure pour lui ; c'était amère.
Jeune amant éperdument amoureux
Avait du mal à voir
La tête que se faisait sa dulcinée. Furieux ;
Il était contre lui-même mais il n'a pas le choix.
Il se disait qu'il doit garder son secret
Pour lui seul et très discret.
Il sortit de sa taverne le temps
Que sa dulcinée recouvre tous ses sens
Et oublie leur petite dispute en suspens.
Bonne actrice dans son jeu pendant
Tous ce temps garda la même mine.
Jamais son marie ne doit la voir souriante.
Le soleil cherchait le chemin de sa tente
Quand revint le renard épines
Aux pattes ; il ne pouvait rentrer
Dans sa propre maison à cause
De sa femme. Quelle excuse
Devrait-il trouver pour calmer
Celle-ci ? Hélas il n'avait aucune idée ;
Il n'a pas le choix il doit dire la vérité
Si sa femme ne laisse pas tomber l'affaire.
Fou amoureux et de peur de perdre sa perle ;
Il ne pourra pas se taire.
Sa dulcinée toujours embrumé ne parle
Plus. Elle est sourde muette aux paroles de son mari.
Monsieur le renard dit :
« Ma chérie ; je t'aime de tout mon cœur
Et je ne peux accepter qu'une dispute
Sème le discord entre nous deux.
Nos cœurs en souffrent dans cette lutte.
Je la mettrai fin. Je vais te dire la vérité. »
Dame renard "Alors dit le moi, que la vérité soit prométhée"
Renard" Trois conseils de sage que détenait
Mon arrière-grand-père furent donnés
A mon père par mon grand-père. Alors qu'il voulait
Donner son dernier soupir ; il s'efforça de me donner
A son tour ses trois conseils.
Aujourd'hui ce sont les énigmes de mes trois crêtes
Que le roi lion doit deviner ou battre en retraite.
Le premier en te le disant sera sans pareil
La meilleure trahison contre moi-même :
« Il faut savoir se garder de faire confiance à une femme. »
Voici mon premier secret. Ensuite : « une meilleure amitié
Au jour du malheur dépasse une certaine parenté. »
Pour finir : « la mort ne vaut rien au moment du sommeil. »"
Le renard se confessa ainsi à sa femme
Ignorant son esprit infâme.
Il venait de se condamner. Les représailles
N'allait plus tarder.
La nuit couvrit son enveloppe noire
A la forêt. Le renard était un peu taraudé.
Par contre il était en joie
De voir sa femme satisfaite.
Ce sera une nuit parfaite
Aux petites claires de la lune ;
Il admirait sa chère fortune
Rayonnante. L'éclat d'un beau sourire
Sur ses douces lèvres.
Cela lui donne le mal de la fièvre
D'amour. Sourire ! sourire !
Le parfum de ses beaux rêves
Se sentaient malgré qu'elle dormît sans trêve.