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Chapter 3 - Votre souffrance est là mienne

PREMIERE JOURNEE APRES LA VISITE DU RENARD

Le soleil venait déjà se réveiller

De son sommeil nonchalant.

Marchant à petit pas lent ;

Il commençait à poser son regard émerveillé

Dans la forêt joyeuse.

Les petits oisillons battaient leurs ailles pieuses.

Mais le roi était plus matinal

Sa nuit fut horrible, cauchemardesque et infernale.

La face très sombre mêlée de colère

Et de fatigue de toute la nuit ; il n'a guère

Fermé les yeux. Il dû réfléchir

Pour trouver un exutoire

Afin de se débarrasser de son toit

Ce parasite renard.

Il rugit de toutes ses forces

Et proliféra des injures féroces

A l'endroit du renard qu'il qualifiait de bâtard.

Son amie l'hyène la maligne ; la saprophyte

Ayant entendu les rugissements de son hôte

Accourue de toute hâte pour offrir ses services

A son maitre. Pas peine perdue au moment propice ;

Elle s'adressa au roi : « votre majesté

Excusez mon importunité

Si je veux savoir ce qui vous chagrine

Un si beau matin arrosé de douce lumière

Bénigne. Vos rugissements mettent en poussière

Le courage de ses habitants de vivre. Epine

Au cœur ; j'ai mal de vous voir dans un pareil état

Votre souffrance est la mienne. Si vous êtes malades

Je le suis également car des miettes de votre plat

Je trouve ma salade.

Je suis entièrement à votre service

Si d'une quelconque manière ; je peux

Vous aidez. Sachez qu'à vos côtés ; je veux

Être. Je me montrerai efficace. 

Qu'il vente ou qu'il pleuve

Dans vos rangs ; il n'y aura pas d'entrave.

La victoire ! Et le sang de vos ennemis seront déferlés. »

Aussitôt fini de parler le roi lui dit : « Va m'appeler

En toute discrétion la femme de ce ignare,

De cet impoli de renard. »

A vos ordres votre majesté !

Je ne vous ferai pas répéter.

Car je m'en voudrai de le regretter.

L'hyène partie tout en courant.

Elle s'enfonça dans la forêt et disparue

Au bout de quelques minutes. Flairant

De gauche à droite ; la femme est apparue

Au zénith au bord du fleuve.

La jeune fauve

Se désaltérait ; doucement l'hyène

L'aborda : « Je te salue de la part du roi

Première beauté de ce royaume au méritoire

De rencontrer en personne

Sa majesté notre sauveur. »

Dame renard ne compris ; elle tourna béatement

Son regard vers son interlocuteur.

Elle rétorqua « c'est un quiproquo vraisemblablement

Ce n'est pas moi.

Oh madame si ! C'est le roi

Qui m'envoie vous appeler de toute urgence.

Je ne dois pas un centime au roi. Que me veut-il ?

Madame ne soyez pas de mauvais profil.

Mais sachez ce sera au-delà de votre clairvoyance.

Après les maintes explications de l'hyène

A accepter cette chance ; elle ne freine

Pas. Les herbes ; les pattes les balayaient

Sur leur chemin pour le palais.