Mathis Johnson
- Comment ça tu es marié ? Tu as épousé cette pauvre fille Mathis ?
- Déjà, tu baisses d'un ton avec moi Maëlle. Je ne crois pas te devoir une explication.
- C'est pour me blesser que tu fais ça ? C'est parce que j'avais refusé ta proposition de mariage ? Tu veux me punir Mathis ?
- Arrête de croire que tout tourne autour de toi très chère. Lucia, je l'aime. Cela n'a rien contre toi.
- Tu mens. Je suis sûre qu'elle joue un rôle. Ce ne serait pas la première fois que tu en aies recours à de telle stratagème d'ailleurs.
- Pourquoi je l'ai épousé alors ?
- Si telle est la vérité.
- Je peux t'envoyer mon certificat de mariage si tu y tiens. Mais sache Maëlle que, Lucia, ma femme n'est pas l'une de ces bimbos avec lesquelles je pavanais juste pour être vu. C'est ma femme. Celle à qui j'ai offert cette bague et mon nom. Tu la respectes dorénavant. Si c'est elle qui porte mon nom et pas une autre, il y a bien une raison. Et c'est exactement celle que tu refuses d'accepter. Elle est la seule qui en vaille la peine.
- On va voir ce que ta stupide femme va penser face aux petites vérités que je vais lui révéler sur nous.
Elle pris la direction de la salle, prête à en découdre. C'est Lucia qu'elle s'en va chercher aussi déterminée, je suppose. Mis hors de question que je la laisse faire. Je l'attrape par le bras et la force à s'immobiliser.
- Si un jour tu t'approches de ma femme, ne t'étonne pas de ne pas me reconnaître par la suite Maëlle. Je te préviens. Tu n'as pas idée de jusqu'où je pourrais aller pour cette femme. Ton petit monde s'écroulera comme un château de carte à la minute même où tu serais passée à l'acte.
Elle me fixe dans les yeux histoire de montrer qu'elle n'a pas peur de moi. Pourtant, elle devrait. J'ai su ce qu'elle a toujours fait par le passé. Jusqu'à lors, je ne réagis pas. Mais, si un jour, elle ose s'en prendre à Lucia, elle le regrettera. C'est certains.
Je regarde par dessus ses épaules. Lucia semble être à ma recherche. Je lâche le bras de Maëlle presqu'au même moment qu'elle arrive et je lui propose de partir. De tout le trajet, elle m'ignore complètement. Sa réaction me blesse. Elle a dû penser que je m'étais éloigné avec Maëlle car il y a quelques choses entre nous. Même après que je lui ai expliqué le contraire, elle a des doutes.
Ses yeux me sondent. Ils sont à la recherche d'indices prouvant que je mentais sûrement. Elle ne me croit pas. Je la comprends, en fait. Pas plus tard qu'hier je lui parlais mal. Je lui en faisais voir de toute les couleurs. Et aujourd'hui je lui fais une déclaration qui moi même, me dépasse. C'est difficile à croire. Et pourtant, je suis sincère. J'avais beau nier l'évidence. Mais cette femme, elle a chamboulé ma vie. Et pas des moindres.
Je quitte le lit et avance vers elle de pas indécis. Non pas parce que je ne suis pas sur de mes sentiment pour elle en ce moment. Mais plutôt parce que j'ai peur qu'après toutes ces mauvais traitements que je lui ai infligés, de me faire rembarrer. Ce ne serait que mérité après tout.
Une main posée de part et d'autre de son corps collé contre le mur de notre chambre, ma tête est restée inclinée en sa direction mais à mi chemin, mon souffle lui bombardant le visage, j'hésite à finaliser mon geste alors que tout dans ma tête me crie de l'embrasser. Mon cœur s'emballe lorsque je ressens son regard pour une fois timide fuir le mien.
- Lucia, regarde moi. Je suis tombé amoureux de toi. Il n'y a pas à chercher plus. Tu m'entends ? Je t'aime.
- Tu m'aimes ? Comment ? Depuis quand ? Ne raconte pas n'importe quoi Mathis. Cela devient ridicule en fait.
- Oui, je t'aime Lucia.Tu sais, l'amour vient sans raison. Il n'y a pas de restrictions de classe ou de caste. Il ne se mesure pas par l'âge. Et il ne vient pas avec l'argent d'ailleurs. Sinon, cela n'aurait pas attendu aussi longtemps pour me tomber dessus. De l'argent, je n'en manque pas. Ce n'est ni par la beauté non plus. Tu es une déesse. Il y a peu de femme qui peuvent se tenir devant toi et prétendre être la plus belle. C'est juste un destin... Et toi, tu es le mien.
- Hmmmm !
- Je pourrais tout te dire. Mais c'est sur que je ne ferais que répéter ce que d'autres avant moi t'ont surement dit. Alors je...
- Sais tu au moins ce que signifie "amour" Mathis ? Elle me coupe. Parce que si tu le savais, tu ne serais pas devant moi à me parler d'amour après avoir flirté avec une autre fem...
Je capture ses lèvres et évite par la même occasion qu'elle ne répète n'importe quoi. Elle ne participe pas. Elle ne m'arrête pas non plus. Je force une ouverture entre ses lèvres. Elle s'accroche.
- Si mes mots ne parviennent pas à te convaincre, laisse moi le faire avec mes baisser et mes caresses. Laisse moi te montrer à quel point mon corps, mon cœur, mon âme... Tout de moi te cherche Lucia. Je me suis retrouvé avec toi à mes côtés. Je t'aime à un point tel que je serai prêt à tout pour que tu m'acceptes... pour de vrai cette fois.
- Comme me piéger de nouveau.
Je déglutis machinalement alors que mon cœur se resserre en étau.
- Non.
- Hmmm ! C'est là sa seule réponse.
- Je ferai tout ce que l'amour ui déborde en mon cœur me dictera. Ce ne sera que pour te combler de bonheur... ce bonheur que tu mérites. Et non par orgueil ou préjugés.
Ma main droite glisse le long de son dos. Je fis une douce pression sur elle et l'attire d'autant plus à moi. Petit à petit elle se laisse ailler et s'abandonne à moi les yeux fermés. Sentir la douceur de sa peau lorsque les pulpes de mes doigts glissent le long de sa colonne me fascine. J'ai envie de faire doucement mais ce désir qui me consume depuis si longtemps m'en empêche.
Je la soulève avec fougue. C'est tout naturellement qu'elle enroule ses jambes autour de ma taille. Je manque de tomber alors son dos est allé heurté le mur. On s'arrête pour se regarder un court instant avant de reprendre de plus belle.
Un à un ses vêtements quittent son corps, la laissant en sous vêtements uniquement. Elle ne portait ps de soutien gorge. Juste une petite culotte en dentelle blanche. Je m'arrête pour l'admirer un court instant avant que les miens suivent tout bonnement. Ce qui se passe entre nous en ce moment est bestial. Les mots n'ont pas vraiment leur place. Le désir grandissant qui anime sont regard me suffit. On se mange la bouche goulûment. Nos souffles haletantes et le grésillement de la porte sur laquelle on s'est appuyé se sont synchronisés.
Un moment elle posa pieds au sol et s'abaisse à ma taille. Elle ne me laissa nullement le temps de deviner ses intentions que mes bijoux de famille se faisait laper à ses soins tout en appliquant une douce caresse à leur pilier. Je rogne à chaque fois qu'elle s'applique sur mon gland. Elle finit par le prendre dans sa bouche en aspirant comme si elle voulait traire son jus d'un coup. Sentant la jouissance venir, je la fis se relever et la met face contre la porte. Glissant mes doigt jusqu'à ses lèvres, je tire sur sa culotte que je fis basculer sur le côté. Elle se penche un peu en avant et son trou se retrouve exposer. Comme elle est toute offerte, alors je me glisse en elle aisément. Je la culbute proprement au point de sentir ses jambes defaillir. Alors je la soulève pour la poser sur le lit.
- Je t'aime. Accordons une chance à notre mariage, je lui dis alors que je l'embrassais.
- Notre contrat tu voulais dire ?
Sa phrase vient jetter un froid entre nous. Elle a raison. Rien de ce qui commence mal n'aboutit à quelques chose de bien si les paramètres n'ont pas été redéfinis. En fin de compte c'est simple, la personne que vous méritez est celle qui, ayant la liberté de choisir, se rapproche de vous, vous apprécie et vous consacre son temps et ses pensées. Avant, je ne l'avais pas compris ainsi. Je n'en étais pas conscient non plus. Il y a qu'avec Maëlle que j'ai eu une relation sérieuse. Et là encore, je n'ai jamais vécu les choses de cette façon... avec cette intensité. Avec Lucia, c'est un sentiment nouveau qui nait. Et j'aime ce que je ressens. Et pourtant je ne lui ai pas laissé le choix.
- Divorçons alors ? Je lâche d'une traite.
- Par... Pardon !
La surprise et l'effroi que je lis dans son regard m'arrache un sourire. Cela prouve qu'elle s'est sûrement attaché à moi et a peur, elle aussi de me perdre. Ce n'est peut être pas vraiment le cas. Mais c'est rassurant de le penser.
- Ce n'est pas ce que tu crois Lucia. Tu viens d'énoncer un fait poignant et tu as raison. Tu mérites mieux comme début. Alors divorçons. Je t'accorde donc ta liberté.
- Tu as repété plus d'une fois que l'on ne pouvait se permettre de divorcer car les journalistes te tomberont dessus. Tu as à peine retrouver ta tranquillité avec eux que tu veux déjà y renoncer ? Je ne comprends pas. Tu dis m'aimer. Tu... tu... tu me fais... ensuite tu veux divorcer.
Elle rit jaune.
- Tu recherches quoi à la fin ? C'est quoi le but Mathis ? Te débarrasser de moi.
Sa voix tremblait. Son regardait s'était assombri. Elle m'a très mal comprise en fait. Moi, tout ce que je veux c'est lui laisser la possibilité de choisir par elle même. Je ne la quitte pas. Juste que si on doit être mari et femme, c'est parce qu'elle l'aurait voulu. Plus question d'un contrat entre nous.
Quand je repense à ce que j'ai fait pour la contraindre à m'épouser, j'ai un haut le cœur. Avec tout ce qu'elle a vécu par le passé, je n'aurais jamais dû en rajouter moi aussi. Ce n'était pas censé être un vrai mariage, mais je suis tombé amoureux. J'ai fait des promesses que je compte bien tenir.
Je lui ai expliqué dans les moindres détails les raisons du divorce. Elle semblait enfin capté.
- Mais... pour... pourquoi ? Tu... On n'aura pas besoin de divorcer maintenant. On a un deal. Tu m'aides et je t'aide en retour. Alors...
- C'est l'unique raison pour laquelle tu voudrais rester mariée avec moi ?
- Je...
- Mathis ! Mathis ! Mathis ! J'entendis quelqu'un m'appeler. Où est ce que tu es ? Tu n'es pas à l'entreprise. J'ai déjà appelé là bas. Alors montre toi... Je sais que tu es là.
Plus la voix se rapprochait, plus je pouvais identifier son propriétaire.
- Merde ! Je remets mon caleçon.
- Quoi ? Demande Lucia paniquée.
- Il y a ma mère qui monte.
- Ta mère ! Elle s'affole. Tu n'as jamais mentionné... Merde alors ! Quel genre de mère tu as ? Sait elle qu'on...
Elle enfile ses vêtements n'importe comment.
- Cette partie de notre mariage il n'y a que nous et nos avocats qui en sont au courant Lucia.
- Elle va nous griller, elle panique. Les mères ont le flair pour ça. Tu ne m'as jamais parlé de ta famille. Je ne pensais pas que t'avais une mère moi. Elle va nous percer à jour.
- Non. Calme toi. Normalement, ma mère est de passage quand elle vient. Elle ne va rien capter.
- Ce n'est pas aussi facile de mentir à ta mère comme on le fait avec les journalistes Mathis. On fait chambre à part je te signale. Combien de temps cela prendra avant qu'elle ne découvre tout ?
- Ta porte est fermée, n'est ce pas ? On va descendre la retrouver. Je refferme la mienne en partant. Pour le reste, on avisera plus tard. On la tiendra occupée pendant qu'Andrew et Lopez vont tout arranger.
Elle me suit les jambes toutes flageolantes. On dirait qu'il n'y a qu'avec moi que madame est grande gueule. Tout ça m'amuse.
A peine sortis, on tombe sur maman dans le couloir. Elle s'appretait à toquer à la porte de ma chambre. Dès qu'elle me vit, elle me tombe dessus tout en me tirant les oreilles comme quand j'étais gosse.
- Donc, tout le temps que j'entendais que tu étais marié à la télé c'était donc vrai ?
- ...
- Et je t'appelle, tu as le culot de me snober. Cette histoire de fiançailles je pensais que c'était pour faire taire les mauvaises langues. Donc c'était vrai. Tu as épousé cette femme... quelconque ? Elle analyse Lucia de la tête au pied.
- Madame je...
- Toi, tu te tais. Je parle à mon fils, l'interrompit maman.
- Avec tout le respect que je te dois mère, Lucia, c'est ma femme. Alors respecte la. Je n'ai pas attendu que tu me choississes la personne avec qui je devrais partager ma vie. Je duis adulte.
- Tu es un grand garçon. Et tu prends tes décisions. C'est bien. Maintenant, envoie Lopez me chercher mes bagages dans la voiture. Je m'installe ici. J'ai entendu dire que ce mariage ce n'est que du pipo. Je voudrais vérifier de moi même, elle fixe méchamment Lu qui me fixe à son tour comme pour m'appeler au secours.
Et bien ! Ça, ce n'était pas prévu pour si tôt. J'espérais avoir le temps de convaincre Lucia que l'on sauve notre mariage. Avec maman dans les parages, cela s'annonce difficile. Ça va grave barder.