LERRIN
Le lendemain matin où Suhle avait révélé son talent pour passer inaperçue, ainsi que sa capacité à se faufiler à travers un campement animé — même devant des gardes —, Lerrin s'était réveillé avec une démangeaison sur la peau, quelque chose qui lui donnait envie de rouler des épaules ou de se gratter derrière l'oreille. Il ne pouvait pas s'en débarrasser. Cela le rendait nerveux. Il était donc déjà tendu avant de réaliser qu'il avait dormi toute la nuit sans aucune nouvelle de leur tentative d'assassiner le Chat.
Il envoya l'un des gardes trouver Hern et le faire venir pour un rapport, puis il marcha de long en large. Le fait qu'ils ne soient pas revenus était-il bon signe ou mauvais signe ? Et était-ce la seule raison pour laquelle il se sentait si tendu ? Ou était-ce à cause de Suhle ?