Chereads / Resident evil : L'avènement d'un monstre / Chapter 53 - Chapitre 52 : Plus facile que prévu

Chapter 53 - Chapitre 52 : Plus facile que prévu

Alors que Tintin et moi terminions de sécuriser le centre de recherche, des bruits de pas pressés retentirent dans le couloir. Je levai la tête, intrigué, et vis Chris entrer dans la salle principale, suivi de Sophie et d'une trentaine de soldats en vie, bien que visiblement éprouvés par les événements. Certains avaient des vêtements déchirés, d'autres montraient des signes de blessures mineures, mais ils étaient là, armés et prêts à se battre malgré tout.

« Et voilà, boss, mission accomplie, » déclara Chris en se dirigeant vers moi avec un sourire fatigué. « Une trentaine de soldats encore valides, et Sophie a bien joué son rôle pour les convaincre de nous suivre. »

Sophie, qui se tenait près de Chris, hocha la tête, un sourire timide sur son visage. « C'était grâce à votre ordre et au badge. Ils ont compris que suivre Chris et moi était leur meilleure option. »

Je hochai la tête, satisfait. « Bon travail à tous les deux. » Je me tournai ensuite vers Tintin, qui surveillait silencieusement la pièce.

« Tintin, » appelai-je, attirant son attention. « Tu vas rester ici et veiller sur les survivants. Assure-toi que tout le monde soit à l'abri et commencez à organiser une défense si jamais ces créatures reviennent. »

Tintin posa une main sur son fusil et hocha la tête avec une gravité exemplaire. « Compris, Monsieur. Aucun monstre ne passera. »

Je posai une main sur son épaule massive. « Je compte sur toi. »

Me tournant ensuite vers Chris, je remarquai un léger éclat d'hésitation dans son regard. Ses yeux dérivèrent brièvement vers Sophie, qui discutait avec un groupe de soldats. Elle ne semblait pas remarquer son attention, absorbée par son rôle de coordonnatrice. Je toussotai légèrement, tirant Chris de ses pensées.

« Chris, » dis-je avec un sourire. « Tu viens avec moi. On a encore des affaires à régler au manoir. »

Il redressa la tête et hocha rapidement. « Bien sûr, Gérald. » Il jeta un dernier coup d'œil à Sophie, qui lui adressa un sourire distrait sans comprendre l'échange, puis se retourna vers moi, prêt à partir.

Alors que nous avancions prudemment vers le manoir, scrutant chaque recoin pour éviter une autre surprise, je jetai un coup d'œil vers Chris et remarquai son air légèrement distrait. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres.

« Alors, Chris, » commençai-je, d'un ton taquin. « Mademoiselle Sophie aurait-elle tapé dans l'œil de notre cher héros ? »

Chris grogna, visiblement pris au dépourvu. « Gérald… Sérieusement ? Concentre-toi sur la mission. »

Je ne pus m'empêcher de rire légèrement. « Allez, ne sois pas gêné. Tu sais aussi bien que moi qu'on peut gérer Alexia sans problème avec ce qu'on a sous la main. Alors détends-toi un peu et parle-moi. Si tu veux, je peux organiser une petite rencontre pour toi. »

Il roula des yeux en secouant légèrement la tête, mais je vis un léger sourire se dessiner sur son visage. « Tu ne lâcheras jamais, hein ? »

« Absolument pas, » répondis-je en riant, avant de tirer sur une caméra dissimulée dans un angle de mur. La caméra explosa en une pluie d'étincelles.

Chris, saisissant l'occasion, brisa une autre caméra plus loin d'un coup précis de son arme de poing. « Je vois que tu n'as pas perdu tes vieilles habitudes, Gérald. Toujours à détruire ce qui nous surveille. »

Je haussai les épaules, un sourire en coin. « On ne sait jamais. Mais revenons à toi et Sophie. Tu comptes vraiment attendre ? »

Chris soupira, mais son ton était plus léger cette fois. « D'accord, j'avoue. Elle me plaît bien. Elle est intelligente, courageuse, et elle a une douceur que je n'ai pas vue chez beaucoup de gens ces dernières années. Mais… ce n'est pas le moment. On est en pleine mission, et j'aimerais la revoir dans un cadre un peu moins... apocalyptique. »

Je lui donnai une tape amicale dans le dos. « C'est tout ce que je voulais entendre, mon vieux. On finit cette mission, et je m'assure qu'elle soit invitée à notre prochaine réunion, dans un cadre beaucoup plus calme. »

Chris hocha la tête avec un sourire sincère. « Merci, Gérald. Allez, concentrons-nous. Alexia doit bien se marrer là-dedans, mais elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. »

Hormis quelques pauvre âme qui ont été momifié et quelques chiens zombies, rien de particulier ne semble titiller mon interêt et nous arrivons rapidement au manoir.

Le manoir Ashford se dressait devant nous, une structure imposante et austère, dominée par une architecture gothique. Les pierres grises étaient maculées par le temps, et des gargouilles sculptées surplombaient les corniches, ajoutant une touche sinistre à l'endroit. L'air était lourd et poussiéreux, un mélange de moisissure et de pierre froide.

En entrant dans le hall, nos pas résonnèrent sur le sol en marbre fissuré. Les portraits des membres de la famille Ashford décoraient les murs, leurs visages aristocratiques fixant le vide avec une froideur glaçante. L'endroit, bien que délabré, avait conservé une grandeur sinistre, témoin des jours de gloire passés de la famille. Une grande horloge cassée marquait le centre de la pièce, et un lustre poussiéreux pendait au plafond, oscillant légèrement sous l'effet d'un courant d'air inexpliqué.

Je soupirai, jetant un coup d'œil aux portraits, plus par curiosité que par intérêt réel. « Je me demande si Alexia a un nouveau type de virus qui pourrait m'aider à retrouver une partie des capacités que j'avais avant. »

Chris me lança un regard amusé, un sourire en coin. « J'espère pour toi, Gérald. Tu nous as tellement améliorés que c'est un peu injuste que tu sois le plus faible. »

Je levai les yeux au ciel et lui adressai un doigt d'honneur sans dire un mot, ce qui le fit éclater de rire.

Soudain, un grondement mécanique résonna dans le hall, et un mur sur notre droite s'ouvrit lentement, révélant un passage secret. Une ombre massive se dessina dans l'ouverture, et une créature imposante émergea. C'était un Tyran de première génération, mais modifié. Son corps massif était couvert de cicatrices et d'excroissances, et ses mains, remplacées par d'énormes masses osseuses, semblaient prêtes à écraser tout sur leur passage.

Je soupirai, jetant un regard désabusé à la créature qui avançait vers nous, ses pas lourds résonnant dans le hall. « Sérieusement ? »

Chris haussa les épaules, un sourire moqueur aux lèvres. « On dirait qu'Alexia n'a pas grand-chose de neuf à nous offrir. Elle recycle des vieux modèles. Pathétique. »

Je fixai la créature, réfléchissant rapidement. « Alors, tu veux t'en occuper physiquement, ou on le plombe ensemble ? »

Chris bâilla exagérément et s'appuya contre un mur, l'air détendu. « Vas-y, éclate-le avec ton magnum. Si jamais il y a un imprévu, je m'en chargerai. »

Je levai les yeux au ciel. « Fainéant » répondis-je en riant, avant de dégainer mon magnum. Je visai son cœur exposé et tirai, la balle perçant la chair dans un bruit sourd. Mais au lieu de tomber, le Tyran vacilla légèrement, et une excroissance végétale jaillit de son torse, protégeant son cœur de mes tirs suivants. Le sang qui giclait de ses blessures s'enflamma brièvement, illuminant la pièce d'une lumière sinistre.

Mon sourire s'élargit. « Eh bien, peut-être qu'il y a finalement un espoir pour ce modèle, après tout. »

La créature se mit à charger, balançant ses énormes masses osseuses avec une force brutale. J'esquivai de justesse, ses coups fracassant le sol et envoyant des éclats de marbre voler dans toutes les directions. À chaque esquive, je tirai une balle supplémentaire, visant les points faibles que je pouvais repérer, mais les excroissances continuaient à protéger son cœur.

Le Tyran balança l'une de ses masses dans ma direction, et je plongeai sur le côté, roulant pour éviter l'impact. Le sol où je me trouvais quelques secondes plus tôt était désormais un cratère fumant. « Tu veux bien arrêter de détruire le hall ? » criai-je à la créature, plus pour moi-même que pour elle.

Après plusieurs minutes d'un combat tendu, où le Tyran se montra plus résistant que je ne l'aurais cru, j'enchaînai une série de tirs bien placés sur ses articulations, le forçant à ralentir. Finalement, il s'écroula lourdement sur le sol, son corps déchiré mais toujours en vie.

Je m'approchai prudemment, tirai une dernière balle dans son bras pour m'assurer qu'il ne pouvait pas riposter, puis le touchai pour le capturer dans mon usine.

Je me redressai, essuyant la sueur de mon front, et regardai Chris qui était toujours appuyé contre le mur, un sourire amusé sur le visage. « Voilà, problème réglé. Et un nouveau modèle à analyser pour notre équipe scientifique. »

Chris hocha la tête, impressionné malgré lui. « Eh bien, au moins, ce combat t'aura permis de te dégourdir un peu. »

Nous parcourûmes rapidement le rez-de-chaussée sans rien de notable, bien que l'atmosphère oppressante du manoir rende chaque pas plus lourd. Finalement, nous gravîmes l'escalier principal pour atteindre l'étage supérieur. Là, un poste d'accueil désaffecté se dressait devant nous, avec un corridor menant à un bureau richement décoré.

Les boiseries sombres, le tapis luxueux et les tableaux aux cadres dorés transpiraient l'opulence et la prétention des Ashford. Une large fenêtre donnait sur une bâtisse extérieure, perchée comme une forteresse surplombant le manoir.

« On dirait qu'il reste un étage à explorer, » dis-je en observant l'ordinateur posé sur le bureau. Mon regard glissa vers un bouton discret intégré à la surface. Par curiosité, j'appuyai dessus, et immédiatement, une horloge de grand-mère massive dans un coin de la pièce se déplaça lentement, dévoilant un passage secret.

Chris, derrière moi, soupira en croisant les bras. « Sérieusement ? Encore un passage secret ? Ils en raffolent chez Umbrella, ou quoi ? C'est comme une obsession. Chaque manoir, chaque labo… des passages secrets partout. »

Je haussai les épaules avec un sourire moqueur. « Ce sont les dirigeants d'Umbrella. Ils doivent compenser leur manque de personnalité avec des trucs dramatiques. »

Chris éclata de rire, mais son sourire s'élargit lorsqu'il posa une question avec un ton provocateur. « D'ailleurs, Gérald, t'en as un, toi aussi ? Dans ton bureau d'entreprise ? Une pièce secrète ? »

Je lui lançai un regard malicieux, laissant un silence planer juste assez longtemps pour piquer sa curiosité. « Bien sûr. Une pièce secrète très spéciale. J'y emmène Jill, évidemment. »

Chris devint rouge comme une tomate, son expression passant rapidement de l'incrédulité à une gêne palpable. « T'es sérieux, là ? » balbutia-t-il en se massant l'arrière de la tête.

Je me mis à rire franchement, appréciant sa réaction. « Détends-toi, Redfield. Je plaisante… enfin, à moitié. »

J'arrete de le taquiner en affirmant que c'était juste une blague.

En avançant dans le passage secret fraîchement révélé, le corridor sombre et étroit nous mena vers la bâtisse visible depuis la fenêtre. À travers les interstices des murs, je pouvais apercevoir la silhouette d'Alexia se découpant contre la lumière à l'intérieur. Sa posture rigide et l'expression de son visage, même de loin, trahissaient une peur évidente.

Je pointai la fenêtre à Chris, un sourire amusé aux lèvres. « Je crois qu'on a réussi à terroriser notre hôtesse. »

En entrant dans la bâtisse, Alexia nous accueillit d'une manière qui nous surprit tous les deux. Elle leva lentement les mains en l'air, signe évident de reddition. Ses traits, d'ordinaire empreints d'arrogance, étaient désormais marqués par la peur et le désespoir.

« S'il vous plaît, » implora-t-elle d'une voix tremblante, ses yeux cherchant un brin de compassion dans les miens. « Je sais que j'ai tenté de vous tuer... Mais je vous en supplie, ne me prenez pas cette île. J'ai besoin de temps pour soigner mon frère. C'est tout ce que je demande. »

Je croisai les bras, laissant mes mots tomber comme une lame. « Soigner ton frère ? Comme tu t'es occupée de ton père ? » dis-je, ma voix emplie de reproche. « Je sais ce qu'il est devenu. Nosferatu. Une abomination. Et je l'ai achevé. »

Les mots eurent l'effet d'une gifle. Elle recula légèrement, une lueur de rage et de douleur dans ses yeux. « Non, ce n'est pas vrai ! » hurla-t-elle, sa voix oscillant entre la colère et le désespoir. « Père était une erreur, un échec génétique qui n'aurait jamais dû exister. Il a sali le nom des Ashford, et il ne méritait pas de vivre ! »

Je levai une main pour l'interrompre, ma voix devenant plus ferme. « Alexia, calme-toi. Je ne m'intéresse pas à vos drames familiaux. Je ne suis pas là pour juger vos choix, aussi monstrueux soient-ils. » Mon regard se durcit alors que je m'approchai lentement. « Mais cette île, toutes ses ressources, et tout ce qu'elle contient... tout cela m'appartient désormais. »

Elle recula d'un pas, mais je continuai à avancer. « Cela dit, je ne suis pas sans cœur. Si ton frère est en vie, je peux le soigner. Mais il vivra sous ma supervision. Toi aussi, d'ailleurs. »

Sa colère se transforma en panique, et je vis sa peau commencer à prendre une teinte verdâtre, une réaction instinctive au stress. Avant qu'elle ne puisse tenter quoi que ce soit, mes lianes jaillirent de mon corps, entourant sa taille et ses bras pour l'immobiliser.

« Ne te débats pas, Alexia, » dis-je doucement mais fermement, mes yeux plantés dans les siens. « Je ne te veux aucun mal. Mais toi et ton frère avez besoin de mes soins autant que cette île a besoin de renouveau. Laisse-moi faire. »

Son corps se tendit une dernière fois avant de s'affaisser, son souffle ralentissant alors qu'elle perdait connaissance. Je la maintins un instant, puis je la stockai dans mon usine, confiant qu'elle serait sous la supervision stricte de Marcus et des autres scientifiques.

Chris, qui était resté en retrait jusqu'alors, me regarda en secouant la tête, un sourire sarcastique sur les lèvres. « Fourbe, Gérald. Vraiment fourbe. »

Je me redressai, ajustant les restes de ma chemise déchirée, et lui répondis avec un sourire en coin. « Je préfère appeler ça de la précaution. Tu sais aussi bien que moi qu'elle aurait tenté un autre coup tordu. Je lui ai juste enlevé l'option. »

Chris haussa un sourcil, croisant les bras. « Et son frère ? Tu comptes vraiment le soigner ? Ou c'est juste une manière de montrer que tu es... moins monstrueux qu'elle ? »

Mon sourire s'adoucit légèrement, et je posai une main sur son épaule. « Je ne suis pas un monstre, Chris. Si je peux les sauver et les ramener à une existence normale, je le ferai. Mais sous mes règles. Si je dois construire un monde meilleur, alors personne n'y sera laissé derrière. Pas même ceux qui ont perdu leur chemin. »

Chris hocha lentement la tête, un respect tacite dans son regard. « T'as peut-être raison. Mais fais attention. Avec des gens comme elle, on ne sait jamais. »

 

« C'est terminé à l'instant où elle est allée dans l'usine. Tu sais bien que mon pouvoir est pire qu'une secte quand il s'agit de convertir les gens, » déclarai-je en montant les marches avec un sourire taquin.

Chris éclata de rire, secouant la tête. « Le pire avec ton truc, c'est que les gens ne perdent même pas leur libre arbitre. Ils sont juste… plus enclin à t'obéir. Mais, pour être honnête, c'est peut-être parce que je ne t'ai jamais vu donner un ordre déraisonnable jusqu'à présent. » Un sourire salace se dessina sur ses lèvres.

Je levai un sourcil en le regardant. « Tu sais que je ne suis pas comme ça. Je préfère largement une relation normale à toutes ces conneries de contrôle. »

Nous arrivâmes à la porte d'une pièce richement décorée, sans doute la chambre d'Alfred. En entrant, je remarquai immédiatement un lit médicalisé au centre de la pièce. Alfred Ashford était allongé dessus, connecté à divers appareils de soins intensifs : des perfusions, un respirateur, et plusieurs moniteurs qui affichaient des signes vitaux extrêmement faibles. Son teint était blafard, presque translucide, et son corps semblait émacié, comme s'il avait été privé de vie pendant des années.

Chris siffla doucement en voyant l'état du jeune homme. « C'est grave… Tu comptes faire quoi ? Ton sang ? »

Je hochai la tête en silence, sortant une poche de transfusion de mon inventaire. Je connectai rapidement le dispositif à une perfusion déjà en place, observant le liquide rouge et vibrant s'écouler lentement dans ses veines.

Pendant les minutes qui suivirent, nous restâmes silencieux, à l'écoute du bip régulier des moniteurs. Je sentais l'atmosphère lourde dans la pièce, comme si tout reposait sur ce geste. Puis, petit à petit, un changement se produisit.

Le teint d'Alfred passa d'un gris maladif à une couleur plus vivante. Ses joues creuses se remplissaient légèrement, et sa respiration, jusque-là laborieuse, devint plus régulière. Soudain, ses yeux s'ouvrirent brusquement, révélant un regard vif et alerte.

Chris recula d'un pas par réflexe, surpris. « Bordel… Ça a marché. Il est vivant. »

Je m'approchai du lit, mes yeux fixant ceux d'Alfred. « Tu es réveillé, Alfred. Comment tu te sens ? »

Il tenta de parler, mais sa voix était rauque et faible. « Où… où est ma sœur ? Alexia… » murmura t-il, son regard devenant paniqué en réalisant qu'elle n'était pas là.

« Elle est en sécurité, » dis-je calmement, posant une main sur son épaule. « Elle reçoit des soins dans un endroit où elle sera en sécurité et où elle pourra se remettre. Mais toi, Alfred… Tu dois rester calme. Tu viens juste de revenir à la vie. »

Mais Alfred ne sembla pas entendre raison. Il commença à s'agiter, ses mouvements devenant de plus en plus erratiques. « Ramène-moi à elle ! Je dois la voir ! » cria t-il, tentant de se lever malgré les fils encore connectés à son corps.

Chris s'interposa, posant une main ferme sur le torse d'Alfred pour le maintenir sur le lit. « Hé, calme-toi. Tu viens à peine de sortir de l'enfer. Ne gâche pas ce que ton frère vient de faire pour toi. »

« Tu ne comprends pas ! Elle a besoin de moi autant que j'ai besoin d'elle ! » Hurla Alfred, son ton frôlant l'hystérie.

Je fronçai les sourcils, réalisant que l'attachement obsessionnel qu'il avait pour Alexia n'avait pas faibli, même après sa résurrection. « Écoute-moi, Alfred, » dis-je fermement, croisant les bras. « Je vais t'envoyer avec elle. Mais si tu t'agites comme ça, tu risques de te faire plus de mal que de bien. Alors calme-toi, maintenant. »

Il me fixa un instant, ses yeux emplis de défi. Mais le ton glacial de ma voix semblait l'avoir atteint. Il se laissa retomber sur le lit, respirant lourdement.

Je hochai la tête, satisfait. « C'est mieux. Maintenant, repose-toi. Je vais t'envoyer vers elle. Mais à une condition : tu dois te calmer. Sinon, c'est terminé pour toi. »

Alfred ferma les yeux, semblant peser mes mots. Après un long moment, il murmura : « D'accord… Je ferai ce que vous dites. »

Avec un soupir, je pris Alfred pour rejoindre sa sœur dans l'usine. Chris m'observa en silence avant de murmurer : « T'es peut-être pas un monstre, mais t'es sacrément intimidant. »

Je souris légèrement, croisant les bras. « Intimidant, peut-être. Mais nécessaire. »

(note d'auteur : et voila, dans code Veronica, je n'ai pas trouver que les ennemis était compliqué pour claire avec des armes donc pour Gérald et Chris encore moins, les quelques chapitres suivant vont être basé sur de la tranche de vie mais je ne spoil pas ^^)