Adélie souhaitais des explications mais comment pouvait-elle exigé une tel chose à son Roi ? Ils étaient certes fiancés mais il restait le Souverain, l'homme le plus puissant du pays.
Elle secoua sa tête pour chasser toutes ces mauvaises pensées, la jeune femme devait se faire belle aujourd'hui, c'était l'anniversaire d'Isadora la jeune sœur de Gustave.
La Reine mère n'avait pas fait les choses à moitié, plus de 200 convives étaient attendu au palais et un budget décoration et mets raffiné avait été spécialement consacré pour l'événement. Victoria avait bien entendue inviter le prince d'Italie, le promis d'Isadora.
Des domestiques courraient partout dans le palais depuis l'aube. Adélie se mit à penser à Flore, elle ne l'avait toujours pas revu...
Gustave n'avais pas prêté attention à elle de la journée et elle se sentait seule. Malgré son nouveau statut de promise du Roi, les dames de la coure continuaient de la fuir surement sous l'influence de Victoria.
Adélie restait la journée à broder ou lire en attendant que Gustave s'occupe d'elle. Elle ne supportait pas cette position, elle ne pouvait rien faire sans le Roi comme une idiote elle attendait qu'il la divertisse.
Elle décida donc de se préparer pour la réception de ce soir. Elle ne pourrait se présenter à autan d'inviter comme la future Reine de Vésan sans avoir une tenue adéquate.
Elle fouilla dans les coffres de vêtement que Gustave lui avait fait porter. Elle dénicha une splendide robe rose poudre assez imposante en comparaison au robes habituelle de la jeune femme mais c'est ce qu'elle souhaitait ce soir, être remarquée. Sortir de l'ombre dans laquelle elle se terrait par peur.
Elle allait bientôt se retrouver au côté du Roi de Vésan sur le trône alors elle ne devait plus avoir peur.
Ainsi vêtu elle s'admirait dans la glace. Une chose qu'elle ne comptait pas changer était ses cheveux, elle préférait les garder naturelles plutôt que de s'imposer une perruque lourde et encombrante.
Quelques bijoux et des chaussures plus tard, elle se sentait prête, prête à se montrer au monde.
Ses domestiques entrèrent dans la pièce surprirent de la voir déjà costumée.
« -Aller demander à sa Majesté quand dois-je le rejoindre ce soir s'il vous plait »
Adélie commençait à prendre goût aux ordres. Mais cela restait difficile pour elle.
Elle s'assit sur son lit en attendant la réponse de Gustave.
Après quelques minutes qui lui parurent des heures il revinrent.
« Sa Majesté vous attend dès à présent dans ses appartements Mademoiselle » lui répondit l'un d'eux.
Elle se sentit envahir d'une vague de chaleur. Elle n'avait encore jamais pénétré les appartements du Roi.
Ce lieu était interdit pour quiconque n'étant pas invité. L'aile ouest du palais restait pour la plupart des gens un mystère mais aujourd'hui, Adélie allait le découvrir.
Au fur et à mesure de ses pas, les tapisseries devinrent de plus en plus luxueuses, les moquettes plus moelleuses et les vases plus fleuris.
Une grande porte en bois massif lui barrait la route. Elle hésita quelques secondes avant de toquer.
La porte s'ouvrit sur un valet.
« Mademoiselle Bauduin, Sa Majesté vous attendait » dit-il en laissant entrer la jeune femme.
Le vaste vestibule était surplombé d'un immense voir d'un gigantesque lustre de cristal. Adélie était émerveillée, jamais elle n'avais vu pareil chose.
Elle n'osait pas entrer dans la chambre et préférait l'attendre sur un divan.
Le Roi arriva quelques temps après vêtu d'un habit fait en fil d'or. Ses iris bleu percutèrent ceux de la jeune femme.
Gustave senti son cœur chavirer en voyant sa promise dans de si beaux habits.
«- Vous... vous êtes magnifique ma chère, dit-il en baisant sa main
-Je vous retourne le compliment, rougit-elle »
Ils restèrent ainsi quelques minutes à se contempler comme si rien n'était plus important qu'eux deux.
Gustave et Adélie s'apprêtaient à faire leur entrée dans la salle de réception où tous les invités les attendaient.
Soudain Colombe surgit de nulle part.
« Votre Majesté, puis-je vous demander une faveur ? dit-elle la voix mielleuse »
La Souverain hocha la tête, à son bras Adélie sentait ses jambes devenir du coton.
« -Danserez-vous avec moi ce soir ? Papillonna-t-elle des cils
-Si cela peut vous faire plaisir alors je le ferrais mais seulement une danse » acquiesça le Roi.
Adélie camoufla son mécontentement. Elle ne pouvait décider des fréquentations du Roi de Vésan.
Deux valet ouvrir simultanément les portes menant à la salle, le silence se fit.