C'était comme si des milliers de lames tranchantes avaient traversé le corps d'Adélie au même instant. Elle n'entendait qu'un sifflement aiguë dans ses oreilles, si bien que le brouhaha général des jeunes femmes mécontentes ne lui parvint point.
Gustave cherchait le regard de sa bien aimée satisfait de son choix mais il ne trouva que des yeux vides. Il eut soudain un frisson, et si Adélie ne voulait pas se marier avec lui, si ces dernières semaine n'avait été qu'illusion. Peut être s'était elle laissé faire pour ne pas attirer les foudres de son Roi.
A l'annonce du Roi, la Reine Mère avait quitté la pièce furax. Isadora été resté muette comme une carpe. Les conseillers avaient ,quant à eux, eux aussi quitté la pièce.
C'était Marietta qui avait ramené Adélie à la réalité.
« -Mademoiselle ? Vous vous sentez bien ? Vous êtes toute pâle ? »
La cousine du Roi avait doucement posé sa main sur l'épaule d'Adélie, celle-ci avait sursauté.
« -Je...je... balbutia-telle
-C'est parce que le Roi ne vous à point choisi pour épouse ? Vous savez ce n'est pas grave vous rencontrerez probablement le véritable amour, quelqu'un qui sera s'occupé de vous et vous fera passer avant son Royaume...essaya Mariette de rassurer la jeune femme
-...non....je...
-Pardonnez moi je ne vous ai point entendue
-Je suis Adélie Bauduin... dit-elle faiblement, ses jambes lui paraissaient être du coton. »
Marietta hoqueta de stupeur. Le choque passé, un grand sourire fendit son visage faisant apparaître une multitude de fossettes.
« Mais c'est merveilleux, vous m'avez l'air d'une jeune femme honnête, je suis plus que ravis de vous accueillir dans la famille ! »
Adélie ne pu en entendre d'avantage et s'écroula au sol dans un bruit sourd.
La salle se tu immédiatement.
Gustave en voyant la jeune femme qu'il porte dans son cœur s'évanouir de la sorte ne pu s'empêcher de courir vers elle.
Il passa une main sous la tête de la jeune femme pour la lui soulever
« Que l'on appelle Auguste, cria-t-il »
Auguste, le médecin privé du Roi s'était déjà occupé d'Adélie quand elle s'était évanouie la première fois qu'elle avait vu le Roi.
Quant Adélie ouvrit les paupières, elle reconnu la salle du médecin. Elle tendit l'oreille pour entendre la discussion qui se déroulait derrière les portes.
«- Votre Altesse, si j'ai bien compris, la jeune femme que j'ai soigné n'est d'autre qu'Adélie Bauduin votre future épouse ?
-Tout à fait Auguste mais je vous en pris dites moi qu'elle va bien.
-Puisque vous êtes son futur mari, je me dois votre Altesse, de vous informé que c'est une jeune femme fragile sujette à des malaises fréquent en cas de stresse ou de panique.
-Qu'entendez vous par là ?s'énerva Gustave
-Et bien si elle rencontre une émotion trop forte, elle a des risque de faire un malaise comme ce matin ou l'autre jour, ces malaises sont dangereux pour elle et pour... les potentielles héritiers qu'elle portera en devenant votre épouse, elle peut chuter ou se blesser comme aujourd'hui. Expliqua le médecin
-Que dois-je en conclure Auguste ?! S'impatienta le Roi
-Simplement qu'il faut faire très attention à elle, je me répète Votre Altesse mais elle est fragile. »
La porte s'ouvrit à grand volé. Gustave se dirigea vers Adélie. Celle-ci fut soudainement prise d'une colère envers son Souverain.
Elle était encore trop faible pour crier alors elle lui chuchota :
« -Comment avez-vous osé »
Gustave fut pris de cour, il ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse de la sorte, était-elle vraiment énervée contre lui ?
« -Vous avez pris cette décision sans m'en parler c'était totalement égoïste de votre part !le ton d'Adélie montait
-Je suis le Roi, je prends les décisions que je souhaite
-Cesser de faire l'enfant et de vous cacher sans arrêt derrière votre titre de Roi ! Je pensais que vous choisirez une prétendantes que vous avez fait venir ici ! Je m'étais préparée à retourner dans les cuisines un palais ! Je... Je... »
Soudain Adélie sentit des larmes lui brûler les yeux, sa gorge se noua et sa voix devint chevrotante. Sa colère se dissipa.
« Je mettais préparée à vous perdre... »
Gustave la pris dans ses bras, le visage humide de la jeune femme était enfouit dans son épaule. Elle sanglotait.
« Pardonnez moi, loin était de moi l'envie de vous rendre malheureuses mais je ne pouvais dévoilé mes véritables intentions avant ce matin... »
Il caressa les cheveux d'or de la jeune femme.
Leur étreinte était pour la première fois, conventionnelle car ils étaient dorénavant fiancés et donc promis l'un à l'autre.