Cela était devenu officiel, Gustave et Adélie étaient fiancés.
Mais tous dans la coure ne l'entendait pas de la même manière. La Reine Mère s'était juré que jamais sa famille n'acceptera une roturière en son sein. Mais comment pouvait-elle empêcher un mariage d'amour ?
Isadora lisait un livre tandis que sa mère cogitait sur un divan.
« Je l'ai observé plusieurs fois aller dans la chambre de cette idiote... je suis certaine qu'il lui à pris sa vertu, mon fils aime tellement les jupons qu'il n'aurait jamais pu résister ! dit-elle soudain
-Si sa vertu n'est pas intacte, aucun mariage royal ne pourra avoir lieu et Adélie sera la risée de toute la coure, ria Isadora
-Ne prononce pas son nom ! hurla-t-elle, C'est une domestique pas une amie, elle sourit, j'exigerais comme toute bonne mère qu'elle passe un examen auprès du médecin mais je veux être certaine qu'elle à bien perdue sa vertu, on ne sait jamais Gustave est sous l'emprise de cette bonne à rien »
La Reine-Mère s'enfonça dans son fauteuil pour réfléchir un instant. Isadora était pendue aux lèvres de sa génitrice.
La sœur du Roi n'avait qu'un rêve, ressemblé à sa mère. Ce destin funeste avait éloigné la fratrie jusqu'à créer des tensions au sein même de la coure. Isadora était promise depuis enfant au Prince d'Italie, elle cèlera en se mariant une alliance que Vésan ne pouvait négliger. Mais elle était quelques peu jeune encore, à 13ans elle devait attendre encore au moins un an, qu'elle soit devenue femme.
« Je sais! si cette servante n'a pas encore perdue sa vertu, c'est nous qui lui la feront perdre » annonça la Reine mère un sourire malicieux plaqué sur le visage.
Gustave fit rassembler ses conseillers pour connaître l'avancement des révoltes.
« -Votre Altesse, bien que le conseille et moi-même désapprouvons votre choix concernant votre future épouse, le peuple est d'un tout autre avis, les révoltes se sont calmées dans les deux tiers du pays.
-Voila une nouvelle qui m'enchante, mais je veux, et je compte sur vous, que ma fiancée ne soit jamais au courant que ce mariage à lieu plus tôt que prévu à cause du peuple mécontent, puis-je vous faire confiance ? »
Les conseillers acquiescèrent et ouvrir un autre sujet sur les défenses militaire à la frontière nord.
Adélie brodait calmement dans le boudoir. Quelques femmes jouaient aux cartes et lisait dans la pièce. Le boudoir était une pièce réservée exclusivement à la gente féminine autrement dit, les hommes y était interdits.
La jeune femme terminait une rose quand la Reine Mère fit son apparition suivit de sa fille obligeant toute la salle à faire une révérence. A la grande surprise d'Adélie, elles se dirigèrent vers elle. La Mère de Gustave s'installa en face de la jeune femme et Isadora prit place à ses cotés.
« Ah, ma chère, quelle belle journée pour faire connaissance entre future belle-fille et future belle-mère vous ne trouvez pas ? » soupira La Reine-Mère
C'était une question qui n'envisageait qu'une seule réponse possible.
« -Tout à fait Votre Majesté, sourit Adélie
-Oh enfin plus de cela entre nous, appeler moi Victoria ! S'exclama-telle
-C'est entendu, Victoria !
-Quel âge avez-vous déjà ? demanda-t-elle
-J'ai eu 16ans au printemps, Adélie avait posé sa broderie
-Vous êtes bien vieille pour vous marier, moi et mon défunt époux nous sommes marier à 15ans et Isadora se mariera l'année prochaine.
-Je ne trouve pas mais si vous le dites»
La jeune femme faisait en sorte de ne jamais contredire la Mère de son fiancé
«-Oh ! Et si nous discutions autour d'un bon thé ? Qu'en pensez-vous ?
-C'est une excellente idée ! Adélie s'avouerait d'avance le thé bien chaud qu'elle aurait enfin droit de goûter.
-Aller donc le chercher tient, vous devriez connaître le chemin, dit Victoria froidement »
Adélie se leva pour quitter la pièce, après tout elle pouvait encore aller chercher un thé, son acensions à la coure ne lui avait pas retiré ses jambes.
Elle descendit dans les cuisines qui étaient étonnement vide. La jeune femme commença à faire bouillir de l'eau.
Subitement un garde entra dans la pièce. Il était littéralement géant, une véritable armoire à glace. Son crane frôla le plafond des cuisines. Son visage était parsemé de cicatrice ce qui ne rassurait pas Adélie.
« Vous... vous souhaitez quelque chose ? » demanda-t-elle d'une petite voix.
Le garde la jugea un moment avant d'ouvrir la bouche
« C'est toi Adélie Bauduin ? » Grogna-t-il
Le tutoiement surprit la jeune femme, si bien qu'elle hocha juste la tête.
A cet instant il fonça sur elle comme un fou. Il la plaqua si fort au mur qu'elle en eut la respiration coupée. Quant elle comprit se qu'il s'apprêtait à faire elle voulut crier mais son corps si massif pressait tellement fort la cage thoracique de la jeune femme qu'elle ne put sortir aucun son.
D'une main il tira sur sa ceinture pour l'enlever. Il déboutonna son pantalon.
Adélie avait tellement peur que des larmes coulaient sur ses joues, elle s'en voulait de ne pas pouvoir hurler pour alerter quelqu'un.
Il souleva ses jupons, elle en avait tellement qu'elle était étouffée sous les couches de tissus. Soudain elle sentit une bosse dure contre son ventre. A cet instant ses poumons se débloquèrent et elle hurla si fort qu'elle était persuadée qu'on l'avait entendu des jardins.
Aussitôt le garde plaqua sa grosse main sur sa bouche. Elle était si grande qu'elle couvrait la moitié du visage de la jeune femme et une partie de son cou.
Alors que son agresseur déchirait sa robe Adélie se senti faiblir et finit par s'évanouir.