Anne avait grandit dans le château de Bruckmore. De château, la résidence Bruckmore n'avait que le titre. Cette vieille bâtisse en pierre était mal chauffée et pleine de courant d'air. Elle avait, jadis eu plus de cachet, mais par manque d'entretien, le temps y avait fait son oeuvre.
Sa mère, la contesse Henrietta de Bruckmore était une femme d'une grande beauté et aussi d'une grande froideur. Elle avait de beau cheveux blonds rayonnants, les yeux bleus et la taille fine. Anne n'avait héritée d'aucun de ses traits. Petite, ronde, les cheveux foncées et les yeux bruns, presque noir, elle avait hérité de la génétique de son père, le conte Éric de Bruckmore.
Malgré son teint d'albatre, Anne n'était pas ce qu'on pouvait nommer, avec les normes de l'époque, une beauté. Par contre, elle avait une vive curiosité, une soif d'apprendre et une bienveillance innée qui la rendait belle pour quiconque la regardait plus d'une minute. Mais c'est bien là le problème, ses parents n'avaient malheureusement pas de temps à y consacrer.
Entre les bals, les événements mondains et les partis de cartes,dont le conte était friand, ni madame la contesse, ni monsieur le conte n'avaient de temps à consacrer à cette enfant au physique ingrat. Il la laissait au château sous la garde du maigre personnels de la maison Bruckmore c'est-à -dire une domestique qui s'occupait, comme elle pouvait, du ménage, blanchissage et autres tâches ménagères, une cuisinière, qui faisait aussi office de couturière au château et de guérisseuse auprès des habitants du comté et d'un jardinier, qui s'occupait accessoirement de tout bris pouvait survenir sur la propriété.
La cuisinière Leondine et le jardinier Arthur, un vieux couple, ne pouvant concevoir, avait pris sous leurs ailes cette enfant délaissée et l'aimait comme une fille. Il lui avait appris leur arts. Contrairement au enfant de son rang, Anne savait donc coudre, cuisiner, guérir avec le pouvoir des plantes, même guérir plusieurs blessures magiques. Leondine avait appris à lire de sa mère pour conserver son savoir de guérisseuse, savoir qui se transmettait de mère en fille. Elle avait donc appris à Anne à lire et écrire afin qu'elle puisse aussi un jour transmettre son savoir.
Anne adorait lire, elle avait dévorer les quelques ouvrages que le conte n'avaient pas encore vendus pour rembourser des dettes de jeux.
Elle adorait l'histoire du royaume de Blackstone. Quand les sorciers avident de pouvoir avait tenter de s'emparer du monde, les humains sans-pouvoir allèrent supplier le Roi-Dragon de les aider. Lui et son armée de dragons combattir pour libérer le peuple de l'asservissement. Les sorciers furent obligés de se cacher pour survivre. On disait que grâce à la magie des dragons qu'il avait sous sa coupe, le Roi-Dragon vieillissait pas.
En échange de son aide et afin de s'assurer son aide en cas représailles des sorciers, qui avait tué beaucoup de nobles et roturiers par des sortilèges horribles, les rois du monde offrir au Roi-Dragon le titre d'Empereur suprême. Par ce fait, le Roi-Dragon régnait sur tout les rois et royaumes en échange, il consentait à les défendre en cas d'attaque de la part des sorciers. C'est ainsi que le royaume de Blackstone, une petite communauté ayant pour souverain le Roi-Dragon devint le royaume le plus riche et le plus puissant du monde.
Le Roi-Dragon mit toutefois une étrange condition à son aide. En échange de son aide, les rois devaient l'aider à trouver son épouse. Pour se faire, des fiançailles d'une durée de 6 mois devait avoir lui. Pendant ses 6 mois, le roi et sa fiancée vivraient comme mari et femme. Si après 6 mois, le roi tombait amoureux, un mariage suivrait. Si ce n'était pas le cas, les fiançailles seraient rompu et la fiancée répudiée serait grâcement dédommagé elle, ou ses hérités advenait que la promise connaisse un destin funeste.
La première fiancée du Roi-Dragon fut la princesse Majorie d'Aragonne. La princesse avait tout pour plaire, le teint pâle, les yeux émeraude, les cheveux d'or, une taille fine avec jolie poitrine et un superbe sourire. Après 6 mois, le roi d'Aragonne se présenta au palais du Roi-Dragon espérant célébrer ses épousailles avec sa fille chérie. La princesse Marjorie entra dans la salle du trône habillée telle une reine. Une robe rouge parer de diamant et de rubis mettait en valeur sa beauté. Elle avança jusqu'en avant de trône. Là , suite au instructions, elle s'agenouilla devant le trône du roi.
Un immense dragon noir pénétra dans la salle du trône. Il avança lentement devant la princesse. Tout le monde arrêta de respirer. Le dragon se pencha vers la princesse et sembla la humer et puis il se pensant et avec ses griffes tranchantes comme une épée, il fis rouler la tête de la princesse au pied de son père. Le dragon se retire ensuite et le Roi-Dragon entra. Il prit la parole et dis, pour épouser une femmes, mes dragons doivent la trouver digne d'être ma reine.
Malgré le manque d'intérêt de ses parents pour elle, la vie d'années était bien remplie. Elle apprenait la cuisine, faisait de la couture et tricotait tuques, foulard et mitaines pour les pauvres du conté en plus d'accompagner Léondine dans l'aide medicale aux blessés et malades. Leondine et Arthur lui apportait cet amour filiale du quel elle était cruellement dépourvu.
Puis vint le jour de son 14e anniversaire. Son père et sa mère arrivèrent dans sa chambre avec une jolie robe bleue pâle. Sa mère lui dit: malgré votre physique ingrat, cette robe devrait vous faire jolie. Avec une jolie coiffure et beaucoup de maquillage, vous devriez être une fiancée convenable.
Son père ajouta: "hâtez-vous de vous habillé, votre futur époux s'en vient pour célébrer la noce ".
C'est ainsi que pour rembourser leurs dettes mes parents m'avait vendu à un tortionnaire, m'ayant épousé quand fonction de mon âge afin de lui pondre un hérité mâle. Mon futur époux était un vieillard, ayant une force surprenante pour son âge. C'était le début de l'enfer pour moi...