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Chapter 3 - Nouvelle veuve

Le premier mariage d'Anne fut une descente au enfer. Son mari, le baron Edward de Louvois était d'une cruauté sans nom. Lors de leur nuit de noces, il la lança sur le lit et déchira sa robe. Il la prit de force ce qui lui fit terriblement mal. Ce ne fut pas la seule fois hélas. Et après cet acte, il la battait, la fouettait disant qu'elle réagissait avec froideur à ses avances.

Heureusement, il partait souvent de long mois en voyage d'affaires ce qui laissait le temps à ses blessures de guérir. Le seul répit qu'il y avait dans tout cela était que ses parents et son nouvel époux avait consenti à ce qu'elle apporte avec elle sa cuisinière et son jardiniers.

Leondine et Arthur la réconfortaient après ses séances de torture qui était devenu son quotidien. Leondine l'aidait à guérir ses plaies.

- Madame, comment pouvez-vous endurer tout ça ?

-Chère Léondine, qu'elle autre choix ai-je? Je n'ai nul part ou aller et si je fuis, sur qui se vengera-t-il? Arthur et toi? Les gardes ? les servantes? Du à mon rang, je suis la seule qu'il ne peut pas battre à mort.

- Ma chère enfant, ma peur est justement qu'il finisse par te tuer.

- Il part pour prêt d'un an en voyage, nous serons donc en paix.

C'était parler vite car, les premiers symptômes de ma grossesse commencèrent à se faire ressentir. Heureusement, ce fut une belle grossesse et comme mon mari était à l'étranger ce fut ma grossesse et mon accouchement se deroulerent dans la paix. C'est ainsi que naquit la perle de ma vie, Emma.

Ma fille était belle, douce, généreuse. Elle faisait tout pour rendre ma vie plus douce et je faisais tout pour la protéger de son père, prenant les coups à sa place. Après les épisodes de violences entre sont père et moi, elle me prenait dans ses bras ou m'apportait un dessin pour me réconforter. Elle était ma seule joie dans mon monde stérile. Léondine et Arthur l'adorait également. Ils la couvraient de petites attention, Leondine lui offrant toujours la plus belle brioche, Arthur lui fabriquant de petits personnage sculpté par ses soins. Son rire espiègle ensoleillait nos vie dans cet enfer quotidien.

Pour mon mari, elle était une source de déception et il se tenait le plus loin d'elle que possible ce qui, vu sa dangerosité, me convenait tout à fait. Ma fille, avait le défaut de ne pas être un garçon. Mon époux voulait un héritier. Les baronnies ne pouvant pas être légué à une femme, il savait qu'en cas de décès la sienne irait à un lointain cousin.

Lors des 10 ans d'Emma, mon "tendre" époux décida, dès le levé du jour de participer à son loisir préféré, me battre de toutes ses forces. La raison, cette fois, était qu'en 10 ans, j'avais été incapable de lui donner autre chose qu'un fille inutile.

Au cours de ce moment d'une violence inouï, il brisa complètement ma jambe droite, j'eu de multiples fractures. Un souvenir de notre union qui ne guérit jamais complètement, me laissant avec des épisodes de vives douleurs et m'obligeant à marcher avec une canne. La seule bonne chose de cet épisode est que le coeur de mon époux n'y a pas survécu et il mourra d'un crise cardiaque avec le bâton avec lequel il me battait à la main.

Mon mari étant décédé et ne pouvant pas hérité des biens acquis pendant notre union, je n'eus pas le choix de retourner vivre chez mes parents.

J'avais 25 ans, donc un âge avancé, un handicap et une fille qui approchait l'âge à laquelle les nobles commençait à "vendre" leurs filles. C'est afin d'éviter ce destin à Emma que j'ai commencé à concevoir mon plan.