Le bruit des baskets frappant le parquet résonnait dans le gymnase. Les autres joueurs enchaînent les exercices sous l'œil attentif de l'entraîneur. Kuro Yūki était là, comme toujours, parmi les meilleurs. Il avait un talent brut pour le basket : un amorti de malade, un centre précis, une agilité qui en faisait rêver plus d'un. Mais aujourd'hui, il n'en avait rien à foutre.
"Putain Yūki, t'es qu'un lâche !" hurla Takumi, un de ses camarades de classe, en frappant le sol du pied. "T'as tout pour être une star et tu te fous de tout ! T'as vraiment aucune ambition, hein ?!"
Les autres élèves se moquaient, ricanant entre eux. Kuro, les bras croisés, observait sans répondre. Il n'en avait rien à foutre des compétitions ou de cette ambiance de gagneurs. Le basket, c'était juste un moyen de passer le temps pour lui, pas une fin en soi. Il n'était pas intéressé par les JO, ni par ces putains de programmes d'élite qui entouraient chaque aspect du sport à haut niveau.
"Espèce de loser ! Tu te crois au-dessus de tout le monde, mais t'es juste une putain de blague," continua Takumi, visiblement excédé. "T'es qu'un égoïste, tu penses qu'à ta gueule et tu fous tout en l'air."
Les mots de Takumi frappèrent Kuro, mais pas comme ils l'espéraient. Il avait l'habitude des insultes, des moqueries. Mais aujourd'hui, quelque chose était différent. Une sorte de frustration naissait en lui. Il n'en pouvait plus de cette vie de collégien, de ces entraînements pour rien. Il voulait plus. Mais il ne savait pas comment l'obtenir.
L'entraîneur, un homme carré aux yeux perçants, s'approcha de Kuro. "Kuro, tu veux finir comme ces clowns qui se contentent de briller à l'école et puis disparaissent après ? T'as l'opportunité d'aller loin, tu sais ça ?"
Kuro lâcha un soupir et tourna le dos à l'entraîneur. "Je m'en fous de ton programme. Si c'est pour passer ma vie à courir après des rêves que je ne veux même pas, ça ne m'intéresse pas. Je me tire de ce merdier."
Les rires des autres s'éteignirent lorsqu'il se dirigea vers la porte du gymnase. Il savait exactement ce qu'il voulait, ou plutôt, ce qu'il ne voulait pas. Il ne voulait pas être un pion dans ce système de compétition, pas un simple numéro dans une équipe. Ce n'était pas pour lui.
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Quelques jours plus tard, Kuro Yūki se retrouva devant un bâtiment imposant, un complexe futuriste avec des écrans géants et des hologrammes flottants. C'était là qu'il avait choisi d'aller. Le programme Final Shot ne ressemblait à rien de ce qu'il avait connu. Ce programme était tout sauf classique : un programme de basket ultra-technologique, utilisant des simulations avancées, des implants de performance et des méthodes d'entraînement qui repoussent les limites du corps humain.
L'ordinateur à l'entrée du bâtiment lui donne un accueil froid et mécanique : Bienvenue dans le programme Final Shot, Kuro Yūki. Vous avez été sélectionné pour participer à ce programme d'élite."
"Je suis là pour quitter cette merde de collège et tout ce que ça implique," répondit-il sans la moindre hésitation, avec un regard déterminé. Il n'était pas là pour jouer dans une équipe de jeunes collégiens à la mode. Il était là pour autre chose, pour quelque chose de plus grand, même s'il ne savait pas exactement de quoi il s'agissait encore.
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Quelques minutes plus tard, Kuro se retrouva dans une salle de simulation où des hologrammes projetèrent des adversaires virtuels qu'il devait affronter. "Je veux voir si tu es capable de t'adapter à plus que de simples amortis," disait la voix métallique du programme.
Le terrain devant lui se matérialisa en quelques secondes, et Kuro se retrouva face à un ennemi virtuel, un joueur d'élite dont la rapidité et la précision étaient redoutables. Ce n'était plus une question de réussir un simple tir ou de faire un amorti parfait. C'était une question d'anticipation, de stratégie et de réaction dans un environnement où la technologie dictait le rythme du jeu.
Kuro, en courant sur le terrain, comprit alors quelque chose d'essentiel. Ce programme allait le forcer à se dépasser, à apprendre des compétences qu'il n'avait jamais imaginées. Ce n'était pas juste une question de son talent, mais de s'adapter à des défis qu'il n'aurait jamais cru possibles. Il allait devoir repousser ses propres limites et apprendre à comprendre les mécaniques qui régissent ce sport bien au-delà de ce qu'il avait appris jusqu'à présent.
"Ok," murmura-t-il, en esquivant un tir virtuel. "Je vois où tu veux en venir."
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Ce premier chapitre marque le début de son parcours dans un environnement totalement nouveau et technologique. Kuro doit désormais dépasser ses compétences physiques et apprendre à évoluer dans un programme qui mêle performance et innovation. Il réalise que s'il veut réussir, il devra se concentrer sur des aspects qu'il n'avait jamais envisagés dans le passé.