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Chapter 5 - Chapitre 5 : L'abandon

 Léa

Mon chemisier tombe au sol, et je me sens vulnérable, mais étrangement excitée. L'air frais de l'appartement caresse ma peau nue, et pourtant, je brûle de l'intérieur. Thomas est si proche, et je sens chacun de ses gestes, chacun de ses mouvements. Ses mains, fermes mais douces, se posent à nouveau sur mes hanches, et je me laisse guider, incapable de penser à autre chose qu'à lui.

Je suis là, dans son appartement, à la merci de ses caresses, et tout mon corps réagit instinctivement. Je ferme les yeux, me concentrant sur le contact de ses mains qui parcourent doucement ma peau. Son souffle est tout près de moi, et je sens son torse se presser contre ma poitrine, déclenchant une vague de chaleur plus forte encore.

Je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi intense, d'aussi dévorant. Mes pensées s'effacent, laissant place à ce désir brut qui ne cesse de croître à l'intérieur de moi. Je veux tout oublier, tout laisser derrière moi, et me perdre dans ce moment, avec lui.

Thomas se penche légèrement, et ses lèvres viennent effleurer mon cou, m'arrachant un gémissement presque incontrôlé. Mes mains, jusqu'alors posées timidement sur son torse, se resserrent sur sa chemise, cherchant un ancrage. Je sens ses lèvres glisser lentement le long de ma gorge, puis descendre vers ma clavicule, chaque baiser me faisant frissonner un peu plus.

Je me cambre légèrement, cherchant plus de contact, plus de lui. J'ai besoin de plus.

— Thomas... murmurè-je, incapable de réprimer le désir dans ma voix.

Il s'arrête un instant, levant les yeux vers moi, ses mains glissant sur mes hanches pour descendre jusqu'à ma taille. Il sait exactement ce que je veux, ce que je ressens. Un sourire étire ses lèvres alors qu'il m'attire doucement contre lui, ses doigts jouant avec la fermeture de mon pantalon. Chaque geste est lent, presque calculé, comme s'il voulait savourer chaque seconde de cet abandon.

 Thomas

Je sens son corps trembler légèrement sous mes mains, et je sais qu'elle est prête. Elle est là, totalement offerte, et son désir est palpable, presque tangible. Je prends mon temps, laissant mes doigts effleurer sa peau nue alors que je défais son pantalon avec une lenteur exquise. Je veux qu'elle ressente chaque instant, chaque seconde de ce que nous partageons.

Je la regarde, ses yeux mi-clos, ses lèvres entrouvertes, et je sens cette vague d'excitation monter en moi. Léa est belle, vulnérable, et pourtant, elle m'attire avec une force que je n'avais jamais ressentie auparavant. Mon corps réagit à chaque gémissement qu'elle laisse échapper, à chaque frisson qui la parcourt.

Je fais glisser doucement son pantalon le long de ses jambes, et elle se cambre légèrement pour m'aider, ses hanches bougeant instinctivement. Son souffle est saccadé, ses mains agrippent ma chemise, et je sens qu'elle n'attend plus qu'une chose : que je la prenne complètement, que je fasse disparaître les dernières barrières entre nous.

Mais je ne suis pas pressé. Je veux savourer chaque seconde de cet instant, je veux la voir se perdre complètement, avant de lui offrir ce qu'elle désire.

Je m'agenouille devant elle, mes mains glissant sur ses cuisses, remontant lentement vers son ventre. Je dépose un baiser léger juste en dessous de son nombril, sentant son corps se tendre sous moi. Ses jambes tremblent légèrement, et je sais qu'elle est proche de céder à cette tension qui ne fait que monter.

— Laisse-toi aller, Léa, murmurè-je à nouveau, mes lèvres frôlant sa peau.

Léa

Je n'arrive plus à penser. Tout ce que je ressens, c'est la chaleur de ses mains sur ma peau, la douceur de ses lèvres qui effleurent mon ventre.

 Je suis incapable de parler, incapable de contrôler ce que je ressens. Chaque geste de sa part enflamme un peu plus mon corps, et je sens que je ne pourrai plus tenir longtemps.

Je ferme les yeux, me laissant complètement emporter par ce moment. Je sens ses mains remonter lentement le long de mes cuisses, effleurant ma peau nue avec une douceur presque cruelle. Chaque caresse est une torture douce, un plaisir que je n'avais jamais imaginé.

Je me sens basculer, perdre pied. Je n'ai plus aucun contrôle. Je veux qu'il me prenne, qu'il me fasse sienne. Je veux tout de lui, maintenant. Mais il continue de me faire languir, ses gestes toujours lents, précis, comme s'il voulait prolonger ce moment le plus possible.

Quand enfin ses lèvres remontent jusqu'à mes seins, mes jambes tremblent sous l'effet de l'excitation. Il passe doucement ses doigts sous mon soutien-gorge, le détachant avec la même lenteur exquise. Mon souffle est rapide, saccadé, et mes mains viennent instinctivement s'accrocher à ses épaules, cherchant un soutien.

— S'il te plaît… continue… soufflé-je, incapable de retenir mes mots.

Il ne répond pas, mais je sens son sourire contre ma peau, et cela ne fait qu'attiser encore plus mon désir.

Thomas

Je savoure chacun de ses frissons, chacun de ses gémissements. Elle est complètement sous mon emprise, et je sais que je peux la pousser encore plus loin. Ses mains agrippent mes épaules, son souffle est rapide, et je sens son corps trembler légèrement sous mes caresses.

Je dépose des baisers légers sur ses seins, traçant une ligne de plaisir sur sa peau avant de capturer doucement l'un de ses tétons entre mes lèvres. Un nouveau gémissement s'échappe de sa bouche, et je sens ses hanches se presser contre moi. Je continue mes caresses, mes doigts glissant le long de son ventre, s'approchant de plus en plus de son centre de plaisir.

Je veux la voir se perdre complètement, la voir céder sous l'effet du plaisir que je lui donne. Je veux qu'elle se souvienne de chaque instant, de chaque sensation. Mes doigts effleurent enfin son sexe, et je sens immédiatement l'effet de mon contact sur elle. Elle se cambre, son corps réagissant instinctivement à mes gestes.

— Tu es magnifique, murmuré-je contre sa peau. 

Ses mains se crispent sur mes épaules, et je sens qu'elle est prête. Plus que prête.