Chereads / Entre ses bras / Chapter 11 - Chapitre 11 : Le choix de rester

Chapter 11 - Chapitre 11 : Le choix de rester

 Léa

Nous sommes toujours sous la douche, l'eau coule doucement sur nos corps, mais mon esprit est ailleurs, totalement envahi par ce que Thomas vient de me faire vivre. Mon souffle est encore court, mes jambes légèrement tremblantes après l'orgasme qui m'a submergée. Pourtant, malgré la douceur de ce moment, je sens que quelque chose en moi appelle encore plus de lui, plus de cette intensité.

Thomas se redresse, sortant doucement de la douche, me tendant une serviette avec un sourire tendre, comme s'il pouvait lire en moi cette envie encore insatisfaite. Ses gestes sont lents, calculés, et je le suis hors de la douche, me sentant à la fois légère et vulnérable.

Alors que je m'enveloppe dans la serviette, je sens son regard posé sur moi, et une tension douce s'installe entre nous, presque palpable. Il s'approche, posant une main délicate sur ma hanche, puis il murmure d'une voix grave : 

— Tu veux rester avec moi ce soir ? 

Ces simples mots me font frissonner. Il y a une promesse silencieuse dans sa voix, quelque chose de plus grand que ce que nous venons de partager. Je lève les yeux vers lui, une lueur d'excitation mêlée d'hésitation brillant dans mon regard. Je le veux, c'est certain, mais une part de moi sait que cela implique plus qu'une simple nuit. C'est franchir un seuil que je ne pourrai pas revenir en arrière.

Je finis par sourire légèrement et hoche la tête.

— Oui, mais… je dois prévenir quelqu'un, dis-je doucement, me sentant légèrement coupable de ce que je m'apprête à faire.

Je me dirige vers ma pile de vêtements, là où mon téléphone est posé. Je dois appeler mon petit ami, lui dire que je passerai la nuit chez une amie, un mensonge facile, mais qui me pèse déjà un peu. Je commence à composer le numéro, essayant de contrôler mon souffle, mais Thomas reste derrière moi, son regard brûlant posé sur moi.

Je porte le téléphone à mon oreille, et dès que j'entends la voix de mon copain de l'autre côté, je sens la tension monter encore plus fort. Mais ce n'est pas seulement de la culpabilité. C'est cette autre sensation, celle que Thomas provoque en moi à chaque instant.

— Salut… c'est moi, dis-je d'une voix douce. Je vais passer la nuit chez une amie, on se voit demain matin, d'accord ?

 Mon cœur bat plus vite, non pas à cause du mensonge, mais à cause de la manière dont Thomas s'approche de moi, ses mains glissant sur mes hanches à nouveau. Je le sens derrière moi, sa présence électrique, et c'est comme si mon corps tout entier réagissait déjà à lui, même en pleine conversation.

 Je tente de rester concentrée sur l'appel, mais il fait glisser la serviette qui m'enveloppe, la laissant tomber doucement à mes pieds. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale alors que l'air frais me caresse, mais ce n'est rien comparé à ce que Thomas est sur le point de me faire ressentir.

 Thomas

 Léa est debout, le téléphone à l'oreille, et je peux sentir la tension dans son corps. Mais ce n'est pas seulement le stress de ce qu'elle s'apprête à dire. C'est le désir, palpable, qui continue de brûler entre nous. Je prends un plaisir étrange à cette situation, cette idée de la voir tenter de garder son calme alors que tout en elle appelle à l'abandon.

 Je glisse mes mains sur ses hanches, puis je laisse la serviette tomber au sol. Elle est là, nue devant moi, vulnérable et belle, mais aussi tiraillée entre deux mondes. Je m'agenouille doucement derrière elle, mes mains remontant lentement sur ses cuisses, et je sens son corps se raidir légèrement à mon contact.

 Elle parle encore au téléphone, essayant de maintenir une voix calme, mais je sais que cela ne va pas durer longtemps. Je laisse mes doigts effleurer doucement son intimité, juste assez pour la faire frémir, puis je me penche pour déposer des baisers légers sur ses cuisses, laissant ma langue effleurer sa peau avec une lenteur calculée.

 Son souffle se fait plus court, et je sens qu'elle lutte pour garder une conversation normale. Mais je suis déterminé à la faire céder, à la pousser à cet abandon total qu'elle n'arrivera pas à contrôler. 

— D'accord… je te rappelle demain, ok ? dit-elle, sa voix tremblante.

 Mais avant qu'elle puisse terminer, je glisse doucement ma langue contre son intimité, et elle lâche un petit gémissement qu'elle tente de dissimuler en se mordant la lèvre. Elle essaie de reprendre le contrôle, mais je sens déjà que je la fais basculer. Ma langue joue avec elle, glissant avec précision, pénétrant juste assez pour la faire trembler, avant de ressortir doucement. 

Léa

C'est insupportable. Mes jambes tremblent, et j'essaie de me concentrer sur ce que je dis au téléphone, mais c'est impossible. Thomas est là, derrière moi, et chaque mouvement de sa langue sur moi me fait perdre pied. Je serre le téléphone contre mon oreille, mon cœur battant à tout rompre. 

— Je... je dois y aller… je te rappelle, soufflé-je rapidement, avant de raccrocher précipitamment.

Le téléphone tombe sur le lit, et je ne peux plus retenir mes gémissements. Mes mains s'agrippent aux draps tandis que Thomas continue de me caresser, sa langue plongeant en moi avec plus d'intensité. Chaque mouvement me fait trembler, et je sens mon corps tout entier céder à cette vague de plaisir qui monte en moi.

— Thomas… s'il te plaît…, gémis-je, incapable de contenir ce que je ressens.

Il ne répond pas. Sa langue s'enfonce plus profondément, et je me cambre contre lui, mes jambes sur le point de céder. Mon corps tout entier est tendu, prêt à exploser sous l'effet de ce plaisir insoutenable.

Je suis sur le point de basculer à nouveau quand il se redresse soudainement. Je sens sa main se poser sur mon dos, me guidant doucement vers le lit, puis je le sens derrière moi, plus proche que jamais. 

 Thomas

Je sens que Léa est prête, son corps tout entier réagit à moi, et je ne peux plus retenir cette envie grandissante en moi. Je me redresse, la faisant basculer doucement sur le lit, ses mains s'agrippant aux draps avec une impatience palpable.

Je me positionne derrière elle, et sans attendre, je la pénètre doucement, mais profondément. Un gémissement s'échappe de ses lèvres, et je sens son corps se tendre sous l'intensité de ce moment. Je commence à bouger lentement, savourant chaque sensation, chaque réaction de son corps sous moi.

Elle se cambre contre moi, et je sens que nous sommes sur le point de nous perdre totalement dans ce moment, dans ce plaisir partagé qui ne fait que grandir à chaque seconde.