Huitième jour...
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Sa bouche couvrait la sienne avec avidité. À cet instant, c'était Nathan qui initiait ce baiser. Il l'avait piégée entre le coussin du sofa et son corps.
Il tenait ses mains, la pressant vers le bas. Abigail était maintenant complètement immobilisée. Il forçait l'ouverture de ses lèvres avec sa langue entreprenante. Elle ressentait une vague sauvage de plaisir tandis qu'il commençait à sucer sa langue.
Nathan embrassait bien. Le mot 'bien' était en fait un euphémisme. Il embrassait merveilleusement bien !
Abigail luttait contre son étreinte car elle voulait enlacer ses bras autour de son cou, l'attirant plus près. Elle ne s'attendait pas à ce que le fait d'embrasser quelqu'un lui procure tant de plaisir.
Lorsque Nathan s'écarta, ses lèvres glissèrent sur sa mâchoire, déposant des baisers doux le long de son cou. Le parfum d'Abigail était enivrant pour Nathan, brouillant son jugement.