Aujourd'hui, nous devons tous allés dans la salle des braves, au dernier étages du bâtiment de l'internat. C'est la salle où les chefs discutent des améliorations à faire sur l'île, où les lois sont votées, enfin se genre de chose. Cette salle est immense, avec juste une immense table et plein de chaises. Je sais que chaque lycée ont une salle comme celle-ci. Enfin, pas exactement, elle est composé d'une immense table avec des chaises, c'est ici que sont accueillis tous les chefs de chaque don pour des réunions hebdomadaires, les vitres sont blindés et l'immeuble est envahit de braves donc le risque est infime en cas d'attaque.
- Tu sais pourquoi il nous on convoqué ici ? Me demande Aurore.
- Non, pourquoi je le saurai ?
- Je ne sais pas, parce que j'ai l'impression que James et toi...
Elle me donne un coup de coude et me fait un clin d'œil. Nous sommes interrompu – une chance pour moi – lors de notre arrivée dans la salle. Lorsque nous sommes dans la salle, la pièce est bruyante, je remarque que la table, d'habitude au centre est au fond de la salle avec les chaises et le tableau dessus. Elle paraîtrait encore plus grande qu'avant, si nous n'étions pas autant ici. Je me retourne et je vois James...
Aujourd'hui j'ai dix-huit ans, je m'en fiche un peu, mais apparemment c'est important pour lui... Parce qu'il m'accueille avec un bouquet de fleurs, un bouquet de roses rouges et blanches, mes préférées, devant tout le monde. Il y a au moins mille cinq cents braves ici. Dès que les braves de dix-sept, dix-huit ans ont obtenu leur diplômes, les braves de quarante-neuf – cinquante ans, partent à la retraite. Ce qui fut le cas hier. Les braves ont fêter ça, pour ma part, j'étais avec James.
- Un bouquet de fleurs ? C'est pour qui, tu crois ? Me demande Aurore.
Je déteste me faire remarquer, je baisse la tête, comme si je ne me sentais pas concernée par ce bouquet, par tout ça. Je suis toute rouge. Un grand silence s'installe.
- Bonjour... Joyeux anniversaire Kris. Me dit James.
Là, je le regarde.
Mon homme, c'est officiel. Cet homme est à moi, ses yeux émeraudes, son sourire en coin... Tout est à moi.
- James.
Il veut officialiser notre relation ? OK.
Je me précipite dans ses bras, je lui saute au cou et je l'embrasse. Tout le monde est surprit par notre couple, je l'entends aux « Oh ! » qui résonne. Mais je laisse les gens à leur surprise, moi, je continue à embrasser James, mes mains dans ses cheveux cuivrés rebelles. Lui a ses mains qui encercle ma taille avec le bouquet.
- Merci. Comment sais tu que se sont mes fleurs préférées ?
- Ton père.
- Merci, merci James.
Je l'embrasse, tendrement, mais cette fois, de façon plus réservé, je viens de me souvenir que nous n'étions pas seuls et je n'aime pas m'exposer.
- Ce jour est à célébrer.
- J'ai juste un jour de plus qu'hier.
- T'es incroyable, rigole t-il.
- Toi, c'est toi qui me rend incroyable. Parce que tu l'es.
Il m'embrasse puis nous nous regardons dans les yeux.
Je ne vois plus que lui, c'est comme si le temps s'était arrêté, il n'y a plus que lui et moi.
- Viens, je vais te présenter à mes amis... Officiellement.
- OK et après je te présenterais les miens... Officiellement.
- Ça marche.
Il pose sa main sur ma taille et m'entraîne vers ses amis.
- Voici Arthur, Léo que tu connais déjà et voici Gaëlle que tu as rencontré pendant les épreuves.
- Bonjour.
- Salut. Tu es sacrément rapide Kristen. Me dit-elle froidement.
Elle est... Bizarre.
Gaëlle, la beauté parfaite pose la main sur celle de James, l'incitant à me lâcher.
- James, tu peux venir m'aider, s'il te plaît ?
- Oui, bien sûr.
Non mais c'est quoi ça ? James, s'il te plaît et nanana... Argh ! Elle veut mon homme et je... Je suis... Jalouse. Encore ? Oui, je suis jalouse.
- Bébé, tu viens avec nous ?
Je vois dans les yeux clairs de Gaëlle qu'elle voudrait que je la laisse seule avec lui.
Tu rêves en couleur !
- Oui.
Sur ce je reprend la main de James que Gaëlle m'avait prise un peu plus tôt et je pars avec eux. Je ricane encore de l'expression de Gaëlle devant mon acharnement à récupérer la main de l'homme que j'aime. Après que James ai aidé Gaëlle pour je ne sais plus quoi d'inintéressant, je passe « à l'attaque. »
- James ? L'appelé-je.
- Bébé ?
Il s'approche de moi et m'embrasse sur la tempe. J'adore le fait qu'il se montre publiquement avec moi. Le fait qu'il n'est pas honte de moi... J'adore cette sensation.
- Tu viens, c'est à mon tour de faire les présentations officielles.
- Je te suis.
Il me prend la main et entremêle ses doigts aux miens. J'arrive vers Aurore, Savannah et Josh.
- James, voici Aurore, Savannah et Josh, mes amis. Les amis voici James, mon petit ami.
C'est une situation très bizarre.
Le silence devient glaciale. Mais pas pour longtemps, car Aurore le brise en déclarant de façon détachée.
- J'espère que le petit ami est moins tyrannique que le professeur ?
Tout le monde éclate de rire.
- Non, je t'assure, je ne suis pas si méchant que ça. Dit-il.
- Un peu quand-même. Le taquiné-je.
- Attends, tu vas voir !
- Et qu'est ce que tu vas faire ? Tu vas m'opprimer ?
- Presque !
Et là, il commence à me chatouiller, il sait que je les crains énormément. Quand j'arrive à me dégager, je cours mais il me rattrape vite.
- James, hurlé-je.
Il m'embrasse, ses mains sur mes hanches, mes mains à moi sont dans ses cheveux. À nouveau, nous sommes seuls au monde, à nouveau, je ne vois que lui, dans ma bulle. Dans notre bulle.
- Je suis heureux qu'on soit officiellement ensemble.
- Moi aussi... Je t'aime, James.
- Je t'aime aussi bébé. Me déclare t-il avec un sourire éblouissant.
- Je vais y aller.
Je me dégage de ses bras mais il me retient.
- Non... Reste.
- La soirée va commencer, je dois partir, j'ai promis à mon père de ne pas rentrer tard.
- Tu es sûr que tu ne veux pas rester ?
- Oui, je l'ai promis à mon père, depuis cette histoire... Il est assez inquiet.
Je baisse la tête.
J'espère qu'il ne me prend pas pour un bébé qui a des heures de sortie.
- Je comprends. Conclu t-il.
- C'est vrai ?
Je le regarde afin d'être certaine qu'il ne me mens pas. Il pose sa main sur ma joue et la caresse du pouce, je ferme les yeux pour savourer encore plus son geste.
- Oui, je respecte ton père, je te respecte toi et je respecte aussi votre choix.
- C'est plus celui de mon père, moi j'aurais préférer rester...
- Ah oui ? Me dit-il en fronçant les sourcils. Mais j'ai la sensation que ce n'est pas pour profiter de la soirée ? Je me trompe ? Ricane t-il.
J'ouvre à nouveau les yeux, il me connaît bien.
- Tu passes la soirée avec Gaëlle ?
- Oui et avec les garçons aussi.
Le sourire qu'il me fait est tellement beau que mon cœur rate un battement.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Reprend-il.
Je souris mais je ne veux pas lui répondre.
- Tu es jalouse ? Me demande t-il.
- Non... C'est juste que... Oui... Un peu.
Je baisse la tête, en me pinçant les lèvres.
- Hé, regarde moi.
Je m'exécute quand il pose ses mains sur mes joues.
- Il n'y a que toi... Tu es la seule, tu as toujours été la seule, tu seras toujours la seule.
- Mais Gaëlle...
- C'est mon amie.
- Elle aimerait plus.
- Qu'est-ce qui te fais dire ça ?
- Mon instinct.
- Tu dis n'importe quoi.
Il me lâche. Je pense qu'il est vexé.
- Non, tu sais, quand je te disait que certaine te regardaient un peu trop ?
- Oui, et ?
- Et bien Gaëlle en fait partie, je déteste comment elle te regarde, sa façon de te prendre la main alors que je la tenais...
J'ai honte de l'avouer, je baisse les yeux. James pose ses mains sur mon visage et me fait le regarder dans les yeux.
- Hé, je t'en prie, ne te méfie pas de moi. Ne te méfie pas d'elle comme ça, ni d'elle ni de personne, bébé, tu es la seule. Tu es la première que j'ai embrassée, la première que j'ai voulu embrasser, la dernière que je voudrais embrasser et la dernière que j'embrasserai. Et entre, je n'embrasserai que toi aussi. Elle a touché ma main parce que je déteste les contacts physiques moi aussi. Il n'y a que mes mains qui sont accessible aux gens, à part ton toucher, bien sûr.
- Pourquoi ? Tu as peur quand on te touche ?
- Non, c'est juste que c'est mon corps et que je ne vois pas pourquoi les gens se permettent d'y toucher.
- Pas bête. Ricané-je.
- Tu es la seule, Kris. Me répète t-il.
- Tu as raison, je suis bête, excuse moi.
- Ne t'excuse pas, quand tu es jalouse comme ça, j'adore.
- Pourquoi ?
- Parce que je sais que tu m'aimes.
Je veux embrasser James, mais des éclats de voix m'arrêtent.
- Mais c'est pas vrai ! Vous pouvez pas faire attention.
Je me retourne et vois Raven à terre, Gaëlle lui donne un grand coup de pied. Je m'éloigne de James qui essaie de me retenir.
- Ne t'en mêles pas, s'il te plaît.
Il plaisante j'espère ?
Je me dégage de la prise de James et pars vers Gaëlle qui continue de frapper Raven en le traitant de minable vermine. Je pousse Gaëlle.
- Kristen ?
- Il est à terre Gaëlle, arrête de le frapper.
- Tu défens ce...
- Civil Gaëlle, même si c'est un Andalorien, c'est un civil. Tu as reçu le don de bravoure, tu es censée protéger les gens, tu es censée être courageuse, pas t'en prendre à plus faible que toi et à frapper pour frapper.
Je regarde autour de moi, Aurore pose un regard assassin sur Gaëlle, comme beaucoup d'autres d'ailleurs mais mon regard s'arrête sur James, ses yeux émeraudes brillent à la fois de fierté et d'incompréhension. J'essaie de relever Raven tant bien que mal.
- Attends je vais t'aider Kris.
James soulève Raven avec moi.
- Je vais très bien, je vous assure mademoiselle.
Ah oui, c'est vrai, je ne suis pas censée le connaître.
- Quel est votre prénom ?
- Comme c'est mignon, la nouvelle brave viens en aide à la vermine.
- Ça suffit Gaëlle, Kristen a raison.
- C'est toi qui dis ça ? Toi qui n'as jamais lever le petit doigt lorsqu'un Andalorien était à terre ? Vraiment ?
- J'ai fais des erreurs, la première, de ne jamais être intervenu lorsque tu frappais un civil, juste parce qu'il avait eu le malheur de se trouver sur ta route et la seconde, de ne pas avoir été un soldat digne de ce nom en choisissant les êtres qui mérite ou pas d'être aidé.
Sur ces dernières paroles, James, Raven et moi sortons de la salle.
- Raven.
- Quoi ? Demande James.
- Je m'appelle Raven et je vous remercie d'avoir pris ma défense.
- Pourquoi étiez-vous là, Raven ?
- On m'a demandé de venir faire le service des boissons et cette femme, Gaëlle, m'a frappé parce que je suis passé trop près d'elle.
James ne dis rien, mais je sais qu'il fulmine. En effet, ses yeux sont glacés, sa mâchoire est crispées et ses lèvres sont pincées.
- Rentrez chez vous Raven.
- Merci monsieur, mademoiselle.
Raven prend la sortie et je me retrouve seule avec James dans le couloir.
- Je t'avais demandé de laissé couler, de ne pas faire de vague Kristen.
- J'étais censée faire quoi James ? Le regarder se faire tabasser et applaudir quand elle aurait fini ?
- Je n'ai pas dis ça mais...
- Mais rien James, je ne serais pas intervenu si tu l'avais fait ou mieux encore, ni toi ni moi n'aurions eu à intervenir si Gaëlle n'avait pas eu cette mentalité, si les certains humains avait l'intelligence de comprendre que nous sommes tous égaux.
- Je sais tout ça.
- Alors pourquoi n'es-tu pas intervenu James ? Pourquoi Gaëlle a dit que tu te contentais de regarder ?
- Parce que j'ai été élevé comme ça Kristen, je suis désolé si ça te choque, mais j'ai été élevé par Hector, qui connaissait bien ces histoires horribles. Il ne voulait pas que ni moi, ni Emma y soyons mêlés, il nous a donc appris à ne jamais prendre partit.
- James, dans la vie nous devons toujours faire des choix, peu importe qu'ils soient difficiles ou non. Personne ne peut rester neutre, dans la vie nous devons faire des choix et les assumer parce que faire des choix c'est la vie James.
James se frotte nerveusement la nuque.
- Tu as raison Kristen, je n'aurais jamais du être neutre mais comprends-moi bien, un Andalorien a tué ma sœur, qui te dis que ce n'est pas ce... Raven ?
- James, certains Andaloriens ont choisis de se battre, je suis d'accord, mais certains humains ont choisis d'être les opprimants des Andaloriens, qui te dis que ce n'est pas l'un d'eux qui as tué ta sœur ? Tu penses que certains humains en tueront d'autres pour parvenir à leur fin, l'esclavage alors fis-toi à ton instinct. Est-il possible que ce soit un humain et non un Andalorien qui est responsable de la mort d'Emma ? Tu m'as bien dis un jour qu'elle avait des opinions bien arrêtées sur tout et si son opinion sur les Andaloriens était de les défendre ?
James encaisse le coup, je vois qu'il réfléchit à ce que je viens de lui dire, mais il sait également que j'ai raison, c'est pour ça qu'il acquiesce d'un hochement de tête à peine perceptible.
D'un coup, il m'enlace fermement, comme pour ne pas s'effondrer. Je sens tout son corps trembler contre le mien. Je lui rend son étreinte.
- Bébé, tu es plus jeune que moi en âge mais tu es bien plus mûre pour tout le reste. - Tu as raison, si je me fie à mon instinct je dirais que tout ça est trop bizarre, plein d'élément ne colle pas. Les Andaloriens sont trop pacifiste et même si certains sont... Corrompus, je les vois mal la tuée et la jetée à la mer, ils sont bien trop de respect pour les morts.
- Tu as raison James, tout ça ne colle pas.
- Alors qui ?
- Je ne sais, j'ai comme un trou de mémoire, comme tout le monde.
- Comment ça ?
- Apparemment, le soir où Emma est morte... Personne ne se souviens de rien. Nous avons tous été drogué, je ne sais pas trop. Nous avons essayé de regarder sur le tableau des équipes, Gaëlle devait être avec elle mais Arthur et elle se sont retrouvé ensemble pour je ne sais plus quelle raison, Arthur m'a aussi dit que c'était un brave qui avait remplacé Gaëlle mais la drogue l'a fait oublier qui.
Tout ça aurait tenu debout, si Arthur avait mentionné UNE brave et pas UN brave, mais la drogue a pu le fausser.
- Merci Kristen.
- De quoi ?
- D'être toi. De me rappeler ce qui est juste, ce qui est vrai, ce qui est bon. Merci d'être toi, merci de m'aimer et de me laisser t'aimer.
- Oh James. Merci à toi de me rappeler pourquoi la vie mérite d'être vécu, merci de m'avoir appris à aimer et à être aimer. Merci d'être toi. Je t'aime James.
- Je t'aime aussi Kristen.
James m'embrasse tendrement et me prend la main pour entrelacer nos doigts.
- Je te raccompagne chez toi et je monte me coucher.
- Tu ne retournes pas à la fête ?
- Non, sans toi ça ne me dis rien et puis je ne veux pas que tu t'inquiètes en passant à Gaëlle.
- Tu es l'homme le plus gentil, prévenant et admirable de la Terre.
- Il le faut bien, pour mériter la femme parfaite.
Le lendemain, James vient me chercher pour que nous les rejoignons afin de patrouiller. Aujourd'hui, comme tout les nouveaux diplômés, je porte l'uniforme des braves. Un pantalon, un tee-shirt et une veste bleu très foncé, de loin on pourrait croire que nous portons du noir mais ce n'est pas le cas. James frappe à ma porte, je suis prête
- Bonjour James, le salue mon père.
- Bonjour monsieur Davis, je viens chercher Kristen.
- Je suis là, lui dis-je.
J'arrive devant la porte d'entrée et retrouve James à m'attendre sur le palier et mon père en face. Je fais un bisous à mon père.
- Fais attention à toi, mon enfant.
La honte, devant James, il se comporte comme un papa poule, je fais des grands yeux à mon père, pour qu'il comprenne que c'est gênant.
- Papa !
- Quoi ?
- Tu me gênes.
James ricane, je le regarde et nous partons. James attend d'entendre la porte de chez moi se refermer pour s'arrêter.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandé-je.
Il pose sa main droite entre mes reins et sa main gauche sur mon visage et m'embrasse, passionnément. Mes mains à moi sont dans ses cheveux.
- Waouh ! Soupiré-je. En quel honneur ?
- Je te dis « bonjour » comme il se doit.
- C'est un « bonjour » parfait, je m'attend à ce salue tous les matins à partir de maintenant.
- Ce sera avec plaisir... Kristen, tu es vraiment magnifique. L'uniforme des braves te va à merveille et plus encore.
Je rougis.
- Merci James.
- Allez on va rejoindre les autres.
James me prend la main et enroule ses doigts autour des miens. Nous prenons sa voiture – car avant d'avoir la mienne, je dois passer mon permis – Nous arrivons chez les braves et rejoignons Gaëlle, Arthur, Léo à la salle des braves. Ils y sont déjà, tous les trois, avec tous les autres braves.
- Salut les amoureux, dit Léo.
_ Salut. Répond James.
- Coucou. Dit Gaëlle.
- Bonjour, dis-je.
- Aujourd'hui pour les patrouilles, nous allons nous séparer, je vais avec Kris... Dit James.
- Non, je vais avec Kris, intervient Gaëlle.
Non, je veux être avec James... D'un autre côté, elle n'a pas tort, ce sera le moment idéale pour lui dire ce que je pense.
James semble sous le choc, sa bouche est entre-ouverte, il n'a certainement pas l'habitude que ses ordres soient discutés, pourtant il n'est pas chef. Je n'arrive plus à suivre.
- Euh OK... Je pars alors avec Léo, toi Arthur tu repars aux bureaux. On se rejoins ici dans une heure.
- Ça marche, dit Gaëlle.
- A tout à l'heure, bébé, me dit James en m'embrassant.
- J'ai été bête de croire que lui et Gaëlle...
Nous nous séparons, au bout de quelques minutes, Gaëlle lance la conversation.
- James m'a dit que tu pensais qu'il me plaisait.
Je lui en ai parlé à lui, pas à elle. Pourquoi lui en a t-il parlé ? J'aurais préférée le faire moi même, je n'aurais pas été prise au dépourvu. Mais tant mieux, la conversation est lancée.
- Oui. Dis-je sincèrement.
Elle ricane.
- Dis donc, tu n'as pas peur.
- Pourquoi, je devrais avoir peur ?
- Non, je veux dire... Tu me le dis directement, sans tourner au tour du pot... James m'avait dit qu'il aimait ça aussi chez toi, ta façon de dire ce que tu penses.
Merci, voilà une autre de mes pensées... Je pense que tu es entrain d'essayer de te lier d'amitié avec moi, juste pour te rapprocher de lui.
- Non, enfin... Un peu... Je ne veux juste pas perdre mon amitié avec James sous prétexte qu'il est amoureux de toi.
- Je comprends, mais tu sais, je ne lui interdit pas de vous fréquenter.
- Je sais. Je suis heureuse qu'on ai pu parler, toi et moi.
- Les choses sont claires maintenant.
- Alors nous sommes amie ?
- Si tu arrêtes de draguer mon mec...
On éclate de rire.
- Ça marche.
- Dis-moi, pourquoi James a donné les ordres aujourd'hui. Ce n'est pas un chef pourtant ?
- Les chefs ont quelques chose d'important à faire apparemment, donc ils ont votés pour que James prenne les commandes en attendant.
- Oh. D'accord.
3 MOIS PLUS TARD.
Je ne peux pas dire que je sois amie avec Gaëlle maintenant amis c'est une amie de James, ils sont de la même promotion. Gaëlle et James sont amis depuis plus d'un an, moi c'est mon amie depuis 3 mois seulement.
Nous sommes dans la chambre de James, nous sommes assis, dans les bras l'un de l'autre. Sa chambre est exactement comme la mienne, un lit, deux armoires, une table de chevet, un bureau, une chaise.
- Ça va ?
- Très bien et toi ?
- Oui, mais je veux dire, avec Gaëlle ? Me demande t-il.
- Euh, oui, pourquoi ?
- Tu n'es plus jalouse ?
- Plus jalouse, si, mais j'ai confiance en toi. Je sais que tu ne me trahiras pas.
- Tu as bien raison.
- Je t'aime James, c'est pour cette raison que je suis jalouse, mais j'ai confiance en toi, je t'assure.
- Je t'aime aussi, bébé, et tu as bien raison de me faire confiance. Et j'ai également confiance en toi.
Il m'embrasse, passionnément.
- Tu veux rester avec moi, ce soir ?
Il a le souffle rauque, une voix envoûtante.
- Je suis désolée, je... Je ne préfère pas, ne le prend pas mal, mais je voudrais qu'on y aille doucement, je ne veux pas me jeter la tête la première... J'ai trop peur de souffrir.
- OK, ça va. Me dit-il d'une voix rassurante. Je te proposai ça parce qu'il est tard, c'est tout. Je ne vais pas prendre le risque de tout gâcher avec toi ni de te faire souffrir.
- T'es le meilleur.
- Allez, je te raccompagne chez toi.
James me raccompagne chez moi. Une fois devant la porte, il m'embrasse tendrement. Mon père sort de la maison. James s'écarte de moi, mon père ne peut s'empêcher de ricaner, il devait bien se douter que nous étions entrain de nous embrasser.
- Bonsoir Kristy, James. Nous salue mon père.
- Bonsoir papa. Dis-je.
- Bonsoir, monsieur Davis... Euh, Joseph, pardon. Je suis désolé de vous ramener votre fille aussi tard, nous avons bavardé sans voir le temps passer. Navré, si je vous ai inquiétez.
- Je n'étais pas inquiet en la sachant à vos côtés James. Répond mon père.
- Ravi de l'entendre. Lui dit-il.
Puis James se retourne vers moi et me murmure.
- Bonsoir, bébé.
- Bonsoir James, lui dis-je.
J'avais irrésistiblement envie de l'embrasser mais devant mon père, c'était déplacé. Aussi je dépose un baiser tendre sur la joue de James et lui murmure à l'oreille.
- À demain. Essaie de rêver de moi.
- Je ne rêve que de toi, toutes les nuits.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Encore ce soir, je ne dis rien. J'ai rendez-vous avec Emma et je ne sais pas comment sortir de la maison sans me faire repérer.
- Kristy ma chérie, tu ne te sens pas bien ?
- J'ai eu une journée chargée et je suis un peu fatiguée.
- Oh.
- Je vais manger et aller dormir.
- Je viendrais voir si tu as besoin de quelques choses.
- Non merci papa, c'est très gentil mais je vais simplement me coucher et dormir. Demain aussi, j'ai une journée compliquée.
- Très bien, dans ce cas, dors mon enfant.
- Je t'aime papa.
- Je t'aime aussi Kristy.
Mon père m'a cru, j'en suis certaine parce qu'il n'est pas du genre méfiant et parce qu'il ne m'a pas posé plus d question que ça.
J'attends que tous partent se coucher pour sortir dans la forêt et m'introduire dans le flamboyant.
- Bonsoir Kristen.
- Bonsoir Raven.
- Tu as pu te reposer la nuit passée ?
- Je me suis endormie avant même d'avoir posée ma tête sur l'oreiller.
- Je comprends. As-tu des questions ?
- Un million à peu près, rien de plus, ricané-je.
- Tu les poseras à Emma, elle saura te répondre bien mieux que moi.
Une heure plus tard, je rentre dans l'appartement d'Emma.
- Emma ?
Aujourd'hui elle n'est pas aussi pétillante que la veille.
- Emma, ça ne va pas ?
- Kristen, enfin tu es là, me dit-elle en me serrant dans ses bras.
Emma a l'air terrifiée.
- Mais qu'est-ce que tu as Emma ?
- J'ai eu peur que tu ne viennes pas ce soir.
- Mais tu m'as demandé de venir hier.
- Oui mais je n'étais pas sûre...
- Raconte-moi se qui ne va pas Emma.
- J'ai fais un rêve Kristen et tu dois absolument te rendre au siège dès demain.
- Attends, calme-toi Emma.
- Non Kristen, les chefs des cinq États seront réunis et quelques choses s'y prépare.
- Allons nous asseoir et tu vas tout m'expliquer.
Emma prend place sur son lit pendant que je m'installe sur une chaise, juste en face d'elle.
- Je sais, Kristen. Ça peut te paraître fou, voir même irréel mais je t'en supplie, tu dois y aller.
- Euh... D'accord, mais quand ?
- À la tomber de la nuit, le soleil était entrain de se coucher dans mon rêve.
- Comment peux-tu en être si certaine ? N'était-il pas entrain de se lever ?
- Non, les chef d'État ne voyage que le jour, ils viendront dans la journée et repartiront le lendemain.
- D'accord, j'y serais, je préviendrais James et...
- Surtout pas Kristen.
- Mais pourquoi ? Vous avez dit vous-même que nous devions être tous les trois.
- Pas tout de suite Kristen, James te demandera comment tu l'as su et il saura que tu lui ment si tu ne lui parle pas de moi et révéler mon existence demain est beaucoup trop tôt et trop dangereuse. Pour nous trois.
- OK. Je ne sais pas comment faire, mais je vais le faire.
- Bien. Maintenant, rentres Kristen, repose toi. Demain, le vrai combat commence.