Debout devant Jacques, mon cœur battait sous le poids de la décision que j'avais prise. Je pouvais sentir son regard sur moi, cherchant sur mon visage une quelconque assurance que ce que je disais n'était pas un rêve. Ce n'en était pas un. Je l'avais choisi—par-dessus tout, par-dessus tous les autres—et aussi difficile que ce choix ait été, je savais que c'était le bon.
Mais ça ne rendait pas les choses plus faciles.
« Je parlerai à Vincent demain », répétai-je, bien que cette fois ma voix sonnait plus faible, comme si je tentais de me convaincre que je pouvais vraiment le faire. « Il mérite d'entendre la vérité de ma part. Je lui dois bien ça. »