[part 1]
Mes premières semaines dans cette propriété s'écoulèrent dans un enchaînement de jours tous aussi rébarbatifs les uns que les autres , mon enthousiasme du premier jour , ne passa guère la première semaine , l'aspect ronflant de l'intérieur avait vite fait de calmer mon excitation de possesseur . Je ne recevais de visite que très rarement mis à part celle de mes parents , qui , sans doute inquiet dans les premier temps de mon indépendance voulurent se rassurer de mon confort . Mes amis de l'université , si l'on pouvait vraiment appeler ça des amis , entretenaient avec moi une relation qui n'allait pas plus loin qu'aux interactions purement intellectuelles et philosophiques . Jade Ravo , un jeune homme de même âge que moi avec lequel je partageait souvent les mêmes observations sur nombre des sujets ,était le seul que je pouvais considérer comme ami , hélas , la distance entre nos domiciles respectifs ne facilitait pas nos interactions en dehors du seuil de l'université Johnson . J'étais donc quelqu'un de très solitaire .
Dans les premiers temps , la série d'événements étranges qui s'enchaînerènt à un rythme effréné , ne se limitaient qu'à des faits banals dont je ne me souciaient point de porter l' explication plus loin qu'à celle des rats . En effet , au début de la troisième semaine il était devenu de coutume que je croisasse mes vêtements éparpillés un peu partout dans les pièces de la maison ,ils étaient toujours mâchouiller et dégoulinant de bave sur les bords, sans heureusement , connaître des dégâts plus sérieux. J'avais consenti d'expliquer que celà fut l'œuvre d'une colonie des rats qui s'était installée là pendant la période transitoire où la maison fut inoccupée . Et puis à quoi d'autre aurait été dû ce désordre si c'est n'était qu'à ces petits rongeurs qui depuis des millénaires maintenant continue de hanter les hommes . En tout cas , mon intelligence ne trouva pas d'explication plus rationnelle que celui-là .
Je me proposa qu'en cas de perpétuation de ces attaques , je me verrai dans l'obligation de prendre des mesures drastiques enfin que l'invasion ne prirent pas des proportions plus inquiétante.
Les jours s'écoulèrent et les attaques des rats ne semblèrent pas se calmer . C'est qui était étrange etait que , depuis mon séjour dans cette demeure je n'avais guère aperçu un seul rongeur dans toute la maison et cette dernière observation était assez claire pour mettre en déroute mon explication aprioriste des rats .Mais toujours à l'affût de l'explication la plus intelligente je me rassurais en pensant que les rats devraient agir pendant que j'étais à l'université . Très habitué au silence , ces rongeurs avaient dû remarquer la présence d'un nouvel invité perturbateur dont ces petits habitués du silence n'avaient aucun mal à se défaire . Je décidait alors de me procurer des pièges à rats que je plaça minutieusement dans toutes les pièces où les dégâts causés par les sale rongeurs étaient les plus importants . Je plaça un piège devant l'entrée de mon armoire. J'en plaça un autre sous mon lit à l'étage .J'avais décidé de m'installer dans cette pièce car au milieu toute les autres , c'était elle qui présentait une configuration plus adaptée à mes activités d'étudiant .Au cours de la journée,la pièce était inondée de lumière au travers de sa large fenêtre qui faisait face à l'Est . Cette caractéristique laissait facilement comprendre que dans son premier usage ,elle avait servi naguère de bureau . Je lui aurais réservé le même usage si je n'y avais pas rencontré un lit et une armoire déjà installés. Une tâche de déménagement était bien trop dure pour que je l'executa seul. J'attendais la prochaine visite de mes parents enfin de leurs proposait de l'aide pour mon déménagement dans une autre pièce vide , ainsi ce qui me sert actuellement de chambre retrouvera la fonction essentielle , qui est celle de bureau.
J'avais aussi décidé de placer un autre piège dans la cuisine , bien que n'ayant jusque là était le théâtre d'un vandalisme de la part de rongeur , la prudence me conseilla d'y poser un .Car à l'affût de rester de nourriture , les rongeurs devaient sans doute passer par là .
À mon retour je trouva la maison dans son calme assourdissant et habituel . Je me dirigeai premièrement vers la cuisine enfin d'y prendre un vers d'eau et de vérifier par ricochet si mon piège avait fait effet . Mais quelle ne fut pas ma surprise quand je dcrouvris , contre toute attente, un désordre encore plus inquiétant que la simple éparpillement d'habits jusque là constater . Deux faits me firent impression avec une très grande vigueur . Le premier étant, que le piège que j'avais fixé avait été ingénieusement démonté et la petite boulette de viande que j'y avais glissée en guise d'appât avait disparu . Les plus rationnelles trouveront sans doute là un fait contingent qui ne mérite guère plus d'attention . Après tout , fixer un piège à rat n'est pas une garantie de son efficacité . C'est ce que mon intelligence commençait à échafauder en guise d'explication et je m'apprêtais à passer cet événement au crédit d'un heureux hasard quand l' inquiétude que j'essayais d'étouffer sous un voile d'explications farfelu remontait de la couche des raisonnements peu crédible que j'essayais de l'y plonger ,en me rappelant que je reconnaissaient à cette qualité de piège à rat à un mécanisme assez complexe dont le démontage donnait du fil à retordre même aux aguerris de ces utilisateurs, cette dernière étant d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais choisis cette marque de piège à rat, j'en connaissais l'efficacité , depuis chez moi , car souvent objet d'attaque des rongeurs nous avions l'habitude d'utiliser ce sorte de piège qui ne manquaient guère de faire ces preuves dans la lutte que nous livrons face aux rats . Laissez-moi vous peindre dans quelques lignes à quoi ressemblait le piège à rats et la raison pour laquelle son mécanisme n'aurait jamais été défait par un simple rat . Le piège était une plaque de métal sur laquelle reposait une barre d'acier soutenu par trois petits bras de levier dont deux sur les côtés et une en plein centre de la barre d'acier qui assurait son contact avec la base . C'est sur cette sur la petite barre centrale qu'on prenait soin d'attacher son appât . Le tout était actionné par un ressort qui recelait la source du mouvement . Une fois le piège installé , il ne fallait pas plus qu'un léger mouvement sur le tube de métal dont à sa base été suspendu l'appât et dont le sommet soutenait le barre d'acier , pourque le ressort recelant l'énergie cinétique du mécanisme se relâcha et s'enclencha avec une violence inouïe de telle sorte que même sa vitesse de réaction et la dextérité qu'on lui reconnaît , le rongeur aussi rapide qu'il fusse , avait quatre-vingt dix neufs pour cent de chance de périr sous le premier assaut ou au mieux de s'en sortir avec une sérieuse blessure dont elle finira sans doute par périr plus tard .
Il était donc anormal qu'un mécanisme dont le montage et le démontage exigait l'intervention d'un être doué d'une intelligent avancée et d'organe de préhension fusse défait par un rat qui, nous le savons , ne possède ni l'un ni l'autre.