Je fais dans l'univers un astre et suivi
Et brisant tout les monts sans le moindre bruit
Fais avancer Rome ;cité pleine de chars ;
Vers un destin sombre et je dis :oh hazard
"Dans une vile cellule enterre tous ces hommes
Du jour ébauchant le mal sous la forme pomme !
Où se pose tout gredin ,maraud ,vil hypocrite
Au banquet de Platon et qu un Démocrite
Fut tenté par l'ombre ainsi qu'une ville profonde
Tomba la nuit noire et se retrouva féconde
Et vers les monts sanglants :une olympe lointaine
Je fais trébucher Zeus pour épouser Athène
Et heureux ,fier de ce que batirent mes mains
Je prouve que je fus ,que j'existerai demain
Et devant toute cette gloire s'effrite toute gêole
Je récupere mes ailes et brille mon oréole
Et sur la tunique divine j'écris comme sur un livre
D'un doux fil de soie de l'or et du cuivre
Et que ces sentinelles épiants un trésor precieux
Mais seraient-ce les étoiles de l'or dans les cieux
Et de même qu'un oiseau étand ses ailes et migre
Mes péches sont sur moi comme les rayures du tigres !