Il m'arrive des fois lorsque ,dégoûté de cette ère
De songer quelques part ;noyé dans ma colère
C'est ici, c'est là bas que la paix féconde
Nourrit les citoyens et la joie les innonde
Et qui fait sejourner la paix par l ordre de son sabre
Et du bouclier protecteur pour que se cabre
Tout ennemi ,tout apatride, tout étranger
Et qu'il partent de nos terres et reviennent se venger
C'est là où notre conquérant les abatera vif
Et subiront mais de loin le chatimant de sisyf
C'est là , lieu où je songe dans mes pensées confuses
Lorsque l'on me tiraille lorsque l'on me refuse
Je me noie dans ces rivières dont nul ne sait la source
tenant compagnie à Pollux à ces ours
Et se sentant flotter sans limites sous ce dôme
Et n'avoir . mais que dis-je n'être qu' atome
Mais pourtant se sentir pousser des ailes et fier
S'enfuire dans l'azur vaste sans frontières
Ce lieu où la pensée flotte et se meut
Où les astres semblent former des myriades de noeuds
Et des chaînes rigoureuses ;l'univers stable
Et joignant ses deux pôles comme par un cable
Sans faire de bruit, sans aucun tumulte
Mais quelle est cette force et quel est ce culte ?
De nuees ,de poussieres ,d'enfers, de paradis
Mais saurions-nous ignorants de ce que l'on nous dit ?
Où croit-on à l'enfer à cause de nos aïeux
Qui semblaient dans leurs rêves percevoir dieu
Et des êtres ailés; des anges par essaims
Et de jeunes nymphes tissants quelques desseins ;
Mauvais ou sage nul ne sait vraiment
S'il est comme l'on dit très aimant ...
Et pourquoi l'être indéfiniment s' endort
Pour le pointer un jour du doight ; il est mort !
Et serait-ce le sommeil pour se résigner
A s'éclipser un soir sans se réveiller ?
Sans voir le landemain que le soleil illumine
Et rabat dans leurs antres toutes les concubines .
Et pourquoi ma pensée me joues-tu des tours ?
Car si j'étais un dieu et l'homme mon amour
Je n'eus proferé l'enfer ainsi que le tartare
Et lasse de ce rafus , j'en aurai eu marre
Alors pourquoi l'homme voit en ce que nul d'autre que lui
L'origine du ciel ,des nuées, de la pluie
Aucune cause celeste ou un seul don divin
Mais serions-nous des charlatens ou bien quelques devins ?
Et si j'etais un dieu à quoi me serviraient
Les myriades d'anges qui me glorifiraient ?
Et de créer la nature ;innombrable eden
Et de ne pas y vivre sous raison sous peine
D'être si glorieux que d'habiter le ciel
Et de ne même pas goûter à l' ambroisie ,au miel
Mais si j'etais cela je serais ingenieur
Ou bien un architecte et pourquoi m' appeler seigneur !
Si je forge tout cela et guerre n'y vivrai
Mais est ce que mes paroles ,elles étaient vrais !!!
....
Car j eclairerai tes pas: suis moi Pandore
Et faisons quelques choses pendant qu'il dort
Quelques plaisirs ,un don et un enfant naquit
Mais pourquoi de ce don et à n'importe qui :
Le céder mais si j'abuse de ma femme
Et de toi mon enfant issu de mon âme
L'opprobre me poursuit et revoilà pourquoi
Un dieu est forgé et ne voit nul d'autre que toi
Homme ! homme ! fait ceci ! fait cela !
Et pointant la fournaise :sinon tu ira là
Et les flammes où un jour l'argile fut petri
Consumeront ton âme, ta chair, ton esprit
Et comme si tu etais oh mort infâme
Un orage où l'As est vaincu par la Dame
Et Si liés à tout cela et en y repensant
J'appercois dans la brume l'univers pesant
S'accouder pleinement sur l'épaule d'Atlas
Épuisé de sa béance et reposant sa masse
Sur moi Adan ma femme mes fils :
Et Jamais épuisés de ce que nous tisse
Le destin grace à une gloire sans faille
Et dans l'ouragan, le deluge je tourne le gouvernail
Vers une destination paisible une contrée d'abondance
Où mes fils chanteront et où les femmes dansent
A l'odeur du plaisir autour d'un vin exquit
Lorsque la lumiere se retire et s'abat la nuit
Au chant des soeurs calliope ;tenir d' émerveiller
Et les convoiter en reve à l'aise sur l' oreiller ;
Le meme sur lequel je dors chaque soir
Autant me retirer pourque je ne puisse voir
De vils besoins sans un brin de magie
Mais quoi vous faites en ces temps de vile démagogie
Sortir les jeunes filles et les restituer femmes
Et vous faites de vos plaisirs et devant ce drame
Lancer la piece d'or au lac dans l etang
Et ecouter la voix apreciée : celle de satan !!