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Chapter 2 - la misère humaine ( poème )

Il m'arrive des fois lorsque ,dégoûté de cette ère

De songer quelques part ;noyé dans ma colère

C'est ici, c'est là bas que la paix féconde

Nourrit les citoyens et la joie les innonde

Et qui fait sejourner la paix par l ordre de son sabre

Et du bouclier protecteur pour que se cabre

Tout ennemi ,tout apatride, tout étranger

Et qu'il partent de nos terres et reviennent se venger

C'est là où notre conquérant les abatera vif

Et subiront mais de loin le chatimant de sisyf

C'est là , lieu où je songe dans mes pensées confuses

Lorsque l'on me tiraille lorsque l'on me refuse

Je me noie dans ces rivières dont nul ne sait la source

tenant compagnie à Pollux à ces ours

Et se sentant flotter sans limites sous ce dôme

Et n'avoir . mais que dis-je n'être qu' atome

Mais pourtant se sentir pousser des ailes et fier

S'enfuire dans l'azur vaste sans frontières

Ce lieu où la pensée flotte et se meut

Où les astres semblent former des myriades de noeuds

Et des chaînes rigoureuses ;l'univers stable

Et joignant ses deux pôles comme par un cable

Sans faire de bruit, sans aucun tumulte

Mais quelle est cette force et quel est ce culte ?

De nuees ,de poussieres ,d'enfers, de paradis

Mais saurions-nous ignorants de ce que l'on nous dit ?

Où croit-on à l'enfer à cause de nos aïeux

Qui semblaient dans leurs rêves percevoir dieu

Et des êtres ailés; des anges par essaims

Et de jeunes nymphes tissants quelques desseins ;

Mauvais ou sage nul ne sait vraiment

S'il est comme l'on dit très aimant ...

Et pourquoi l'être indéfiniment s' endort

Pour le pointer un jour du doight ; il est mort !

Et serait-ce le sommeil pour se résigner

A s'éclipser un soir sans se réveiller ?

Sans voir le landemain que le soleil illumine

Et rabat dans leurs antres toutes les concubines .

Et pourquoi ma pensée me joues-tu des tours ?

Car si j'étais un dieu et l'homme mon amour

Je n'eus proferé l'enfer ainsi que le tartare

Et lasse de ce rafus , j'en aurai eu marre

Alors pourquoi l'homme voit en ce que nul d'autre que lui

L'origine du ciel ,des nuées, de la pluie

Aucune cause celeste ou un seul don divin

Mais serions-nous des charlatens ou bien quelques devins ?

Et si j'etais un dieu à quoi me serviraient

Les myriades d'anges qui me glorifiraient ?

Et de créer la nature ;innombrable eden

Et de ne pas y vivre sous raison sous peine

D'être si glorieux que d'habiter le ciel

Et de ne même pas goûter à l' ambroisie ,au miel

Mais si j'etais cela je serais ingenieur

Ou bien un architecte et pourquoi m' appeler seigneur !

Si je forge tout cela et guerre n'y vivrai

Mais est ce que mes paroles ,elles étaient vrais !!!

....

Car j eclairerai tes pas: suis moi Pandore

Et faisons quelques choses pendant qu'il dort

Quelques plaisirs ,un don et un enfant naquit

Mais pourquoi de ce don et à n'importe qui :

Le céder mais si j'abuse de ma femme

Et de toi mon enfant issu de mon âme

L'opprobre me poursuit et revoilà pourquoi

Un dieu est forgé et ne voit nul d'autre que toi

Homme ! homme ! fait ceci ! fait cela !

Et pointant la fournaise :sinon tu ira là

Et les flammes où un jour l'argile fut petri

Consumeront ton âme, ta chair, ton esprit

Et comme si tu etais oh mort infâme

Un orage où l'As est vaincu par la Dame

Et Si liés à tout cela et en y repensant

J'appercois dans la brume l'univers pesant

S'accouder pleinement sur l'épaule d'Atlas

Épuisé de sa béance et reposant sa masse

Sur moi Adan ma femme mes fils :

Et Jamais épuisés de ce que nous tisse

Le destin grace à une gloire sans faille

Et dans l'ouragan, le deluge je tourne le gouvernail

Vers une destination paisible une contrée d'abondance

Où mes fils chanteront et où les femmes dansent

A l'odeur du plaisir autour d'un vin exquit

Lorsque la lumiere se retire et s'abat la nuit

Au chant des soeurs calliope ;tenir d' émerveiller

Et les convoiter en reve à l'aise sur l' oreiller ;

Le meme sur lequel je dors chaque soir

Autant me retirer pourque je ne puisse voir

De vils besoins sans un brin de magie

Mais quoi vous faites en ces temps de vile démagogie

Sortir les jeunes filles et les restituer femmes

Et vous faites de vos plaisirs et devant ce drame

Lancer la piece d'or au lac dans l etang

Et ecouter la voix apreciée : celle de satan !!