Chapitre 27 : Une petite mise en bouche
Spartacus et ses hommes toujours choqués se tenaient devant Orion. Il les a regardé indifféremment et savait qu'ils étaient en état de choc par rapport à ce qu'ils venaient de voir mais il s'en foutait. Calmement, il a été le premier à parler.
Orion : Bonjour à vous et merci d'être là. Initialement, je voulais m'adresser personnellement à Spartacus mais c'est finalement mieux que vous soyez là aussi et je vais aller droit au but. Glaber a déjà été vaincu et je suis certain que la nouvelle sera à Rome d'ici la fin de la semaine. Qu'avez-vous prévu pour la suite ?!
Spartacus : j'en ai déjà parlé avec mes hommes et nous avons déjà décidé, on va agrandir nos rangs et nous renforcer, nous allons devenir une véritable armée. Quelques plans ont déjà été décidés pour ça.
Gannicus : Pour l'instant, il nous faut de la nourriture et de l'eau, ce que tu as abondamment ?!
Orion : Et alors ?! Je te rappelle que justement vos hommes sont plus nombreux que les miens, vous pouvez aller chasser ou faire des raids dans des villas pour trouver ce dont vous avez besoin.
Gannicus : Espèce de sale-(interrompu)
Orion : Un conseil champion, évite de m'insulter quand je me montre encore respectueux, ce serait mauvais pour ta durée de vie.
Dès qu'il a terminé sa phrase, une énorme pression s'est abattue sur Gannicus et les autres. Il les a regardé froidement avant de sourire comme un enfant en continuant.
Orion : Nous sommes alliés alors pour cette fois seulement, je peux vous aider sur ce point. Mes hommes et moi allons partir d'ici demain pour le sud et prendre une cité où passer le temps.
Eux : QUOI ?!
Crixus : Folie ! Tu vas prendre une citée avec cinquante hommes seulement ?! Jusqu'où va ton audace ?!
Oenomaus : Orion, ton entreprise est beaucoup trop risquée.
Orion : Vous croyez vraiment que ces cinquante hommes représentent tout mon effectif ?! Gérez vos soucis et j'en ferai autant de mon côté. Pour la nourriture, nous vous en donnerons avant de partir demain.
Segovax : Merci infiniment pour tout. Comment pourrons-nous faire appel à toi prochainement ?!
« Envoyez qui vous voulez pour me voir en cas d'extrême besoin et je viendrai. De préférence, il vaut mieux que ce soit l'un d'entre vous ici présents. Bien, s'il n'y a rien d'autre à rajouter alors je vais me retirer et prendre un bain » il a dit en se retournant pour partir.
Spartacus : Merci pour tout Orion, au fait, Sura s'est réveillée. Elle est encore faible mais elle t'est extrêmement reconnaissante , tout comme moi. Cela fait deux fois maintenant que tu la sauve.
« C'était trois fois rien, faite gaffe la prochaine fois ! » il est parti tranquillement.
En le regardant partir, Spartacus et les autres avaient un regard assez étrange, aucun d'eux ne pouvait savoir à quoi pensait Orion, il n'avait aucune aura, aucune émotion ni expression particulière. Spartacus croyait qu'Orion aurait bien aimé visiter Sura et voir comment elle allait mais, ce dernier n'en avait rien à faire.
Spartacus : Il a vraiment changé !
Oenomaus : Nous l'avons tous remarqué, il est beaucoup plus fort mais tellement moins humain.
Segovax : Alors vous n'avez jamais su qui il était vraiment.
Les autres : Hein !?
Segovax : Quand je suis arrivé pour la première fois chez Batiatus et que j'ai l'ai vu sur le balcon, je l'ai tout de suite su, j'avais compris qui était Orion. C'est un demi-dieu ou un dieu à part entière, en apparence, en force et en charisme, il est totalement au-dessus du genre humain.
Ils sont tous restés dans une profonde réflexion, ce que Segovax venait de dire semblait fou mais c'était vrai pour ceux qui étaient au ludus avec Orion à l'époque .
Gannicus : À t'entendre, je me rends compte que je suis resté sobre bien trop longtemps. Allons nous en, j'ai soif.
Après les avoir quitté, comme il l'a dit, Orion est allé prendre un bain. Glaber aimait le confort alors sa tente avait ce qu'il fallait pour s'entretenir. Après s'être nettoyé, il a mangé avant de retourner voir Glaber.
Une fois dans la clairière où était attaché l'homme, il a vu ce dernier à moitié conscient assis dans ses déjections et son urine. En face de lui, le corps de sa femme Ilithya morte et qui commençait déjà à dégager une certaine odeur bien que légère.
« Comme ça doit être difficile de regarder un être aussi cher mourir lentement sous nos yeux et pourrir sans rien pouvoir faire. Maintenant tu sais ce que mon ami a pu ressentir quand tu l'as fait tué lui et sa famille. »
il a dit après d'être accroupi près de Glaber.
Orion : Je pourrais te regarder agoniser dans ta merde et te faire bouffer par des vers pendant des jours mais j'ai autre chose à foutre, le spectacle se passera sans moi car je dois continuer à aller faire souffrir ton peuple esclavagiste.
Glaber l'a regardé avec un regard assez étrange, il n'y avait aucune colère ni haine, il n'y avait plus de fierté ou d'orgueil mais de la supplication et de l'épuisement. Il suppliait Orion de l'achever mais ça n'a poussé ce dernier à se moquer d'avantage avant de partir.
Orion savait qu'il pouvait être dangereux de laisser Glaber en vie mais il s'en fichait, cet homme était déjà condamné à une fin atroce et il s'en était déjà assuré. Il avait demandé à des hommes de décrocher le cadavre d'Ilithya et le mettre près de Glaber, si les prédateurs ne seront pas attirés par la charogne alors de seront les vers qui se chargeront de lui. Le romain était dans la merde dans tous les sens du terme.
Plus tard, Orion a reçu une seconde visite du temple, c'était Sura accompagnée de son époux et Varro. Orion n'était pas vraiment surpris de cette visite bien qu'il se demandait toujours pourquoi ils étaient là.
Varro lui a expliqué la raison pour laquelle il était du côté de Rome à leurs Retrouvailles, Orion s'en fichait honnêtement mais écoutait toujours, il ne savait même pas pourquoi Varro sentait le besoin de venir se justifier auprès de lui. Ce dernier l'a remercié d'avoir fait libérer sa famille et lui a juré qu'il allait se racheter, encore une fois, le pauvre Orion se demandait ce qui l'impliquait dans tout ça mais il a quand-même acquiescé.
Ce fut le tour de Sura de lui parler et elle a commencé à s'excuser en larmes pour ce qui était arrivé chez Batiatus, Orion lui-même avait tellement négligé cette affaire qu'il ne s'en rappelait même presque plus, il avait été occupé par des choses « beaucoup plus importantes » et il n'a eu aucune gêne à le dire.
Sura avait une expression déçue qu'elle essayait de cacher, sa séparation d'avec lui ne lui avait aucunement marqué et elle avait compris qu'elle n'était pas vraiment importante à ses yeux.
Spartacus et lui ont parlé un peu et ils sont partis, Orion quant à lui a réuni ses hommes et leurs a dit qu'ils allaient se déplacer vers le Sud.
Il a écrit un message qu'il a remis à Galatae, cette dernière l'a attaché à la serre d'Ikaros et il a été envoyé vers les navires d'Orion, précisément sur celui de Theokoles où Nubia attendait.
Les ordres étaient simples, elle était chargée en tant que commandant par intérim de diriger leurs troupes vers la cité de Baïes qu'ils devaient prendre en une nuit. Nubia connaissait les tactiques à adopter pour ça, Orion les envoyait parfois exécuter ce genre de mission et allait avec eux, ils avaient retenu une bonne partie de ses tactiques.
Une fois Ikaros envoyé, il a demandé aux célestes de faire leurs préparatifs car ils partirons avant peu après l'aube, il n'était pas pressé mais Rome le sera.
[à Rome]
Dans le bâtiment dédié aux sénat, plusieurs de ses membres étaient réunis pour discuter des diverses problèmes que traverse la République et la mort récente d'un de leur membre, le sénateur Albinius ainsi que la disparition de sa fille Ilithya.
Dans toute la salle, c'était le brouhaha, chacun voulait imposer son opinion en même temps que les autres. Pourtant, dans cette cacophonie, quelques uns essayaient de rester calme et ceci soit par simple sang froid, par pure intelligence ou simplement par un manque de considération pour l'affaire.
Marcus Crassus dont la femme avait pourtant été tuée pendant la révolte des esclaves menés par Spartacus était d'un calme meurtrier. Il voulait agir contre le thrace depuis bien longtemps mais le sénat ne voulant pas qu'il cumule des lauriers en plus de sa fortune a refusé de lui donner la permission de monter une armée, ce qui lui ferait gagner une force militaire personnelle et importante vu ses moyens.
S. Metellus : Je vous en prie, restez calmes. Spartacus sera écrasé par les forces de la république.
??? : Ah oui ?! Nous avons envoyé deux prêteurs sur lui pour le balayer, Publius Varinius et Gaius Claudius Glaber mais depuis leur assaut au Vésuve, nous n'avons plus aucune nouvelle d'eux.
S. Furius : Ce sont des esclaves, ils ne peuvent pas gagner face à Rome, les prêteurs ont peut-être eu un contre temps et que ces chiens d'esclaves se soient réfugiés quelque part.
« L'esclave qui a pris la vie de ma femme n'est toujours pas mort et vous ne faites que parler comme d'habitude. Je vais réunir une armée de mes propres moyens et si aux premières chutes des neiges dans les mois à venir vous n'avez toujours rien accompli alors je mobiliserai mes troupes.
Qu'importe que ça puisse faire de moi une menace pour vous et la république mais je prendrai la tête de ce thrace et j'écraserai quiconque sera sur mon chemin, Romain ou pas. Personne ne salira le nom des Crassus et surtout pas un esclave. »
Il s'est levé et est parti sans même prêter attention aux expressions des autres. Crassus devait agir, non pas pour venger sa femme car il ne l'aimait pas vraiment mais pour préserver l'honneur de sa maison et soutenir les regards vengeurs de ses deux fils mais en tant que membre du sénat, il était obligé d'observer certaines règles mais maintenant, il allait commencer à agir.
[À la nuit tombée, chez Orion]
Assis en pleine médiation, Orion a été interrompu par un de ses hommes qui était accompagné de Saxa. Il savait pourquoi elle était là et a demandé au céleste de les laisser en privé.
À peine l'homme parti, Orion s'est rapproché de Saxa et avant qu'elle n'ait pu dire quoique ce soit, il l'a embrassé sur les lèvres en la portant jusqu'à son lit.
Saxa était contente d'être tombée sur quelqu'un comme Orion , elle n'était pas vraiment à l'aise avec les mots et Orion ne voyait pas pourquoi perdre du temps à discuter sachant clairement ce que l'autre voulait.
Étonnement, le corps de la femme était beaucoup plus propre qu'à la dernière fois qu'ils se sont vu, elle s'était nettoyée et préparée pour lui et il a apprécié ce geste.
Saxa était complètement dans les goûts d'Orion et il comptait le lui faire savoir.
Après avoir joué avec les lèvres de Saxa, il a attaqué son cou, puis ses seins et est descendu vers son vagin. C'était la première fois qu'elle expérimentait ce plaisir, d'habitude elle couchait avec des rustres qui passaient directement à la pénétration et elle s'était faite à ce procédé.
Orion était le seul jusqu'à présent qui avait essayé de prendre son temps avec elle et apprécier son corps dans tous ses détails.
Avec l'aide de ses doigts et sa langue, il lui a donné le premier orgasme de la soirée sans même la pénétrer.
Il n'a pas attendu longtemps avant d'introduire son pénis en elle. Pourtant, à la surprise de Saxa, Orion n'était plus aussi brutal que la dernière fois, il était plus doux, plus aimant et elle ressentait à la fois énorme de plaisir physique mais également émotionnel.
Pendant près d'une demi-heure , Orion n'a pas « baisé » Saxa comme la dernière fois mais lui a fait l'amour aussi chaleureusement que possible et leurs Bouches étaient rarement déconnectées l'une de l'autre.
Alors qu'Orion lui donnait ce qu'elle n'avait jamais eu au lit, Saxa s'est mise à pleurer non seulement de plaisir mais également parce qu'elle était en train de tomber amoureuse.
Alors qu'elle était dans ce tourbillon de plaisir, Saxa a essayé de parler à Orion.
« Tu... (embrasse) tu l'aurais fait avec une autre comme ça ?! »
Orion : Non.
Saxa : Alors je te plais ?!
Orion : Oui.
Saxa : Beaucoup ?!
Orion : Oui (Pousse son pénis plus profondément)
Saxa : *huuungh* Je ne veux pas que tu partes ! Emmène moi avec toi où tu vas.
Orion : Je ne peux pas.
Saxa voulait demander « Pourquoi ?! » mais Orion a scellé sa bouche avec ses lèvres. Saxa lui plaisait énormément mais il n'avait plus d'émotion. Il n'allait pas s'encombrer d'une fille qu'il rencontrait à peine à cause d'un plaisir partagé.
Orion n'aimait pas les faibles et même si pour les rebelles Saxa était forte, pour les célestes, elle était très faible. Sa place était auprès des rebelles ou elle est importante.
Après avoir fait l'amour pendant longtemps, il sont restés allongés à récupérer leurs forces. Saxa se sentait un peu triste mais Orion derrière elle l'a prise dans ses bras, sentant la chaleur de cet homme particulier derrière elle, elle a murmuré « Je veux rester avec toi. »avant de s'endormir.
Le lendemain, contrairement à la dernière fois, Saxa ne s'est pas réveillée seule dans le lit. Orion était allongé à côté d'elle, les yeux ouverts et regardant le beau visage de la germaine.
Agréablement surprise qu'il était près d'elle cette fois à son réveil, Saxa l'a embrassé avant de lui demander pourquoi il l'a regardait ainsi pendant qu'elle dormait.
Orion : Je réfléchissait à si je devrais vraiment t'emmener avec moi ou pas, j'apprécie ta compagnie et tu es une excellente partenaire mais pour l'heure, jusqu'à ce vos troupes augmentent considérablement, Spartacus aura besoin de ses hommes les plus forts dont tu fais partie. Quand les rangs des rebelles seront plus grands, je viendrai te chercher.
Saxa : Tu es sincère ?!
Orion : Tu as ma parole.
Immédiatement, elle l'a embrassé encore et est montée sur lui, Orion l'a laissé faire et ils ont baisé presque toute la matinée. Saxa est retourné au temple et Orion s'est apprêté à partir avec ses hommes, ils ont eu une dernière rencontre avec Spartacus des heures après où Orion lui a dit qu'ils allaient se revoir bientôt.
Pendant cette dernière entrevue, les regards d'Orion et Saxa se sont croisés et elle avait l'air très contrariée de le voir partir. À la surprise de la jolie blonde, il est descendu de son cheval et est venu l'embrasser sur les lèvres devant tout le monde.
Saxa était surprise au début mais a répondu langoureusement au baiser.
Duro et d'autres hommes probablement jaloux étaient très énervés mais Orion s'en fichait sous les rires narquois de plusieurs Célestes.
« À notre prochaine rencontre, je te ferai mienne. Pour le moment reste auprès de Spartacus et combattez ensemble, il a besoin de toi. » Orion a dit en caressait le visage rougissant de la jeune femme qui hochait timidement la tête.
Plusieurs rebelles et surtout ceux qui connaissaient bien Saxa étaient choqués de la voir aussi docile et douce face à quelqu'un, elle qui d'habitude était si forte de caractère ressemblait maintenant à une louve apprivoisée et Docile devant Orion.
Il est finalement parti avec ses hommes en direction du Sud, Orion comme promis avait laissé beaucoup de choses à Spartacus et ses hommes, des vivres, des armes et des tentes.
Spartacus quant à lui est resté avec ses hommes en regardant son « ami » partir avec les célestes , se demandant comment seront leurs prochaines rencontres , Sura qui était avec lui a commencé à parler.
« Il a changé à bien des égards ! » Elle a dit faiblement en le regardant partir.
Spartacus : J'aurais été un peu comme lui si je t'avais perdu. Marius était sans doute comme un frère pour lui.
Sura : Il n'est pas question que de Marius mais également de la femme de ce dernier et de leurs enfants cruellement tués pour nous avoir aidé. Il aimait beaucoup cette famille et Rome les a cruellement tué.
Spartacus : Nous avons les mêmes objectifs mais pas les mêmes motivations. Nous ferons trembler la république.
Sura : Tu ne veux toujours pas que nos amis connaissent ton vrai nom ?!
Spartacus : Non, « Spartacus » même s'il n'est pas mon nom est devenu un symbole. Pour nos amis, il sera un symbole pour notre liberté et pour les romains, bientôt une infinie terreur.
Elle l'a embrassé et il a demandé à ses hommes d'aller transporter les affaires laissées par Orion pour eux, dans les jours à venir, ils allaient commencer à libérer de plus en plus d'esclaves pour agrandir leur armée.
Orion est arrivé bien plus tard à Baïes avec ses cinquante hommes et la cité était dans une ambiance étrange . Il y avait des célestes dans les rues qui avaient reconnu et chaleureusement accueilli Orion et leurs frères.
Pourtant, les célestes n'étaient pas les seuls dans les rues, il y avait également des esclaves qui avaient été libérés par les célestes, ils transportaient les corps de plusieurs romains morts.
Quelques minutes après son arrivée dans la cité, Orion a eu le rapport de Nubia qui est venu à sa rencontre. La prise de la cité n'avait pas été difficile et ils n'ont eu aucune perte, juste quelques légers blessés et des romains présents, au moins 60% d'entre eux ont été tués, le reste est enchaîné.
Orion a félicité la grande guerrière qui lui a indiqué la résidence qu'elle lui avait réservé, c'était la plus grande villa de la cité et Orion a apprécié ses efforts. Il est parti en la laissant embrasser son amoureux Theokoles, apparemment ils souffraient mentalement d'être autant éloignés l'un de l'autre, surtout Theokoles qui n'avait jamais eu autant d'affection qu'avec Nubia et sa mère décédée.
La cité de Baïes était extrêmement prospère et les hommes d'Orion la connaissait assez bien car les célestes livraient régulièrement des produits ici ou aidaient les riches marchands.
Les jours ont défilés et la nouvelle de la prise de cette cité s'est rependue comme une traînée de poudre.
Bien sûr, Orion avait tout prévu, il allait attirer l'attention de Rome pour les détourner de Spartacus qui continuait à gagner des hommes.
Rome en apprenant que les célestes avaient pris une cité était dans une certaine crainte, le sénat connaissait à peu près de quoi les célestes étaient capables et se sont demandé pourquoi ces mêmes célestes avaient effectué une telle manœuvre contre eux.
Ils étaient réputés pour n'agir qu'après avoir été Provoqués et les membre du Sénat se demandaient comment ou quand ils avaient offensé ces démons.
Les avis étaient mitigés, d'un côté, il y avait le groupe de sénateurs voulant entamer des pourparlers avec les célestes pour connaître les raisons de leurs gestes et entamer des négociations.
De l'autre côté, il y avait l'autre groupe dont l'avis était de reprendre Baïes par la force, C'étaient ceux qui ne connaissaient pas vraiment les célestes et leurs méthodes.
Entamer une guerre contre ces monstres était trop risqué surtout que Rome n'avait pas toutes ses forces disponibles, le problème était extrêmement délicat en plus de la rébellion des esclaves menés par Spartacus.
Les jours sont devenus des semaines et finalement, Rome avait envoyé des sénateurs à Baïes sous escorte pour négocier avec les célestes et leur chef qu'ils n'avaient jamais vu.
Dès leur arrivée, les sénateurs ont été choqués de ce qu'ils ont vu. Des esclaves construisirent un mur autour de la cité et la construction était très avancée.
Cette rapidité de construction les avait choqué mais ce qu'ils ne savaient pas était que les esclaves constructeurs étaient des romains capturés par les célestes et quand ces derniers ont crié vers eux pour leur venir en aide, ils l'ont tout compris.
La colère, la frustration et la haine étaient visibles sur les visages des sénateurs.
Baïes n'était pas une grande cité bien que riche, construire le mur n'était pas vraiment difficile surtout que les « esclaves » se relayaient pour travailler de jour comme de nuit sous haute surveillance.
Orion faisait travailler durement les romains mais ne les maltraitait pas, bien que froidement impitoyable il n'était pas un tyran fou. Il voulait faire goûter à ces imbéciles leur propre médicament pour qu'ils comprennent ce qu'ils ont infligé aux autres .
Les célestes savaient que les sénateurs allaient arriver alors ils les ont accueilli et les ont guidé vers Orion, à la grande place de la cité où allait se dérouler un événement rare, Orion allait faire exécuter des esclaves libérés.
Ils sont arrivés et ont trouvé un beau jeune homme aux longs cheveux ondulés et à la peau bronzée en tunique entièrement noire parler devant une foule.
En face d'Orion, treize hommes étaient à genoux au sol et derrière eux, des célestes se tenaient là avec des glaives. C'était les titans, l'unité spéciale de Theokoles composée de célestes aux gabarits très imposants comme leur commandant.
Orion : Aujourd'hui, vous me forcez à agir d'une façon extrêmement brutale pour vous faire comprendre certaines règles que vous ne devez en aucun cas briser.
Quand nous vous avons libéré du joug romain, j'ai instauré un certain nombre de règles parmi lesquelles l'interdiction formelle du viol sur les romains ou toute autre personne sous peine de mort.
Nous vous avons offerts liberté, nourritures et abris en échange de quelques règles mais apparemment certains d'entre vous pensent que nous sommes des blagueurs. J'ai horreur des viols et je ne laisserai aucun insecte salir les célestes avec ces actes atroces, aujourd'hui pauvres merdes vous allez mourir.
Le regard d'Orion était glacial alors que les coupables ont essayé de supplier pour leurs vies mais en vain, il a fait un signe de la tête et les titans ont décapité les violeurs à la vue de tout le monde.
Orion : Que cela serve d'avertissement à chacun d'entre vous, nous ne sommes pas des sauvages ici et nous ne sommes pas prêts de le devenir. Toute autre conduite de ce genre aura la même issue pour les coupables.
Il s'est retourné pour regarder en direction des Sénateurs et leur a fait un sourire assez innocent pourfaire passer un nouveau né pour un salaud. Il s'est rapproché d'eux et leur a parlé
« Messieurs les sénateurs de la république je vous remercie de votre déplacement, si vous voulez bien me suivre, nous irons à ma résidence personnelle où nous serons plus à l'aise pour discuter, loin de cette ambiance macabre. »
Il y avait exactement trois sénateurs qui étaient présent, Rufus Decimus (nom purement inventé), Titus Clivius Octavius (idem) et le Sénateur Quintus Metellus. Des trois, Metellus était le plus curieux de connaître qui était le chef des célestes et quand il a vu Orion, son choc a été grand car il le connaissait.
À l'époque où Orion était le champion de la maison Batiatus et que celle-ci avait atteint le sommet de sa renommée, plusieurs grands nobles romains payaient cher pour assister à ses combats dont Metellus qui était venu quelques rares fois.
Batiatus voulait se faire des liens pour accéder lui aussi au sénat mais c'était peine perdue à l'époque car tous ces gens n'avait d'intérêt que pour Orion et pas pour lui.
Alors qu'ils marchaient vers la villa d'Orion, Metellus n'a pas pu s'empêcher de poser des regards insistants sur leur hôte, Orion avait encore plus de prestance que la dernière fois où il l'a vu et pourtant, sa présence était difficile à ignorer déjà à l'époque.
Une fois installés dans un certain confort de la villa, Orion a demandé à être servi d'un plateau de figue qu'il a commencé à grignoter avec une petite fourche en or , encore plus petite qu'une fourchette de nos jours et il a entamé la discussion.
Orion : Messieurs avant de commencer, j'aimerais que toute cette entrevue se passe dans un climat calme et de respect mutuel. Je ne manquerai de respect à aucun d'entre vous et surtout, vous me devrez du respect en tant qu'invités dans ma demeure.
S. Metellus : Bien entendu.
S. Octavius : Nous verrons.
Le sénateur Rufus Decimus était le plus jeune des trois mais également le plus inexpérimenté et arrogant. Il a regardé Orion qui souriait paisiblement avec dédain et a répondu avec un énorme mépris.
« Tsk ! Vous l'entendez celui là ?! ''sa''demeure !! Un misérable barbare, un sale chien étranger qui vient piller de nobles romains et revendiquer ce qui ne lui appartient pas. Tu oses défier la république romaine et nous t'écraserons pour ça, tu finiras sur une croix là où es la place d'un fou comme toi. »
Dans la salle, il y avait plud de 10 soldats romains pour protéger les sénateurs et deux célèstes qui assistaient Orion, ils étaient tranquillement assis dans un coin à manger et boire du vin.
C'étaient des gardes mais Orion leur permettait de faire ce qu'ils voulaient à condition de faire leur travail, en plus, il n'avait pratiquement rien à craindre personnellement.
Ces derniers se sont mis à rire en écoutant le discours du jeune sénateur pendant qu'Orion soupirait de fatigue et de déception, ce n'était la première qu'ils assistaient à ce genre de scène .
Orion : Pourquoi faut-il toujours que quand je peux discuter avec mes ennemis, ils m'envoient toujours un idiot dans le lot ?! (regarde Rufus) c'est assez amusant que tu parles de crucifixion jeune sénateur, tu vas pouvoir tester le truc. Les gars, foutez-moi ça sur une croix !
À peine les célestes se sont levés que les soldats romains ont dégainé leurs glaives mais le combat n'a duré que quelques secondes avant que tous les soldat ne soient morts, ce n'était même pas un combat amusant pour les célestes tellement les soldats romains étaient faibles pour eux.
Les sénateurs après avoir assisté à ce mini massacre ont commencé à avoir sérieusement peur, surtout Rufus qui venait de réaliser qu'il avait offensé la mauvaise personne.
Les célestes se sont emparé de lui, il a voulu résister mais un coup de coude extrêmement brutal d'un des célestes sur son visage l'a immédiatement calmé.
S. Octavius : VOUS OSEZ !!!?
S. Metellus : Orion, vous n'avez pas à faire ça, vous n'avez pas l'air de comprendre ce que vous êtes sur le point de causer.
Orion : Non je sais très bien à qui j'ai affaire, par contre, c'est vous qui n'avez pas encore réalisé à quel type d'individu vous êtes confrontés. Vous vous rappelez de mon nom Sénateur Metellus, c'est très bien, maintenant J'espère que vous vous souviendrez de l'attitude qu'on doit adopter quand je reste poli et ouvert à la discussion.
S. Metellus : Oui nous nous en souviendront et surtout cet imbécile de Rufus mais si vous vous attaquez à un Sénateur de la république maintenant alors vous aurez toutes les forces romaines contre vous ! Relâchez Rufus maintenant Orion, vous êtes plus intelligent que ça !
S. Octavius : Metellus, vous connaissez ce fou ?!
S. Metellus : Ce serait long à expliquer, tout ce que je peux vous dire est qu'il est l'homme le plus fort que je connaisse, il fut un gladiateurs prodigieux et un dieu parmi les siens.
S. Octavius : UN MINABLE GLADIATEUR OSE SE TENIR FACE À LA RÉPUBLIQUE ET SES REPRÉSENTANTS POUR LES DÉFIER ?!
Orion : Aaaaaaah, pauvre de moi ! Je ne vous ai aucunement défié, les négociations n'avaient même pas encore commencé que vous m'aviez déjà manqué de respect chers sénateurs.
S. Metellus : Octavius, vous devez vous calmer immédiatement !
Orion : Exactement, vous devriez écouter votre homologue. (regarde Metellus) Vous avez raison sénateur Metellus, je suis quelqu'un d'assez intelligent et je sais par conséquent que les forces de Rome ne sont pas toutes disponibles.
D'abord, le général Buculus est occupé par Mitridate le souverain du pont près de la mer noire. Ensuite, Pompée est en pleine guerre face à ce bon Sertorius en Hispanie grâce à cet imbécile de Sylla, pauvre dictateur idiot et enfin, Antonius est occupé à… Ah oui, j'ai une assez bonne surprise pour vous à ce sujet. Figurez vous que pendant ces dernières semaines, nous n'avons pas fait que construire un mur ahahah !
S. Metellus : Venez-en au fait !
Orion : Je pense que vous le saurez très vite Sénateur, à votre retour à Rome je suis certain que la nouvelle vous plaira.
S. Octavius : VOUS NE SAVEZ PAS AVEC QUOI VOUS JOUEZ MISÉRABLE CHIEN !
Orion : Par les dieux !! Ces gens n'apprennent donc jamais ?!
Il s'est levé et avant même que le sénateur ne puisse réagir, Orion lui a donné un violent coup de genou au foi. Se recroquevillant de douleur au sol telle une crevette, Octavius ne pouvait même plus parler ou penser correctement.
Orion : Lui, il va rester ici pour me servir d'otage…d'invité de plus longue durée !!
S. Metellus : DONNEZ VOS CONDITIONS ET FINISSONS-EN !! POURQUOI AVEZ-VOUS ATTAQUÉ LA RÉPUBLIQUE ORION ?!
Orion : Glaber que vous avez envoyé après la rébellion de Spartacus a tué un ami cher, un frère pour moi à qui je devais même la vie car ce dernier avait aidé des hommes qui voulaient redevenir libres.
S. Metellus : C'est pour ça ?! Tout ça pour un seul homme ?!
Orion : Non, voyez-vous, Glaber ne s'est pas contenté de tuer uniquement mon frère mais également sa femme et ses deux jeunes enfants, des enfants que j'aimais énormément.
S. Metellus : Voilà une terrible histoire !! Nous pouvons régler ça proprement, dites nous ce que vous voulez et on arrête là !
Orion : Hein ?! D'accord !! Alors, déjà je veux garder Baïes mais je veux également la Sicile !
S. Metellus : FOLIE !! VOUS ÊTES FOU !!
Orion : Attention Sénateur, restez poli !!
S. Metellus : Vous cherchez la guerre Orion mais si c'est ce que vous voulez alors la république vous répondra avec plaisir. Je transmettrai vos demandes au Sénat quand-même.
Orion : Très bien, faites donc ! Et n'oubliez pas, j'ai un otage. (regarde Octavius au sol) N'est-ce pas Sénateur Octavius ?!
Metellus : Hphum !
Il a reniflé avant de partir, Orion l'a accompagné en traînant Octavius par la jambe mais ils ont trouvé un spectacle assez insolite dehors. Presque tous les soldats romains étaient morts, ils étaient plus de quarante restés à attendre dehors mais seulement cinq sont restés en vie.
Metellus : (Regarde Orion) C'est comme ça que vos hommes traitent vos invités, Barbares !!!
Orion : Hé, ne me regardez pas comme ça, les célestes ne tuent pas sans raison ! (regarde ses hommes) dépêchez-vous de m'expliquer ce qui s'est passé ici, vite.
L'un des célestes s'est avancé et a commencé à parler.
« Quand Eltonar et Ourdanos sont sortis avec le romain que vous avez demandé de crucifier, les soldats romains ont attaqué, nous n'avons fait que nous défendre seigneur. »
Galatae est venue également vers Orion, « Il dit vrai grand frère ! ». Orion a regardé Metellus en haussant les épaules avec impuissance et moquerie.
Le Sénateur était pratiquement vert de rage mais ne pouvait que partir la queue entre les jambes avec le reste des soldats encore vivants.
En sortant de la cité, il a vu près de l'entrée des célestes entrain de crucifier Rufus qui hurlait et pleurait de douleur . Metellus a ravalé sa colère et est simplement parti, bien sûr, il comptait bien faire payer à Orion son insolence.
Orion quant à lui est restée avec une expression assez satisfaite, Ajax est venu près de lui et a demandé.
« Il avait l'air énervé, il vont envoyer leurs légions tu crois ?! »
Orion : Ils vont essayer ! Tu as fait du bon travail ces deux dernières semaines.
Ajax : Antonius était assez difficile à trouver mais ça s'est plutôt bien passé ! Le tuer n'était pas très difficile en plus j'aime bien les missions d'assassinat.
Orion : Et pour le reste ?!
Ajax : Nos hommes infiltrés n'ont eu aucun mal à empoisonner leurs repas et les corps ont été soit brûlés, soit jetés en mer. Quant à leurs navires et ressources, tout est à nous !! Pourquoi me demander ça alors que je t'ai fait un rapport il y a des jours ?!
Orion : Par pure satisfaction mon ami, pure satisfaction.
Vayline : Pourquoi avoir fait tout ça ?! On pouvait parfaitement tuer Antonius sans exterminer complètement son armée par le poison ?!
Orion a eu le même sourire innocents et a parlé calmement comme d'habitude « Disons que ce n'était qu'une petite mise en bouche pour nos amis romains, ils sont très difficile à la compréhension. Maintenant ils savent à qui ils ont affaire !
En plus, une confrontation directe aurait pu mettre quelques vies en danger et je ne laisserai aucun de vous risquer sa vie, vous êtes ma famille. »