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Chapter 32 - Chapitre 32 : Un nouveau voyage

Orion, ses hommes et les rebelles sont rentrés à Baïes. Les célestes sur place ont accueilli leurs frères avec une grande joie, aucun d'eux n'avait été tué au combat et les voir se retrouver, s'embrasser et rire ensemble était une profonde joie dans le cœur d'Orion.

Chacun de ses hommes était précieux, extrêmement précieux et il ne s'engagera jamais dans un plan où ses hommes n'auraient pas une sécurité maximale. Il mettra toujours tous ses moyens physiques comme mentaux en jeu pour que chacun d'eux revienne à la maison auprès des siens, c'était son rôle de chef.

Les célestes revenus de la bataille à Sinuessa racontaient à leurs frères et sœurs le déroulement de la bataille avec excitation, ils veillaient à ne manquer aucun détail de leur lutte et ont même chaudement félicité les anciens esclaves qui s'étaient très bien battu contre Rome.

Deux jours après, Les anciens esclaves décédés qui avaient été ramenés ont chacun d'eux été incinéré sous les larmes de leurs proches et les célestes sont venus leur rendre les hommages et le respect qu'ils devaient à des camarades morts aux combats.

Ils n'étaient peut-être pas des célestes mais ils ont combattu ensemble, C'étaient des frères d'armes et des héros tombés au combat.

Alors qu'Orion se tenait là à regarder les corps partir en flammes, Spartacus est venu près de lui pour parler.

Spartacus : J'ai cherché ta rencontre depuis que nous avons quitté Sinuessa mais ce n'est maintenant que j'ai l'opportunité de te parler. Merci infiniment de nous avoir sauvé encore une fois, Sura et moi te devons tellement et jamais nous n'aurons l'occasion de te rendre la pareille. Merci aussi de nous avoir accueilli dans ta cité, avec ce qui s'est passé à Sinuessa je comprendrai que-(interrompu)

Orion : Des remerciements suffisent, inutile de regarder en arrière. L'heure est au respect des morts Spartacus, chez les rebelles vous avez perdu beaucoup plus de monde par rapport à nos maigres pertes, vas, consoles tes hommes, qu'ils reprennent courage et vivent libres pour ceux qui sont tombés pour cette liberté.

Spartacus : Je comprends et je compte bien le faire. Les choses auraient été vraiment un cauchemar sans toi et les tiens, Crassus nous a horriblement surpris et cela nous a-(interrompu)

Orion : Vous seriez tous morts là-bas.

Spartacus :…

Orion : Crassus aurait gagné, la grande majorité d'entre vous aurait été tuée et le reste crucifié pour servir d'exemple afin d'écraser tout désir de liberté chez les esclaves de la république. Il t'aurai tué personnellement ainsi que ta femme, tes amis, Oenomaus et les autres seraient sur une croix maintenant pour la gloire de Rome.

Spartacus : Ça fait vraiment peur, ça aurait pu être un enfer total mais tu nous a sauvé et nous avons gagné.

Orion : Pourtant, tout n'est pas encore terminé, Rome est un loup blessé qu'il faut apprivoisé maintenant. Si on le laisse partir ou se reposer de ses plaies, il apprendra et frappera mieux la prochaine fois.

Spartacus : Que doit-on faire alors maintenant ?!

Orion : Montrer au loup que lui briser une patte n'est rien mais que nous pouvons l'atteindre d'une flèche n'importe quand. Ainsi, le loup gardera ses distances et aura peur chaque fois qu'il nous verra, lui donner une crainte permanente de ce que nous sommes capable de lui faire subir quand nous le voulons et où nous le voulons. J'ai déjà un plan pour ça. Toi et tes hommes pouvez rester ici tant que vous le voudrez.

Spartacus : y'a-t-il quelque chose que je puisse faire ?! Nous pouvons aussi aider.

« Nan, on va gérer ça calmement mes hommes et moi. Toi et tes hommes avez vos blessures à refermer. » Orion a dit en partant alors que Spartacus le regardait partir avec des émotions complexes. Orion avait tellement fait pour lui mais lui en retour n'avait aucune utilité dans les plans de son sauveur.

Beaucoup plus tard, Salma était entrain de boire avec les autres lieutenants sauf Vayline qui était enceinte. Ils riaient et savouraient la présence des uns et des autres après avoir honoré avec sincérité les anciens esclaves morts au combat pour défier Rome.

Les rires et plaisanteries régnaient quand une personne s'est invitée parmi eux, c'était Sura.

À part Theokoles et Galatae, les autres lieutenants d'Orion et Zena qui était là aussi connaissait Sura dès leurs débuts avec Orion et savaient ce qui s'était passé. Dès qu'ils l'ont vu, l'ambiance festive s'est arrêtée.

Sura, gênée à salué ses anciens camarades qui ne lui ont répondu qu'avec un signe de la tête.

-gênant moment de silence-

Salma : Tu veux quoi ?!

Sura : Je voulais juste vous revoir, il fut un temps où nous étions comme frères et sœurs. Je voulais également te parler en privé Salma, s'il te plaît.

Salma a reniflé avant de la suivre.

Ajax : L'ambiance est devenue assez bizarre !! On aurait dit ce moment où tu vas faire tes besoins et que…

Le pauvre n'a même pas pu terminer sa phrase que sa femme Vayline lui a frappé sur la tête en lui demandant de se taire sous les regards moqueurs de Demiclas qui retenait son rire à cause de ce que son compère allait dire.

Galatae s'est rapprochée d'Apollos et a demandé pourquoi la situation était devenue si bizarre et il a commencé à raconter à la jeune fille qui était Sura, comment Orion l'avait sauvé, soignée puis formé avec leur aide. Il lui a également expliqué comment elle avait osé giflé Orion qui avait défendu leur frère Theokoles contre Spartacus et Crixus.

Il lui a tout expliqué dans les détails avant de voir le visage de la jeune grecque devenir rouge de rage.

« Cette connasse a osé lever la main sur mon précieux grand frère après tout ce qu'il a fait pour elle et son mari ?! Quand je pense qu'elle aurait pu être une des notre ça me dégoute. » elle a dit alors que la colère montait en elle.

Stratos : Petite, c'était il y a longtemps ! Je suis certain qu'Orion a oublié cette affaire plus vite qu'on ne le pense.

Galatae : Oui, il est comme ça mais pas moi !! Si j'avais été là j'aurais tué cette salope.

Stratos : C'est pour ça que nous n'avons pas oublié, nous nous sommes juré de ne jamais plus tolérer cela même si certains ont fait pire après. (il a regardé Apollos avec une profonde colère comme les autres).

Apollos : Moi-même je m'en veux atrocement pour ce que j'ai fait. Même si c'était un accident avec Salma, c'était entièrement de ma -(interrompu)

Theokoles : Il n'est pas question de ça mais de ce qu'il s'est passé des jours plus tard après qu'il en a été informé !! TU AS OSÉ LEVER TON GLAIVE FACE À LUI POUR LE DÉFIER.

Demiclas : Ce que tu as fait était impardonnable mon frère. Orion vous a laissé à Crête pour de bonnes raisons mais tu as tout pris personnellement et tu l'as menacé avec ton arme.

Ajax : Heureusement qu'il t'a botté les fesses en moins d'une seconde sinon j'aurais fini par le faire même si tu es un peu plus fort que moi.

Apollos :…Je sais ce que j'ai fait et vous ne pouvez pas savoir à quel point ça m'a déchiré quand je me suis réveillé plus tard . J'ai même pensé à partir mais je n'ai pas pu.

Vayline : Pourquoi tu es resté alors ?!

Apollos : Il m'aurait manqué. Orion m'aurait manqué, ce gamin m'a sauvé et il m'a tellement donné après que Sparte ma propre patrie ne me trahisse avec mes compagnons (Stratos et Demiclas ont baissé la tête). Chacun de vous fait partie de moi et lui encore plus, ma nouvelle patrie ce sont les célestes et Orion est le seigneur que j'ai décidé de suivre. Maintenant je dois donner tout ce que je peux pour me racheter auprès de lui.

Vayline : Bonne chance.

Ajax : Ça va chérie, il a compris son erreur.

Vayline : Toi Tais-toi, tu veux que je raconte à Orion comment Demiclas et toi avez organisé cette petite fête avec le reste de la cargaison du sang de Venus ?!

Ajax : Mon amour, je-

Vayline : Tais-toi, mari sournois.

Ajax : Mais…

Demiclas : Vayline, cette grossesse te rend trop féroce. D'ailleurs comment ca se passe ?!

Vayline : N'essaie pas de changer de sujet. Entre toi et cet idiot de mari que j'aime, je ne sais même pas qui à la plus mauvaise influence sur l'autre.

Ajax : Bébé, ce que je voulais te dire c'est que le boss lui aussi avait participé à la fête.

Demiclas : Oui c'est vrai, il nous avait surpris avec les autres avant de se joindre à nous.

Galatae : Ahhhh cette fête !! Je m'en souviens maintenant, c'était à cette même fête que Theokoles avait vomi dans la fameuse cruche à vin vide ahahah.

Demiclas : La même cruche dans laquelle Stratos avait voulu se servir ahahah !

Stratos : C'était MA cruche préférée je vous rappelle.

Les autres : Ahahahahah.

-Quelques instants avant –

« Ce que tu as à dire, dis-le vite car je dois retourner auprès des autres. » Salma a dit froidement à Sura alors qu'elle se tenait devant elle nonchalamment.

Sura : Je tenais à te remercier pour m'avoir sauvé la vie pendant la bataille, tu n'étais pas obligé de faire ça après ce qui s'est passé entre nous mais tu l'as quand-même fait. Je suis contente que ma vie possède encore de la valeur pour toi et peut-être même un reste d'amitié.

Salma : Il semble que mon geste ait été mal interprété.

Sura :…

Salma : Ce que j'ai fait n'était que rompre ce qui te liait à nous, même la haine est un lien entre deux personnes et je voulais couper le moindre lien entre toi, moi et Orion. Tu voulais vivre ta vie et c'est ce qu'il t'a accordé comme ce qu'il a fait pour chacun d'entre nous. J'ai choisi de marcher à ses côtés et toi tu as choisi le tien. Tu avais une vie avant de nous rencontrer, c'était légitime pour toi d'y retourner et ça tu le lui a fait comprendre à ta manière.

Sura : Salma je…(interrompue)

Salma : ARRÊTES d'essayer de te rapprocher de lui à nouveau. Orion est beaucoup trop gentil pour repousser cruellement ceux qui le font mais moi je le serai pour lui et les autres également. Malgré toute sa force et les choses formidables qu'il fait tout le temps, Orion est plus sensible qu'on ne le pense, on a même tendance à oublier qu'il est beaucoup plus jeune que nous mais c'est le cas. Je préfère te le répéter une dernière fois, il n'y a plus rien entre toi, Orion et nous alors arrête d'essayer.

Sura : Je comprends mais je ne peux pas.

« Alors je vais rectifier mon geste et te tuer ici et maintenant ! » Salma a lentement sorti son glaive, elle allait trancher le cou de Sura quand une main a retenu son geste, c'était Orion.

« Inutile d'en arriver là ma belle, je suis là. » il a dit en prenant Salma dans ses bras avant de regarder calmement Sura en souriant. Il avait le même sourire qu'il a eu quand il les avait sauvé et soigné, même dans la nuit, Sura pouvait distinguer ce sourire.

Orion : Sura.

Sura : Ce que j'ai fait, ce que j'ai dit…

Orion : Salma a raison, tu dois oublier ce qu'il y'a eu entre nous puis continuer ton chemin et nous le notre. Ta vie avec ton époux est ce que tu voulais par-dessus tout et c'est ce que je t'avais juré de te rendre. Tu es heureuse maintenant que tu as ce que tu voulais alors laisse le passé derrière toi et arrête de t'y attacher, chacun de ceux que j'ai sauvé a choisi son chemin et il est définitif. Maintenant, il ne subsiste plus rien entre nous et tu dois oublié ton passage avec nous pour retourner à ta vie auprès de celui que tu aimes.

Ils sont ensuite partis en laissant Sura dans un état de réflexion avant que des larmes ne ruissellent sur ses joues. Orion et Salma ne la détestaient pas mais c'était pire, ils avaient coupé tout lien avec elle tout en continuant d'évoluer pour former quelque chose auquel elle n'allait jamais appartenir et c'était pire qu'être détestée car même la haine était une preuve de votre existence pour quelqu'un.

Orion revenait d'une petite beuverie avec un groupe de célestes qu'il avait trouvé et avec qui il avait commencé la soirée pour se rapprocher de ses hommes. Après avoir parlé avec Sura, il est retourné avec Salma auprès de sa bande avec laquelle ils ont commencé à rire et boire tout en se racontant des conneries amicales.

Après des jours, la nouvelle de la mort de Crassus et de la défaite de son armée s'est faite connaître dans tout Rome qui en avait été profondément choquée.

Crassus était de loin l'homme le plus riche de la république et l'un de ses hommes les plus puissants.

L'armée qu'il avait rassemblé malgré une situation de crise n'était pas une blague et était très puissante mais il était pourtant mort dans la bataille pour mettre un terme à la rébellion tout comme son fils.

Les soldats qui avaient réussi à s'échapper de la cité après avoir été interrogé avait été exécutés pour désertion ou alors déclarés fugitifs. Pourtant, Grâce à leurs rapports ils ont compris quelle était la cause de l'échec choquant de Marcus Crassus, les célestes.

Exactement 13 jours après la bataille de Sinuessa, à Rome dans le bâtiment du sénat, plusieurs hommes en toges blanches et rouges parlaient en même temps en essayant de se faire entendre mieux que les autres dans une cacophonie que seuls les dieux pouvaient supporter.

Sénateur xxxxx : Nous devons rappeler Pompey pour faire face à Orion et Spartacus !!!!

Un autre Sénateur : ET QUI VA S'OCCUPER DU RENÉGAT SERTORIUS ?! VOUS ?! ARRÊTEZ DE RACONTER VOS BÊTISES.

S. Metellus : Cessez donc vos chamailleries inutiles, nous sommes face à un problème qui risque de mettre la république dans une ruine totale. Peut-être serait-il temps de négocier sérieusement avec ceux qui s'opposent à nous.

Sénateur yyyy : VOUS ÊTES FOU !! ORION COMME SPARTACUS EST UN SAUVAGE, ON DIT QU'IL TUE FEMMES ET ENFANTS APRÈS LES AVOIR VIOLÉ PENDANT DES JOURS ET QUE SES HOMMES SONT DE VRAIS DÉMONS. IL A RELÂCHÉ LES ROMAINS QUI VIVAIENT SOUS SA CAPTIVITÉ MAIS CE N'EST QU'UNE FAÇADE POUR PRÉPARER SON PROCHAIN PLAN CONTRE LA RÉPUBLIQUE.

« Êtes-vous certain de vouloir maintenir ces accusations tout en assumant la responsabilité et les preuves ?! » Une voix claire et très limpide a résonné, mettant fin au désordre sonore dans la salle.

Tous les sénateurs ont regardé vers la direction de l'entrée de la salle pour y voir un très beau jeune homme à la peau foncée et aux longs cheveux ondulés, c'était Orion et le peu de sénateurs qui le connaissaient ou savaient le peu de ce dont il était capable ont commencé à avoir peur.

« Comment était-il arrivé jusqu'ici ?! »

« Où sont les nombreux soldats sensés nous protéger ?! »

« Allons-nous tous donc mourir ici ?! Juste comme ça ?! »

C'étaient les questions qui traversaient les esprits des pauvres sénateurs. Orion s'est rapproché tranquillement du sénateur qui avait proféré les accusations et a demandé à nouveau.

« Allez-y vous oui ou non porter la responsabilité de vos paroles, insultes et accusation sans preuves monsieur le sénateur ?! »

Sénateur yyyyy : V-Vous… !! GAAAAARDES !

Orion : Inutile de crier à eux sénateur, vos hommes sont morts maintenant. Dépêchez-vous de répondre à ma question si vous ne voulez pas les rejoindre.

Sénateur yyyyyy : Je… je suis désolé, rien de ce que j'ai dit n'est prouvé. Ne me tuez pas je vous en… *RKLARGH*

Un petit poignard jeté par Orion s'est logé dans sa gorge et il est mort après une certaine agonie sous les regards horrifiés de ses homologues.

« Désolé, il fallait qu'il meurt pour ce qu'il a dit, si je ne l'avais pas tué voyez-vous, cela aurait été vraiment injuste pour ceux dont j'ai pris les vies à cause des mêmes raisons. Je ne tolère pas qu'on raconte de la merde sur mes hommes sans preuve messieurs. Compris ?! » Orion a dit en ramassant le poignard avant d'essuyer le sang sur la toge de sa dernière victime.

Les autres sénateurs ont hoché leurs têtes pour répondre à sa question avant qu'il ne continue.

Orion : Sénateur Metellus, il y a longtemps que nous ne nous sommes pas vus. J'ai beaucoup aimé ce que vous avez dit tout à l'heure et c'est justement pour ça que je suis ici, négocier et pas tuer.

S. Metellus : Allons droit au but Orion. Que voulez-vous ?!

« Très bien, premièrement et c'est non négociable, je veux la Sicile où mes hommes et les rebelles pourront vivre en paix.

Deuxièmement et c'est également non négociable, une abolition de l'esclavage sur le sol romain. Vous pourrez engager la main d'œuvre pour ses travaux en échange d'un revenu.

Nous n'avons pas l'intention de faire tomber la république, mon Instinct me dit que Rome a son héritage à apporter au monde.

La république pourra continuer son expansion mais hors de question que les peuples vaincus soient vos esclaves. Soumis oui mais pas asservis, ils seront les provinces de ce qui sera demain un empire mais si vous maltraitez ces peuples alors ils finiront par se retourner contre vous, tous en même temps alors Rome finira dévorée.

Ensuite, depuis la Sicile, nous formerons une relation purement commerciale avec la république par l'intermédiaire de Baïes ou de Naples, je crois savoir qu'un bon nombre d'entre vous est amateur du sang de Venus, nous en fournirons.

Respectez mes conditions et rien de mal je vous le jure ne vous viendra de nous mais essayez de nous prendre pour des imbéciles et chacun de vous dans cette pièce sera tué comme le reste de sa famille qui disparaîtra avec son nom.

Inutile de cacher qui que ce soit où que ce soit, notre réseau d'informations est plus vaste que vous ne l'imaginez et en plus vous avez eu la preuve aujourd'hui que nous pouvons nous infiltrer n'importe où n'importe quand.

Avons-nous un accord ?! » Orion a déclaré calmement.

Les sénateurs :…

-Quatre ans plus tard en Sicile-

Deux enfants d'à peu près trois ans étaient entrain de jouer ensemble dans la cours d'une petite villa, les enfants étaient des jumeaux et ils s'amusaient à des jeux de bagarres innocents et maladroit.

« Orion, Talion venez vous nettoyer !! Votre oncle et votre tante vont partir aujourd'hui et on doit leur faire nos adieux sur le port. » une voix féminine a retenti. C'était Vayline qui en sortant de la villa a rattrapé ses deux fils pour les emmener à l'intérieur.

« Ces enfants sont aussi agités que leur père, ça fait peur ! » Une autre voix féminine a été étendue à l'entrée du portail.

« Grande sœur Galatae !! » Les deux garçons ont couru pour aller vers elle et elle les a pris dans ses bras. Galatae était devenue en quatre ans une belle jeune femme en début de la vingtaine.

Grâce à son entraînement, son corps était tonique tout comme celui de Vayline malgré ses deux enfants dont l'apparence n'avait pas été dégradée à cause d'un entraînement maintenu.

Vayline : Salut Gal, encore énervée ?!

Galatae : Bien sûre ! Je n'arrive pas à croire qu'il parte pour me laisser ici, je peux lui être utile en Égypte, j'en suis sûre.

Vayline : S'il te laisse ici c'est qu'il sait que ton utilité sera ici.

Galatae : hphmm !

Vayline : Tu dois vraiment te trouver un petit ami. Viens m'aider à préparer ces deux voyous, on ne doit pas arriver en retard pour leur dire au revoir.

Orion et Salma allaient partir pour l'Égypte aujourd'hui, il y plusieurs mois, il a informé ses hommes de sa maladie même s'il ne savait pas vraiment de quoi il souffrait. Il prenait des décoctions pour atténuer les symptômes mais devait maintenant aller ailleurs chercher un remède à sa maladie et l'Égypte était sa première destination.

Quand ses hommes ont été mis au courant de sa maladie, certains ont failli devenir fous. Leurs chefs pendant tout ce temps où il les avait fait abondamment prospérer sur cette terre désormais la leur était malade et aucun n'avait deviné quoique ce soit, ils avaient profondément honte et mal.

Quand il a annoncé partir pour l'Égypte, ses lieutenants ont tous voulu venir avec lui mais il avait refusé. La Sicile désormais chez eux était devenu en quatre années un endroit beaucoup plus prospère qu'avant.

Leur production de blé était excellente, leur pêches était toujours bonne et la production du sang de Venus a repris tout comme celle du sang de Vulcain.

Il avait laissé les secrets de fabrication à ses lieutenants uniquement et ils ont vite appris à reproduire les créations d'Orion. Leurs cerveaux avaient été hypnotisés pour apprendre rapidement et ça a fait son effet.

Apollos, Demiclas, Stratos, Theokoles, Zena et Ajax étaient déjà là parmi les lieutenants tout comme la totalité des autres célestes rassemblés au port pour voir leur seigneur partir et trouver un remède à sa maladie. Plusieurs voulaient l'accompagner mais ils ne pouvaient que rester là avec en ayant confiance en Orion.

Spartacus et les rebelles qui vivaient maintenant en paix sur certaines parties de l'île avaient avaient été informé de ce départ alors lui et quelques uns de ses hommes sont aussi venus mais ils n'ont pas pu trop l'approcher.

En quatre ans, les célestes étaient encore devenus beaucoup plus forts car ils n'ont pas cessé de s'entraîner, les jeunes en formations étaient devenus des célestes à part entière et leur échange commerciaux avec la république leur rapportait énormément d'argent. Attius, le Forgeron avait demandé à être leur Forgeron exclusif et Orion a accepté.

Finalement, Vayline, Galatae et les enfants sont arrivés et ces derniers ont ignoré leur père pour aller directement dans les bras d'Orion sous les rires moqueurs des autres envers Ajax .

Talion : Oncle Orion, tu vas revenir hein ?!

Orion : Bien sûr champion et avec des cadeaux pour vous deux.

Orion #2 : Vous allez voir quoi en Egyte ?!

Orion : C'est « Égypte », votre tante Salma et moi partons pour notre nuit de noces chercher un trésor.

Il est resté discuter avec ses hommes sans faire de discours d'Adieu car il comptait revenir plus vite qu'ils ne le pensaient. Orion a embarqué avec Salma dans le navire de Theokoles qui avec son équipage étaient chargés de leur traversée jusqu'à l'empire africain.

Les célestes ont regardé leur seigneur partir avec beaucoup de tristesse mais également de la confiance. Ils ne craignaient rien ici et avaient de quoi se défendre en abondance. Leur nouvelle cité était encore plus sûre que Baïes et leur port était extrêmement bien surveillé.

Rome malgré le retour de Pompey les a laissé en paix et a respecté leurs accords, une grande partie des esclaves nouvellement libérés venaient en Sicile pour y être accueilli du côté où vivent Spartacus et les autres car les romains et une grande partie des habitants Siciliens avaient quitté leurs terres pour rejoindre le continent.

-Quelques mois après-

Dans le désert égyptien chaud et éprouvant, un homme se déplaçait sur son chameau, il était très pressé et stressait énormément. Alors qu'il se rapprochait d'un village d'une assez bonne taille, l'homme a été rattrapé par trois autres poursuivants.

Pressé, il a pris son arc et même à dos d'un chameau en mouvement, il n'a pas eu trop de problème à atteindre les trois hommes avec ses flèches qui les ont tué.

Sans trop perdre de temps, il est finalement arrivé au village et a couru à grande vitesse vers son domicile.

« AYA !! AYA !! »

l'homme a crié en panique le nom de sa femme et quand il est entré dans leur chambre, il a trouvé sa femme avec leur petit garçon qui venait à peine de naître dans ses bras. L'homme n'a regardé les deux personnes étrangères dans la pièce que pendant une fraction de seconde et est allé embrasser sa femme et son fils.

??? : J'ai eu si peur, grâce aux dieux qui t'ont assisté tout s'est bien passé. Pardonne moi mon amour, j'ai été retardé.

Aya : Les dieux n'y sont pour rien, ce sont ces gens qui ont entendu mes cris de douleur et sont venus m'aider à mettre notre fils au monde.

L'homme s'est retourné surpris vers les deux étrangers souriants et les a remercié pour tout ce qu'ils ont fait.

Des deux étrangers, l'homme semblait dans la vingtaine et était incroyablement beau et la femme a côté de lui était aussi très belle, il a senti que ces gens étaient des personnes assez spéciales par son Instinct et il s'est Présenté.

??? : Mon nom est Bayek du village de Siwa et voici ma femme Aya. Puis-je savoir qui sont ceux qui ont apporté de l'aide à ma modeste maison ?

« Inutile d'être aussi rigide l'ami. Mon nom est Orion et voici ma femme Salma, nous sommes des voyageurs passants dans ce village et quand nous avons entendu des petits hurlements de douleur ici, nous avons juste aidé un peu. » Orion a dit avec un sourire paisible.

Bayek : Je vous en prie, ma maison n'est pas grande mais elle est confortable. Vous pouvez rester autant de temps qu'il vous plaira pendant votre passage ici et si vous avez besoin d'aide, je serai là pour vous.

Orion ne savait pas pourquoi mais la présence de cet homme était exactement la même que celle de sa petite sœur adoptive Galatae mais en un peu plus intense. Il a accepté avec gratitude l'hospitalité de Bayek et son Instinct lui disait que cet homme allait jouer un rôle dans la découverte de ce qu'il cherchait.

-FIN du livre (ou pas)-

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