Les troupes célestes se sont préparées il fallait pour aller combattre, 50 archers sur les 300 hommes sélectionnés sans compter les 1500 ex-esclaves formés au combat, ils n'étaient pas exceptionnellement forts mais à force de les faire se battre ensemble pendant plusieurs heures par jour, ils avaient un assez bonne expérience de combat.
L'équipement de guerre en vigueur était simple. Peut importe l'arme que chacun va utiliser, il était plus que nécessaire d'être équipé d'un bouclier rond .
Orion ne voulait perdre aucun de ses hommes et il mettait la priorité sur la défense et la stratégie , chaque binôme devaient se battre ensemble pendant la mêlée pour éviter les angles morts individuels ou attaque surprise.
Il voulait affaiblir ses ennemis aux maximum avant de les exterminer pour éviter les risques inutiles et avait préparé ce qu'il fallait pour ça. La force ne faisait pas tout sur le champ de bataille mais la chance oui et il allait mettre toutes les chances de son côté contre Crassus.
Orion a regardé chacun de ses hommes faire ses adieux aux autres avant de le suivre et il avait mal en y pensant , ses hommes, ses frères et amis allaient risquer leur vies pour le suivre.
Pourtant, les célestes n'ont jamais cessé de lui rappeler qu'ils étaient là pour eux-mêmes. La majorité d'entre eux était des esclaves de la république ou des rescapés des peuples conquis par la République et ils avaient maintenant l'occasion de rendre les coups à ceux qui furent leurs oppresseurs.
Très vite, 1800 hommes ont quitté Baïes pour aller vers Sinuessa, chacun d'eux avait un regard déterminé et le cœur prêt à la bataille. Comme toujours, Orion était en première ligne pour ouvrir la voie, il n'était pas du genre à se cacher derrière les troupes.
[Des heures après à Sinuessa]
Spartacus était en Réunion avec ses hommes, il s'apprêtaient à recevoir une cargaison d'Heracleo quand un rebel a fait irruption dans la salle avec un air grave.
Le rebel : Les Romains…les romains sont à nos portes avec des catapultes et des machines de guerre, il y'a bien plus de 10 000 hommes dans leurs rangs.
Spartacus et les autres ont pris quelques secondes pour réaliser les événements avant de donner l'alerte dans toute la cité pour qu'ils se préparent au combat tout en faisant évacuer les femmes, les enfants et les non combattants par les portes arrière de la cité qui donnaient sur les montagnes.
Crassus sur son cheval avait ses lieutenants à ses côtés dont Gaius Julius Caesar qui contrairement au canon n'avait pas été envoyé en Infiltration chez les rebelles.
Caesar : Doit-on d'abord chercher un moyen de libérer les citoyens retenus dans la cité ?!
Crassus : Pour leur donner le temps de s'enfuir et sauver une partie d'entre eux ?! Peut importe le prix maintenant, j'aurai la tête du thrace aujourd'hui ou je ne suis pas un Crassus.
Caesar : Moi qui croyais que vous respectez cet esclave rebel…
Crassus : C'est le cas, Spartacus a défait des légions avec le peu qu'il avait. Il a battu tous ceux qui se sont opposés à sa quête de liberté mais dans ses actions, il a pris la vie de ma femme et celle de mon fils aîné. Au départ je voulais l'avoir psychologiquement mais maintenant je vais devoir l'écraser en un coup.
Caesar : Et si les célestes se mêlent de ça ?!
Crassus : Cela m'étonnerai beaucoup. Cet homme n'agi que lorsqu'il est attaqué en premier et en plus, le sénat lui a déjà accordé la propriété sur Baïes. Du temps où je le fréquentait alors qu'il était un gladiateur, c'était un homme assez paresseux qui n'aimait pas vraiment sortir de sa zone de confort et maintenant, cette zone c'est Baïes. Tôt ou tard, nous la reprendrons. De plus, même si par miracle il était informé de notre attaque, il sera trop tard pour les rebelles.
Caesar : Je pense quand-même que…(interrompu)
Crassus : Orion d'après les renseignements de mes espions n'a occupé Baïes qu'avec un peu plus de 280 hommes, nous comptons plud de 10 000 hommes ici. Croyez-vous qu'il puisse nous surpasser avec ce faible nombre ?! Je n'ai jamais échoué et vous savez pourquoi ?! Parce que l'information est le pouvoir et j'ai le pouvoir. Maintenant, chargez les catapultes et détruisez moi ce mur, nous allons montrer à ces rebelles se qu'est la divine puissance de Rome.
Ils ont immédiatement commencé à bombarder les murs de la ville sous le regard déterminé d'un Crassus décidé à se venger d'un certain thrace rebel. Crassus n'était plus le même, il ne voulait pas trop réfléchir alors qu'il pouvait écraser ici et maintenant cette rébellion pour venger son fils bien-aimé.
De son côté, Spartacus a demandé à ses hommes d'immédiatement se mettre à l'abri le plus loin possible des murs de la cité. Les femmes étaient effrayées et les enfants pleuraient de terreur.
Spartacus : Tenez-vous prêts, ils vont franchir les murs de cette cité après les avoir détruits. Que ceux à l'arrière terminent l'évacuation des non combattants, nous restons ici à les attendre de pieds fermes. Il est hors de question que nous retournons porter des chaînes et appeler les romains « maîtres ».
Gannicus : Ils sont vraiment fous, il y a encore des prisonnier romains dans la cité qui se font tuer par les bombardements.
Oenomaus : Cette fois, l'adversaire est bien décidé à nous arrêter peu importe le prix. J'ai bien peur que nous ne pouvons qu'attendre.
Les romains ont fini par faire de grandes ouvertures dans le mur de la cité et Crassus a ordonné la charge immédiate des troupes. Il ne voulait laisser aux rebelles une quelconque marge de temps pour s'échapper de la cité et avait même placés des soldats près de la deuxième porte à l'arrière de la cité et ça, les rebelles s'en étaient rendu compte.
Coincés et sans issues, les rebelles croyaient vivre un véritable cauchemar éveillé, Spartacus a demandé avec panique que les non-combattants soient vite envoyés vers la villa de l'édile et d'autres sous les écuries où Laeta avait cachés les romains. Quant à eux, ils ont immédiatement chargé dans la bataille pour défendre la cité.
Heureusement, les rebelles étaient extrêmement nombreux avec plus de 7 000 individus prêts à se battre pour leur liberté.
Spartacus, Varro, Oenomaus, Segovax et Gannicus ont pris le commandement de la majorité des hommes pour défendre la porte principale et la porte arrière serait protégée par Sura, Saxa et Agron qui ont pris le reste des hommes pour combattre les romains aux portes arrières.
Le combat a commencé et clairement, les rebelles étaient en infériorité numérique mais malgré ça, ils se battaient bravement même si la différence du nombre se faisait énormément ressentir. Crassus et ses lieutenants sont également entrés dans la bataille et étaient extrêmement féroces contre l'armée rebelle. Il avait envoyé Caesar soutenir et commander les troupes à la porte arrière de la cité avant de charger lui-même dans la mêlée.
Quelques temps plus tard , Orion et ses troupes sont arrivés et Ikaros qui les avaient devancé a fait un rapport à Galatae.
« Pas bon ! Grand frère, les rebelles sont en très mauvaise posture. On doit faire vite !! » Galatae a déclaré avec sérieux avant de lui faire un rapport détaillé de la situation.
Orion : Bien, tout le monde sait ce qu'il a à faire. Mais n'oubliez pas de toujours privilégier votre sécurité et votre défense, vous êtes monstrueusement forts mais mettez toutes les chances de votre côté ! COMPRIS ?!
Les célestes : YOLO !!!
Orion : C'est quoi ce cri de motivation ?! Qui vous l'a appris ?!
Demiclas : Boss c'est Ajax qui nous a habitué avec ce mot !!
Orion :…
Demiclas :…
Les autres :…
« Bref !! Peut-être il sera populaire dans un avenir lointain ! Les archers, pulvérisez moi les catapultes et autres conneries de Crassus avant de nous ouvrir la voie ! Theokoles tu es à l'avant avec moi, Salma tu iras avec Demiclas et 100 célestes et 500 fantassins surprendre nos amis romains à l'arrière de la cité. Il faut qu'on frappe fort pour que Rome lâche prise , TOUS EN POSITION !! »
Galatae, Ozias et Enesie ainsi que les autres archers ont commencé à bombarder l'arrière garde de l'armée romaine avec des flèches Fixées avec des fioles contenant le sang de Vulcain. Ils étaient 50 archers alignés et 50 à faire feu, certains ont immédiatement neutralisées les machines romaines alors que la majorité a tiré sur les soldats romains.
[ Je suis entrain d'écrire en écoutant l'ost de AC : Valhalla '' Raid Song – Til Vinskapar '', essayez en lisant, c'est magique]
Les arcs des célestes étaient d'excellentes qualités, leurs portées étaient excellentes et leurs utilisateurs n'était rien de moins que géniaux.
Les dégâts faits à l'armée romaine avec le sang de Vulcain une fois de plus ont profondément dépassé les attentes des célestes, c'était trop Tyrannique.
Partout, on entendait les cris horribles des soldats romains qui se faisaient brûler vifs dans d'atroces souffrances. Les explosions étaient non seulement grandes mais le feu se rependait vraiment trop vite. Le sang de Vulcain était entrain de mériter son nom de la plus violente des façons.
Alors que les romains se rendaient compte qu'ils se faisaient attaquer lourdement à l'arrière, ils ont immédiatement entendu les bruits de plusieurs sabots derrière eux, c'était Orion qui menait les 50 cavaliers célestes à la charge .
Les romains ne s'attendaient pas à une attaque pareille et cela n'a fait que faciliter la percée des célestes dans leurs rangs.
« ATTAQUE CAVALIÈRE À L'ARRIÈRE !! » Un romain a crié pour alerter les autres mais il était déjà trop tard, comme un couteau dans du beurre, les célestes se son enfoncés dans les rangs.
Ils avaient déjà perdu un assez grand nombre de soldats à cause des archers célestes mais le reste qui était sur le chemin des cavaliers ennemis se faisait tuer avec une facilité insolente.
Les romains ont essayé de réagir vite mais ils ont été pris de cours par le reste de l'armée célestes et des anciens esclaves de Baïes et ses villas alentours.
Orion massacrait les romains comme si C'étaient un adulte parmi des enfants, il était rapide et d'une efficacité meurtrière tout comme ses hommes qui s'amusaient pratiquement pendant la bataille, pourtant, même s'ils s'amusaient ils restaient également prudent à la foi pour eux et pour leur binôme.
Pendant que le combat se déroulait, Galatae et les autres archers grimpaient les bords de la cité à l'aide de grappins. Les maisons de la cité de Sinuessa étaient construit de façon rapprochées les unes des autres alors circuler de toits en toits n'était en rien difficile et c'était la méthode d'attaque idéale pour eux qui devaient rester en hauteurs.
Crassus combattait vaillamment les rebelles quand un de ses hommes lui a annoncé qu'ils étaient attaqués à l'arrière par les célestes. L'imperator était assez surpris par l'intervention d'Orion, même s'il s'était préparé à l'intervention des célestes.
Le pauvre romain croyait que même si Orion voulait se mêler de cette bataille, la distance entre Baïes et Sinuessa était suffisamment grande pour qu'il finisse de stopper la rébellion avant que ce dernier n'arrive.
Il ne savait pas comment il avait été informé aussi rapidement de leur manœuvre car il avait tout fait pour attaquer Sinuessa par surprise.
Orion non seulement savait ce qu'il allait faire depuis longtemps mais il avait également l'espion le plus performant au monde pour connaître les mouvements de l'arrivée romaine, c'était Ikaros le céleste parmi les célestes . Ce n'était pas vraiment l'intervention qui choquait Crassus mais son timing.
Crassus : À combien sont ils ?!
Le légionnaire : Un peu plus de 1000, imperator.
Crassus : C'est tout ?! Dites à la quatrième légion de leur stopper la route.
Le légionnaire : La quatrième légion a déjà été effacée par eux, imperator. Il en est de même pour la onzième et la douzième.
Crassus : PLUSIEURS MILLIERS D'HOMMES TUÉS AUSSI VITE !? VOUS VOULEZ ME DIRE QUE MILLE HOMMES ONT ANÉANTIE TROIS LÉGIONS AUSSI RAPIDEMENT ?!
Le légionnaire : Imperator, ces hommes…ce ne sont plus des humains, leurs cavaliers ravagent tout et leurs fantassins se battent comme des démons . Le pire se sont les archers qui attaquent depuis les toits, ils tuent le plus grand nombre de nos hommes en les brûlant avec…avec un feu d'étrange et destructeur. Ils détruisent nos rangs comme pour préparer un chemin à leurs cavaliers dans toute la cité.
Crassus :…
Crassus était entrain de réaliser ce qui se passait quand il a vu les rangs devant lui s'agiter, Spartacus et Varro sur ce front de frayaient un chemin avec plusieurs autres Rebelles derrière eux, ils avaient l'air fatigués et avec plusieurs entailles sur eux mais ils tuaient toujours les romains sans trop de difficultés.
« Spartacus… » Crassus a murmuré en regardant le thrace devant lui combattre ses hommes, il connaissait bien son visage car il était le champion de la maison Batiatus après la retraite d'Orion, même s'il était beaucoup moins fort et spectaculaire qu'Orion, il était invaincu et sa renommée dans l'arène de Rome était grande.
Crassus : SPARTACUUUUUUS !!
Il a hurlé le nom du responsable de la mort de son fils aîné et de sa femme avant de charger avec sa monture vers le rebel. Spartacus l'a vu arriver et l'a attendu patiemment, il était au sol et Crassus sur son cheval mais il savait déjà quoi faire pour le stopper.
Cependant, au moment où les deux allaient se rencontrer, une flèche a frappé Crassus dans le dos. La pénétration était assez profonde, Crassus a eu un poumon perforé et est tombé de son cheval.
« IMPERATOOOOOOR ! » Les soldats romains qui l'ont vu tomber ont immédiatement crier d'horreur. Spartacus lui-même était assez surpris, il n'avait pas eu le temps de remarquer que le cavalier était Crassus mais quand il a regardé sur les toits, il a vu Ozias accompagné de 9 archers célestes sur les toits.
« Orion est là ?! Nous pouvons gagner ?! Nous… »
Il n'a même pas terminé sa phrase que les archers célestes ont décoché des flèches qui ont rependu du feu incroyablement destructeur à l'arrière des troupe romaines. Le feu était horriblement dévorant et couvrait une grande surface. Ozias et ses hommes ont bougé juste après avoir agit ici.
[À ce stade j'écris en écoutant ''Power – Kanye West '']
Les 50 archers d'Orion étaient la véritable force de frappe des célestes. Avec les flèches de Vulcain, ils étaient destructeurs au-delà des mots et Sinuessa était le champ de bataille idéal pour eux.
Ils s'étaient séparés en 5 équipes de 10 archers pour couvrir plus de surface sur la cité par les toits, la stratégie était simple « Brûler, courir et sauter ».
Alors qu'Ozias courait avec son équipe de toit en toit, un de ses hommes lui a demandé.
« Pourquoi tu as tiré une flèche régulière sur ce cavalier au lieu d'une flèche de Vulcain sur tout le lot !!? Il avait l'air important aux cris des soldats romains, il l'ont appelé…impera…imperatruc… »
Ozias : Je ne sais pas, c'était purement un réflexe. Le boss nous a toujours dit de tirer en premier sur les cavaliers ou les officiers importants et ce type non seulement était un cavalier mais en plus il avait l'air important.
[Veillez me pardonner chers lecteurs pour cette mort de Crassus mais ceci est une bataille, dans une bataille tout peut arriver. Le plus fort des hommes peut mourir de la façon la plus bête ou imprévisible s'il est malchanceux. J'ai toujours trouvé ça débile les rencontres soudaines entre le protagoniste et l'antagoniste principal subitement dans la bataille pour un combat « épique » sans que des soldats ne s'en mêlent, la bataille pouvait avoir lieu sans qu'ils ne se croisent même et chacun serait mort de son côté. ]
« L'IMPERATOR EST TOMBÉ !! »
« L'IMPERATOR EST TOMBÉ !!! »
La nouvelle a très vite circulé parmi les troupes romaine mais alors que d'autres se lamentaient sur la chute de leur commandant, d'autres se plaignaient du feu qui les attaquait.
Très vite, les rebelles sur ce front ont compris que le vent tournait pour eux .
Oenomaus était blessé gravement à cause d'un coup de lance qu'il n'a pas eu le temps d'intercepter, ses hommes et lui se faisaient submergé jusqu'à ce qu'ils voient les rangs romains se faire immédiatement détruire par les flammes à l'arrière. Il a reconnu le visage de Enesie et a compris que les célestes étaient là.
« Orion… » il a eu un sourire en murmurant ce nom.
Gannicus et Segovax de leurs côtés se battaient avec acharnement. Ils étaient fatigué et blessés, Gannicus avait été dangereusement poignardé sur son épaule. Segovax quand à lui était dans un état encore pire, il était plus mort que vivant avec un œil perdu et une méchante blessure à l'abdomen qui lui avait coûté une bonne hémorragie.
Ils attendaient la mort venir par le nombre élevé et presque sans fin des romains quand le feu a subitement frappé les rangs ennemis. Alors que Gannicus regardait à peine l'événement improbable devant lui, une voix l'a surpris.
« Vous avez l'air dans un sale état !! Repliez vous dans un endroit pour refermer immédiatement vos blessures si vous ne voulez pas mourir. Vous pouvez nous laisser la place. » Galatae a dit en le regardant indifféremment .
Gannicus n'avait jamais été aussi content de voir les célestes comme maintenant, il a sourit et a commencé à rire comme à son habitude avant de partir avec Segovax.
Les romains qui ont voulu les suivre ont vu le chemin être bloqué par les flammes. La jeune adolescente n'a pas perdu de temps près cela, ils ont abattu une bonne partie des soldats avec les flèches régulières.
[À l'arrière de la citée]
« NE RECULEZ PAS, TENEZ BON !! » Sura crié aux troupes qui essayaient désespérément de tenir face à la supériorité numérique romaine. Elle était assez fatiguée à cause des combats en plus d'une profonde entaille à la cuisse.
Agron combattait à bout de force les soldats romains quand son glaive a été contré par quelqu'un, c'était Caesar. Il a commencé un duel complètement déséquilibré contre Caesar qui était beaucoup moins fatigué que lui et a fini par le perdre, il a été poignardé à la poitrine sous le sourire narquois du romain.
« NOOOOON !! » Nassir qui a vu son amant se faire tuer comme ça a détourné son attention du combat et a essayé de se précipité vers L'endroit où est tombé Agron quand une lance romaine a percé son côté. Le pauvre garçon est décédé sur le moment dans une profonde tristesse.
C'était ça la guerre , n'importe qui pouvait mourir n'importe comment s'il ne faisait pas attention. C'est pourquoi Orion mettait toujours en œuvres des plans susceptibles d'épargner la vie de de ses hommes au grand maximum, le sang de Vulcain avait été créé spécialement pour ça, c'était une arme de destruction massive pour cette époque et cela lui permettait de mettre toutes les chances de son côté pour lui, pour ses hommes, pour sa famille, les célestes.
…
Sura a fini par se trouver en face de Caesar qui avait toujours son même sourire moqueur, ce lâche prenait pour acquises les victoires obtenues sur des ennemis désavantagés et épuisés mais qui pouvait le lui reprocher ?! C'était une guerre !!
Le combat a débuté entre les deux et ni l'un ni l'autre n'a remarqué l'agitation à l'arrière des rangs romains beaucoup moins nombreux qu'à l'entrée principales.
Les célestes étaient là et avec eux, 500 anciens esclaves formés par eux. Ils n'ont eu aucune difficulté à briser les rangs romains.
Caesar trop concentré dans un combat face à une Sura épuisée mais vaillante n'a pas remarqué la femme féroce qui se rapprochait de leur position.
Il avait désarmé Sura et était sur le point de l'achever quand de la même façon qu'il a contré Agron, son glaive a également été contré par celui de Salma.
Caesar, surpris à regarder son opposant sur le côté pour être choqué en regardant la beauté guerrière qui s'était interposée dans sa victoire.
« Tu crois vraiment que… »
*Slash *
Le romain n'avait même pas terminé sa phrase que Salma lui a tranché la gorge avant de se retourner et continuer à tuer les soldats romains. Sura est restée là sans rien dire et un soldat l'aurait tué à cause de son état second si Saxa ne l'avait pas poignardé dans le dos.
Elle a relevé Sura avant de l'emmener au loin car les célestes étaient déjà entrain de prendre le contrôle de la bataille. Demiclas avec son bouclier et sa lance se la jouait spartiate, ce n'était pas Salma qui dirigeait les hommes mais lui.
Même si c'était quelqu'un d'humeur toujours au rire et à l'alcool comme son jumeau mental Ajax, il était l'un des esprits tactiques les plus brillants après Orion et c'est lui qui dirigeait toute l'offensive. Grâce à ses ordres précis, l'extermination romaine n'a pas pris trop de temps ni de victimes.
Partout dans la cité, Orion, ses cavaliers et les autres faisaient maintenant leur nettoyage après le passage des archers. Les rebelles qui pouvaient encore se battre en voyant les romains se faire tuer comme ça ont eu comme un regain d'énergie, la cité brûlait mais c'était mieux que leur extermination.
Certains romains s'échappaient de la cité mais ont dû faire face aux bombardements aériens d'un des acteurs les plus décisifs des célestes, Ikaros, l'aigle le plus thug de tous les temps certainement qui bombardait sur eux des fioles du sang de Vulcain. Cet oiseau était assez vicieux et savait viser juste.
Les archers célestes étaient là sur les toits à regarder les troupes romaines se faire tuer avec un calme détendu, ils étaient les acteurs principaux de cette victoire et maintenant regardaient le fruit de leur action.
Galatae : Maintenant, je me rends compte à quel point grand frère est vraiment terrifiant ! Cette stratégie parfaite, ce feu juste infernal, depuis le jour où le fils du commandant Romain est mort sur cette plage, il avait déjà imaginé cette bataille dans son esprit, son déroulement et ses aboutissants.
Enesie : Commandant, ont doit continuer à couvrir les autres depuis les trois pour éviter les pertes potentiels. Ce sont les ordres du seigneur pour notre mission secondaire.
Galatae est sortie de ses pensées avec un sourire et elle a hoché la tête vers Enesie.
Galatae : On bouge, finissons tout ça !
Les archers : YOLO !!
« Faut vraiment qu'on arrête de suivre les délires d'Ajax et Demiclas. » Galatae a massé sa tempe.
Le temps est passé et la bataille s'est terminée rapidement. Les troupes d'Orion ont eu quelques pertes et ce n'étaient pas les célestes mais parmi les anciens esclaves qui même si se sont très bien battu et protégés n'avaient malheureusement pas les mêmes monstrueux réflexes et expériences que les célestes. Heureusement, ces pertes n'étaient que très minimes.
La ville a brûlé à cause des flammes trop intenses alors les rebelles ont évacué la cité par les portes arrières comme prévu au départ.
À chaque fois qu'un célestes faisait face à un rebel il recevait beaucoup de remerciements et de respect. Orion n'a pas cherché à rencontrer Spartacus maintenant, il a attendu que tous prennent du repos avant de déplacer immédiatement tout le monde vers Baïes.
Aujourd'hui, ils venaient de donner un coup vraiment brutal dont Rome allait très certainement se rappeler pour longtemps, les rebelles avaient perdu beaucoup de monde mais plusieurs étaient encore vivants bien que très affaiblis.
Orion était sur son cheval avec à ses côtés Salma, les deux menaient le voyage et discutaient.
Salma : C'était une victoire écrasante. Une bataille dans les flammes pour les romains, une bataille des damnés.
Orion : Oui, nous la devons tous aux archers. Galatae et les autres ont été formidables, cette victoire est la leur.
Salma : Grâce à ton plan, une fois de plus, nous n'avons perdu personne.
Orion : Et c'est là qu'est ma victoire. Je ne peux pas me permettre de vous perdre, vos vies sont trop importantes.
Salma : Tu t'inquiètes tout le temps pour nos vies mais la tienne alors ?! Je suis au courant.
Orion : De quoi ?! Je ne vois pas de quoi tu-(interrompu)
« Arrête s'il te plaît, arrête !! » la voie de Salma était tremblante et quand Orion l'a regardé, elle était entrain de pleurer.
Salma : Je sais que tu es malade, très malade ! Ça fait des semaines que je l'ai remarqué.
Orion : (soupir) Je suis désolé ma belle. Je ne voulais pas que vous soyez tous inquiets.
Salma : Parce que tu penses avoir le droit de t'inquiéter pour nous sans qu'on ne fasse de même pour toi ?! Tu nous caches ça depuis quand ?!
Orion : Ça a commencé il y a un an mais c'est devenu plus fréquent il y a quelques mois. Je comptais vous en parler après que toute cette histoire soit terminée pour aller chercher un remède.
Salma : Qu'importe où tu iras, j'irai avec toi et comme d'habitude, ce n'est pas une demande.
Orion : Je t'aime.
Salma : Je t'aime aussi.