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Chapter 25 - Chapitre 25 : Les malheurs de Glaber

Chapitre 25 : Les malheurs de Glaber

Orion n'avait aucune envie de tuer Glaber en pleine nuit, il voulait se reposer et profiter de la magnifique lueur du jour suivant pour faire souffrir Glaber le plus longtemps et cruellement possible.

Très tôt le lendemain, il a été réveillé par une agitation dehors et quand il est sorti, il a vu Spartacus se battre avec un de ses archers alors que ses autres hommes les entouraient. Il a regardé tranquillement le combat avec un certain intérêt et savait que Spartacus était fort, très fort même mais chacun de ses hommes à lui était un monstre de talent au combat.

Placez deux combattants talentueux dans des sérieux combats d'entraînement pendant des mois et leurs progrès seront monstrueux. Orion avait fait de même avec ses hommes, les binômes qu'ils composaient étaient chargés de se battre ensemble pendant une heure pleine après chaque entraînement.

Ce n'était pas que des simples combats d'entraînement, ils se battaient sérieusement avec des armes réelles mais émoussées pour éviter les blessures mortelles, chaque attaque portait une intention de tuer alors les blessures étaient fréquentes mais Orion les soignait toutes parfaitement.

Tous ces combats intenses entre génies et contre les lieutenants d'Orion ont forgés leurs propres styles et donné à chacun d'eux une expérience solide.

Le combat entre Spartacus qui maniait deux glaives et l'archer qui n'avait que deux poignards longs étaient légèrement serré mais à la grande surprise de Spartacus et de ses hommes derrière lui, c'était l'archer d'Orion qui dominait.

Ozias (l'archer) : Pas mal, je suis surpris !! Ta façon de te déplacer, ton rythme ! Tu as ton style à toi mais je peux quand-même remarquer la signature de mon seigneur dans tes mouvements intelligents. Tu as été enseigné par lui ?!

Voyant l'homme devant lui sourire en lui posant cette question, Spartacus a serré sa mâchoire et a attaqué en répondant

« Orion est mon ami, il m'a appris beaucoup mais je dois le voir alors LAISSE MOI PASSER !! »

Spartacus a attaqué en rotation mais Ozias a réussi à éviter les coups.

« C'est assez étrange ! Vois-tu, je ne sais pas pourquoi il vous a aidé hier mais jamais le maître ne nous a parlé de toi !!! » Ozias a dit en repérant une ouverture chez Spartacus, il allait attaquer et le blesser sérieusement quand…

« Arrête Ozias, il suffit !! »

Ils ont entendu une voix claire que tous les hommes du camp ont reconnu, c'était Orion. Ozias a immédiatement freiné son geste.

« Mon seigneur ! » il a dit en posant un genou au sol comme chacun des hommes d'Orion qui a mis sa main sur son visage, gêné de cette manie chez ses hommes de s'agenouiller chaque fois qu'il se présente à eux en début de journée.

Il leur avait déjà dit qu'il ne voulait pas de ça mais ils le faisaient de leurs propres volontés car tous avaient pour lui une admiration et loyauté absolue. Orion leur a demandé de se relever et il a demandé la raison de ce combat.

Spartacus : Orion, je venais te voir pour une affaire urgente quand tes hommes m'ont immédiatement repoussé sans savoir la raison de ma venue. Voyant cela, les esprits de mes hommes se sont échauffé et pour éviter un conflit où nous serions tous perdants, j'ai proposé à ton homme un duel qu'il a accepté tout de suite…maintenant je sais pourquoi.

Orion : Et quel est ce sujet important !!?

Spartacus : Sura, elle a été gravement blessée dans la bataille d'hier. Nous avons essayé de la soulager mais elle été en proie à d'intenses fièvre pendant toute la nuit après qu'on ait stoppé l'hémorragie par cautérisation. Je sais que tu peux t'occuper de son cas et l'arracher des griffes de la mort. J'ai besoin de toi, Soura a besoin de toi.

« Et pourquoi je ferai ça ?! Que je sache, on vous a déjà assez aidé hier !! » Orion a dit calmement avec un regard indifférent. Demiclas qui connaissait Soura autant qu'Orion a regardé ce dernier d'un air grave pendant quelques secondes avant de reprendre son air impassible.

Spartacus quand à lui a regardé Orion avec un choc évident dans ses yeux, il se doutait que son ami avait changé mais il ne savait pas à quel point ni pour quelle raison. Il savait qu'Orion était là pour venger son ami et peut-être les aider mais maintenant, il ne savait même plus quoi penser en regardant ses yeux complètement indifférents.

En voyant Orion négliger la demande de Spartacus, ceux qui étaient venus avec lui dont Crixus, Agron, Segovax, Oenomaus et Gannicus ainsi que quelques autres ont commencé à s'agiter.

Oenomaus : ORION !!

Crixus : HÉ ! Je croyais que Spartacus et sa femme étaient tes amis !

Segovax :…

« Spartacus, nous sommes avec toi ! S'il faut le convaincre de force nous sommes prêts. » Gannicus a sorti ses glaives et les autres ont fait de même.

Quand les 20 hommes d'Orion ont vu les rebelles devant eux se mettre en position de combat, ils n'ont rien fait et se sont contenté de les regarder en riant d'eux.

Ils n'étaient que 20 contre plus de 100 rebelles avec Spartacus mais savaient qu'ils pouvaient les battre facilement. Un seul d'entre eux pouvait égaler ou surpasser Spartacus au combat alors ils n'avaient pas besoin de les prendre au sérieux.

« Messieurs, si l'un d'eux tente quoi que ce soit…tuez-les tous !! »

Orion a dit froidement alors que ses hommes qui riaient avaient maintenant des expressions froides et meurtrières. Ils étaient prêts à se précipiter vers les rebelles et les abattre comme du bétail.

Spartacus a vu que ça allait dégénérer alors il a immédiatement réagi et a essayé de calmer ses hommes. Il allait repartir avec eux quand ils ont entendu du bruit et une agitation.

Au loin, un grand groupe d'hommes a été aperçu, Orion les a d'abord regardé pendant quelques secondes avant de sourire. Les gens qui venaient étaient les trente hommes d'Orion qu'il avait laissé en mission à Capoue revenir avec des dizaines d'hommes supplémentaires et des chariots.

Portant, ce qui a fait sourire Orion était une autre personne, c'était Ilithya qui était traînée par Vayline à cheval.

Orion a regardé à nouveau Spartacus avec un sourire satisfait.

« Bien, je suis de bonne humeur alors je vais soigner ta femme, emmène moi jusqu'à elle !! »

Orion a dit avec désinvolture alors que Spartacus et les autres le regardaient de façon étrange, pendant un temps il se montre froid et indifférent mais à la seconde d'après, il est de bien meilleur humeur.

Ils sont allé au temple où Orion accompagné de Theokoles et de Galatae a été accueilli par les regards des curiosité et de contemplation des rebelles. Comparé à eux en apparence, hygiène et même vestimentaire, Orion et ses hommes semblaient d'une autre dimension, surtout lui.

« Orion !! Orion ! »

Une voix féminine l'a appelé et il a regardé dans sa direction pour voir Mira l'approcher timidement. Elle avait beaucoup changé depuis la dernière fois qu'ils se sont vus, son regard était plus ferme et malgré une odeur corporelle âcre, elle était restée une très belle femme.

Orion : Mira (signe de tête en salutation) !

Mira : Tu te souviens de moi ?!

Orion : Parfaitement, la jolie esclave que cet imbécile de garde accusait à tort d'un larcin. Comment tu te portes maintenant ?!

Mira : Je suis maintenant une femme libre et je sais me défendre.

« Merci pour la bonne nouvelle ! » Orion a dit en poursuivant sa route avec les autres. Saxa qui était à côté d'elle a regardé Orion partir avec un regard gourmand mais elle a eu droit à un regard sombre de Galatae qui lui a fait sourire.

En raison du jeune âge de cette dernière, Saxa n'avait certainement pas peur d'une enfant si elle voulait posséder un homme.

À l'intérieur du temple, Orion a vu deux personnes attachées et sous hautes surveillances, c'était Ashur et Varro qui une fois a vu Orion avait un regard incrédule, il était inconscient la veille quand ce dernier est arrivé et quand on lui a dit qu'Orion était là, il doutait toujours.

« Ces deux là, ils ne sont pas encore morts ?! »

Orion a demandé en les regardant avec indifférence.

Spartacus : Varro va partir très loin pour ne jamais plus se retrouver devant moi et va se débrouiller pour retrouver sa famille. Quand à Ashur, il mourra aujourd'hui même par la main de ceux à qui ses ruses ont coûté mille souffrances.

Orion : Hum, c'est légitime !

Ils sont arrivés dans la pièce où se trouvait Sura, allongée et à demi consciente. La pièce était éclairée de bougies et Naevia prenait soin d'elle.

Orion s'est rapproché de la blessée et l'a simplement regardé pendant quelques secondes, puis, il a également regardé Naevia qui le regardait également.

Orion : Naevia, tu vas faire exactement ce que je vais t'indiquer de faire. Ainsi, vous saurez comment soigner vos malades sans revenir me déranger.

Elle a simplement hoché la tête à répétition telle une poule picorant du grain sur le sol pour indiquer qu'elle comprenait. Orion a fouillé sa petite sacoche pour sortir deux flacons de verre.

Spartacus et Naevia avait déjà vu du verre chez Batientus mais c'était en de rares occasions et en voyant les deux magnifiques flacons devant eux, ils n'ont pas pu s'empêcher de s'émerveiller de curiosité.

Dans les deux flacons il y avait des onguents issus de mélanges d'herbes par Orion, ils étaient là pour servir dans des cas d'urgence pour ses hommes.

Orion n'a pas touché à Soura, il a demandé à Naevia de rapporter un peu d'eau chaude pour nettoyer la blessure et lui donner toute les indications pour traiter correctement la plaie et la couvrir correctement.

Alors que Naevia s'appliquait, Spartacus a commencé à posé des questions à Orion.

Spartacus : Puis-je te poser quelques questions qui traînent dans mon esprit depuis ton temps au ludus ?!

Orion : Vas-y.

Spartacus : Comment se fait-il que tu étais déjà si fort malgré ton jeune âge à l'époque au point de pouvoir entraîner tes aînés au combat ?!

Orion a gloussé en regardant le visage sérieux de Spartacus et a répondu,

« Disons que pour ma force personnelle, j'ai tout simplement un Instinct d'analyse monstrueux au combat.

Et la raison pour laquelle je peux entraîner les autres sans avoir l'expérience nécessaire comme Oenomaus par exemple est que tout comme lui j'ai acquis une intelligence poussée au combat, lui par l'expérience et l'enseignement mais moi par l'analyse des mouvements et des probabilités.

Alors qu'Oenomaus analyse puis applique la réaction classique et disciplinaire, moi j'enseigne la réaction adaptée tout en donnant à mes élèves la capacité de développer leurs propres styles de combat. »

Spartacus : je comprends mieux ! Alors l'homme que j'ai affronté ce matin-(interrompu)

« Ozias n'était qu'un archer dans mes rangs, pas un combattants avancé au corps à corps. Il n'est même pas un de mes lieutenants. » Orion a répondu avec indifférence à Spartacus dont le regard n'avait que de la peur gravée dessus.

Un simple archer d'Orion rivalisait sans trop de problème avec lui et pouvait même le battre. Il était pourtant considéré comme le plus fort de ses hommes aux côtés de Gannicus, Oenomaus et Crixus qu'il considérait comme aussi fort que lui. Pourtant, Spartacus venait de découvrir que l'armée d'Orion était composée de monstres dont les plus faibles au combat rapproché étaient au minimum aussi forts que lui.

Spartacus : Je…je vois.

Orion a regardé l'expression qu'avait Spartacus et n'a pas pu s'empêcher de sourire avant de le rassurer.

Orion : Tu n'as aucune crainte à avoir de nous, du moment que toi et tes hommes ne nous provoquez pas. Si tout se passe bien, nous nous battrons même contre Rome à vos côtés jusqu'à ce que la république arrête de vouloir priver hommes et femmes de leur liberté.

Spartacus en écoutant Orion avait l'impression que le soleil venait de se lever dans sa tête, il allait recevoir l'aide d'un être considéré comme divin par beaucoup ainsi que son armée composée de combattants monstrueusement forts.

« Orion, j'ai terminé !! »

Naevia a dit avec l'expression d'un enfant voulant montrer à son père qu'il avait bien fait quelque chose.

Orion a regardé le résultat et était assez satisfait.

« C'est du bon boulot Naevia !! » il a dit calmement avant de prendre les onguents et de partir, il n'avait plus rien à faire là.

Spartacus l'a suivi immédiatement pour le remercier pour tout et Orion s'est arrêté pour le regarder ainsi que les autres rebelles.

« Où sont les corps des romains que nous avons tué hier ?! » il a demandé avec un regard étrange.

Spartacus : Dans la forêt, nous allons les brûler plus tard.

Orion : Et leurs armures avec ?! Regarde comment tes hommes et toi êtes vêtus…

Il n'a pas terminé sa phrase et s'est retourné pour partir, laissant Spartacus à réflexion en espérant que se dernier aurait l'intelligence nécessaire pour agir en conséquence. Orion est retourné à son camps pour accueillir ses hommes revenus de mission.

Il est arrivé dans sa tente où ses lieutenants l'attendaient déjà, parmi eux, Vayline, Stratos et Ajax ont commencé à lui faire un compte rendu de leur mission.

Ils avaient tué les familles riches de Capoue et avaient pillé tous leurs biens.

Par le plus grand des hasards, en allant piller la villa du sénateur Albinius, ils y ont trouvé Ilithya avec quelques gardes et son père. C'était l'équipe de Vayline qui s'était chargé de cet endroit et ils ont tué tout le monde sans effort sauf Ilithya qu'ils ont capturé, elle avait pensé que ça ferait plaisir à Orion et il l'a félicité pour ça.

Ajax quant à lui a fait son raid avec son équipe dans un ludus de la ville, il ont tué tout le monde sauf les esclaves et les gladiateurs qui ont choisi de les suivre.

Orion a également approuvé ça, chacun de ses lieutenants avait fait un bon travail.

Bien que les gladiateurs soient utiles, il ne voyait aucun intérêt à les garder car ses hommes lui suffisaient amplement. Il préfère guider une petite meute de loup forts et disciplinés qu'un grand troupeau de mouton désordonnés.

Ainsi, il a demandé à Ajax d'envoyer les gladiateurs grossir les rangs de Spartacus.

Après avoir tout arrangé de ce côté, Orion a regardé la cargaison emmenée par ses hommes, il y avait beaucoup de nourriture et du vin, des armes ainsi que de l'argent, des dizaines de milliers de deniers .

Pour l'argent, il en avait déjà assez alors il a demandé à ses hommes de se partager les sommes.

Il a envoyé quelques uns de ses hommes accomplir une certaine tâche avant d'aller voir Ilithya qui avait ses yeux bandés. Il est resté à la regarder avec un certain sourire avant de s'approcher et de lui ôter son bandeau.

En regardant l'homme devant elle, elle a été effrayée avant que son expression ne devienne incrédule.

Ilithya : O… Orion ?! Qu'est-ce que… ?! C'est toi qui a Organisé tout ça ?! Mon père, il est… ?! POURQUOI ?!

Orion : « Pourquoi ?! » c'est bien là la question ! La même question qui était certainement dans la tête la femme et les enfants de Marius que ton Mari a fait crucifier.

Ilithya : Marius ??! Marius le traître qui a aidé le thrace et ses chiens ?! Je n'ai pas voulu l'exécution de sa famille, je n'y étais même pas…

Orion : Hum tu te moques de Toi-même Ilithya !! Pendant mon enquête j'ai entendu dire que tu y avais assisté avec un certain sourire sur tes lèvres, encourageant les soldats tout comme les représentants des riches familles de Capoue à clouer ce couple et leurs enfants innocents.

Ilithya : Cet homme était un TRAÎTRE… un misérable bâtard qui a trahi notre république. Mais toi…tu es différent, tout en toi est…divin, si tu me relâche et élimine ce chien de thrace, je demanderai à mon mari de te pardonner et à te récompenser. Ton nom sera connu de tous comme Orion, le héros qui a sauvé Rome en tuant Spartacus.

Orion en écoutant Ilithya a commencé à rire de plus en plus fort, il l'a bâillonné avant de demander à un de ses hommes dehors de lui apporter Glaber.

Quelques secondes après, le céleste a apporté Glaber solidement attaché et bâillonné. Quand ce dernier et Ilithya se sont vus, ça a été un grand choc pour eux.

« HUUUMMMMM ! HUUUUUUUUUM ! »

Ilithya a essayé de crier on ne sait quoi en voyant son époux arriver attaché et presque nu comme un esclaves.

Glaber quant à lui a eu son visage devenir de plus en plus grave en voyant sa femme dans cette condition, il a lancé à Orion un regard froid et rempli de haine, si un regard pouvait tuer alors Orion serait dans l'au-delà maintenant.

Le sourire d'Orion a commencé à s'élargir pour devenir de plus en plus sadique, il imaginait d'innombrables scénarios pour faire souffrir le couple de romains le plus cruellement possible.

Alors qu'il contemplait le drame devant lui, deux de ses hommes sont entrés, lui informant que la tâche qu'il avait commandé à été faite.

Tout de suite, en apprenant ça, Orion a eu une expression très joyeuse. Il a demandé à ses hommes de les emmener dehors à un emplacement un peu plus loin du campement et une fois sur place, Glaber et sa femme ont commencé à avoir peur.

Devant eux, il y avait une petite clairière où ils ont vu un petit feu de camp et un poteau de bois ayant l'air extrêmement solide qui était enfoncé fermement dans le sol.

La partie du poteau à visible avait à peu près la taille moyenne d'un homme adulte.

À quelques mètres du poteau, ils ont vu une grande croix de bois sur le sol comme celles qu'ils utilisaient pour crucifier les gens. Glaber et sa femme ont senti les frissons parcourir leurs corps, ils avaient immédiatement une idée de ce qui allait suivre quand ils ont vu un marteau et de longues pointes rouillées près de la croix.

« HUUUUUMMMMPH ! HRUUUUMPH !! »

« HWWWRRUUUUUUUUPH !!! »

Le malheureux couple a essayé de s'exprimer mais ils étaient bâillonnés et ne pouvaient pas parler correctement. Orion a fait un signe de la tête à un de ses hommes qui a enlevé le bâillon de Glaber.

Sa bouche libérée, le romain a essayé de parler mais un des célestes lui a donné un coup de poing assez fort pour lui arracher deux dents.

Orion : Qu'il n'y ait pas de malentendu Glaber, je ne t'ai pas enlevé le chiffon dans ta bouche pour t'entendre parler mais pour entendre tes cris. (regarde ses hommes) Allez-y !!!

Une fois le feu vert donné par Orion, les célestes ont fermement attrapé Glaber encore un peu secoué par le coup de poing et l'un d'eux a pris dans le feu de camps un couteau qui avait été chauffé à blanc. Le céleste s'est rapproché de Glaber immobilisé sous les cris d'Ilithya qui hurlait alors que des larmes coulaient de ses yeux pour son mari.

Alors que la mâchoire de Glaber était tenue de façon à ce que sa bouche reste ouverte par quelqu'un, le céleste a mis le couteau dans la bouche de Glaber et a commencé à lui trancher la langue sous ses cris de douleur et ceux de sa femme en lamentation.

Une fois la langue correctement coupée, l'organe à été brûlé pour éviter une hémorragie.

Pourtant, alors que le romain croyait encore avoir l'occasion de souffler, le même céleste est allé prendre un autre couteau chauffé.

Glaber en voyant ça a essayé de se débattre alors que les célestes le plaquaient au sol sur le ventre en saisissant par la même occasion ses jambes pour limiter ses mouvements.

Le céleste est revenu vers lui avec le couteau et lui a tranché les tendons d'Achille des deux jambes pour qu'il ne puisse plus avoir la possibilité de fuir.

Ilithya a vu ensuite son époux se faire attacher sur le poteau de façon à ce qu'il reste assis sur le sol, elle pleurait en tentant de parler à son époux mais en vain.

Orion a demandé à ses hommes d'attendre que Glaber se remette un peu de sa douleur physique, il voulait que le romain soit pleinement conscient pour la suite des événements.

[Au temple]

Tous les hommes qu'Orion a donné à Spartacus n'étaient pas que des gladiateurs, il y avait également quelques servantes et d'autres personnes parmi lesquelles Aurelia la femme de Varro ainsi que leur fils Janus.

Spartacus avait fait en sorte de les organiser pour effectuer une vérification des hommes et les compter, alors qu'il s'y appliquait, il a entendu une voix féminine l'appeler.

« Spartacus ! J'ai trouvé quelque chose ! »

C'était Mira qui était venue à lui, elle avait trouvé la femme et l'enfant de Varro. Quand elle était chez Batiatus, Varro était déjà venu voir Spartacus avec sa femme et son fils alors elle n'a pas eu grand mal à les reconnaître.

Spartacus en regardant le duo mère-fils devant lui a ressenti énormément de peine à cause de leur état, ils étaient maigre et en très mauvais état de santé. Aurelia qui arrivait à peine à parler leur captivité par Glaber afin que celui-ci puisse contrôler son époux et l'enrôler de force dans ses rangs.

Elle a raconté tous les traitements qu'elle subissait des soldats romains et à quel point ils étaient mal nourrie car selon Glaber, voir sa famille dans cet état faciliterait sa pleine collaboration.

Spartacus en écoutant tout ça a serré son poing de colère et a immédiatement compris pourquoi Varro a combattu aux côtés de Glaber.

Rapidement, il a réuni la petite famille et Aurelia s'est précipité en pleurant dans les bras de Varro qui a regardé Spartacus avec gratitude. Il l'a remercié mais Spartacus lui a expliqué que c'était grâce à Orion et ses hommes, Varro a eu un air gêné et a commencé à réfléchir.

Orion l'avait vu se battre aux côtés de Glaber alors il se demandait s'il était encore digne de se présenter devant lui. Il a demandé à Spartacus de lui accorder la faveur de l'accepter dans ses rangs pour qu'il puisse se racheter.

Pour sa femme et son fils, il était certain qu'ils n'étaient plus en sécurité nulle part.

Spartacus a accepté sa demande et en a plus tard informé les autres, il avait organisé une réunion pour connaître l'opinion des autres.

Crixus, Oenomaus, Gannicus, Segovax et Agron, les lieutenants de Spartacus étaient tous là réunis pour discuter de l'adhésion de Varro à leur cause avec quelques autres gladiateurs aussi présents.

Parce qu'il était dans les rangs de Glaber, beaucoup ont refusé de l'accepter, surtout ceux qui ne le connaissaient pas.

Crixus : Il en est hors de question ! Bien qu'il porte la marque de la confrérie, il est avant tout un romain tout comme sa femme et son fils. Il s'est déjà battu de leur côté, Qu'est-ce qui nous dit qu'il ne le refera pas ?!

Nemetes : Pour une fois, je suis d'accord avec le gaulois ! Je ne crois pas que nous pouvons faire confiance au romain tôt ou tard il se rangera de leur côté.

Agron : Ferme ta grande gueule pauvre merde ! Duro et moi avons combattu Varro pendant l'assaut de Glaber, il est presqu'aussi fort que Spartacus et aurait pu facilement nous tuer mais il ne l'a pas fait.

Segovax : Pendant que j'affrontais les romains, je l'ai vu affronter les autres et il ne leur infligeait pas de blessures mortelles. Malgré que sa femme et son enfant en captivité, il a essayé de nous faire le moins de mal possible. Il peut être des nôtres, il porte notre marque.

Oenomaus : Je connais Varro et je l'ai formé en partie, il est plus gladiateur que Romain, c'est l'un des nôtres.

Gannicus : Comme Segovax, je l'ai également vu se battre et il a clairement évité de tuer nos hommes. Il est fort, très fort même mais il s'est retenu, on aurait eu clairement plus de problèmes s'il s'était battu sérieusement en plus d'Ashur et ses pourritures.

Crixus : Et en parlant de pourriture, on attend quoi pour tuer cette saleté de syrien ?! Il doit payer pour ses manigances dont Naevia et Sura ont souffert.

Spartacus :Et il mourra bien assez tôt selon les choix des filles, elles ont soufferts de ses manœuvres mais pour l'instant, nous avons un plus grand problème.

Avec l'arrivée de nos nouvelles recrues, il subsiste un problème, nous manquons cruellement de nourriture.

Gannicus : Certes, nous n'en avons pas mais votre ami et ses cinquante monstres en a énormément. En plus des vivres qu'il y avait dans le campement de Glaber, d'autres de ses hommes en ont rapporté d'avantage dans des chariots.

Spartacus : J'irai le voir plus tard en espérant qu'il veuille bien en donner un peu.

Gannicus : « en espérant » ?! Ce type n'est pas sensé être ton ami ?!

Spartacus : Oui…Orion bien qu'arrogant était toujours amical mais cette fois il est…différent. J'ai beau l'avoir connu depuis un certain temps mais maintenant quand je me tiens en face de lui, j'ai l'impression de faire face à un étranger.

[Dans la clairière]

Orion qui dégustait une pomme a regardé Glaber dont le regard n'affichait que fatigue et le désespoir.

Il s'est levé et a marché tranquillement vers Glaber puis s'est accroupi pour lui parler.

Orion : Alors, comment tu te sens ?! Pas trop fatigué ?!

Glaber : Hrom va kekhravee (Rome va t'écraser)

Orion : Il a encore tant d'énergie, ça veut dire que tu es prêt pour la suite du programme !

Glaber en entendant ça a eu peur, il savait qu'Orion voulait le faire souffrir et en entendant parler d'une « suite du programme », il a commencé à trembler involontairement et plus rien ne pouvait plus sortir de sa bouche.

« Quoi ?! Tu as donné ta langue aux chats ?! Ahahahah !! » Orion a déclaré en se moquant de Glaber. Ses hommes eux-mêmes étaient surpris de l'entendre rire, Orion depuis qu'il a appris la mort de Marius, il n'avait pas esquissé le moindre sourire et maintenant il était entrain de rire.

À l'insu d'Orion, sa personnalité était entrain de changer, il s'était privé de ses émotions mais ce manque de sentiment a conduit à une personnalité fixe qui elle-même évoluait. Il ne ressentait vraiment rien mais pouvait prendre encore du plaisir dans certains domaines.

« Messieurs, passons à l'étape suivante »

Orion a dit à ses hommes qui ont immédiatement saisi Ilithya qui criait et essayait de se débattre. Glaber tentait de crier quelque chose mais il ne pouvait pas bien articuler. Orion s'est mis côté de lui et a commencé à lui parler

Orion : Maintenant, on va passer à la phase émotionnelle dans laquelle je voulais t'emmener. Tu vas comprendre ce que mon ami Marius a ressenti en voyant sa femme se faire crucifier sous ses yeux.

Glaber se débattait et hurlait encore plus fort pendant que les célestes ont d'abord commencé par déshabiller sa femme.

Ne lui laissant qu'un sous-vêtement, il l'ont placé sur la croix alors qu'Orion prenait lui-même le marteau et les clous.

Il a procédé à la fixation lui-même, en enfonçant les pointes dans la chair d'Ilithya qui par moment ne pouvait même pas crier correctement tellement la douleur était grande.

Le légat défait a vu sa femme se faire crucifier sous ses yeux et son impuissance, il hurlait en essayant de consolé sa femme complètement crucifiée et installée, alors qu'il commençait à maudire Orion, un autre célestes lui a donné un coup de pied en plein visage.

« Tu vois Glaber, ça c'est de la putain de justice ! Mais tu vois, ce n'est pas encore fini pour toi et ça tu le comprendra beaucoup plus tard à quel point la mort aurait été douce.

Tu vas d'abord voir ta femme mourir lentement sous tes yeux ensuite tu mourras… mais pas maintenant. »

Orion a dit avec un sourire innocent avant de bâillonner une fois de plus le romain et partir en laissant deux hommes surveiller les lieux.