Au Japon, l'année scolaire était tout à fait unique. Les cours commençaient en avril et se terminaient en mars, et l'année scolaire était divisée en trois semestres. Le premier commence la première semaine d'avril, jusqu'à la mi-juillet, où les étudiants y passaient leurs examens de fin de trimestre juste avant les vacances d'été. Les cours reprenaient de septembre à décembre avant les vacances d'hiver. Le troisième et dernier semestre commençait la deuxième semaine de janvier jusqu'à fin mars.
Techniquement, Ara avait raté l'examen de fin de trimestre en décembre dernier, puisqu'elle était dans le coma. Mais elle avait déjà passé un examen spécial à l'hôpital, et ses résultats était restés bon, donc son rang dans classe n'avait pas changé.
Maintenant, nous étions à la deuxième semaine du dernier trimestre, et les étudiants visant le diplôme étaient tous occupés avec leurs examens. À cette époque, ils savaient déjà tous où ils souhaiteraient étudier après l'obtention de leur diplôme. Mais, avant les exténuantes journées d'examens, il y avait une activité que la plupart des élèves attendent avec impatience: le voyage scolaire de quatre jours.
Suzuki Ara marchait dans le couloir qui lui était familier jusqu'à sa classe. Il était encore un peu tôt, donc les cours n'avaient pas encore commencé. Avant qu'elle n'entre dans la pièce, ses camarades de classe étaient en ébullition au sujet du voyage scolaire. Mais, dès lors qu'elle entra, la pièce devint calme alors que tous la fixèrent.
Comme elle était la meilleure élève de sa classe, son siège était placé devant, à côté de la fenêtre. Tout comme l'original l'avait toujours fait, elle resta silencieuse après avoir murmuré ses salutations aux autres.
Normalement, les gens se méfiaient d'elle à cause de son statut. Mais à cause de la dernière rumeur, il y avait quelques âmes courageuses qui ne se souciaient guerre de bavarder à son sujet en sa présence.
"Regardez-la. Elle est si courageuse de revenir après ce qui s'est passé."
"Eh bien, c'est ça une vraie héritière pour toi. Elle pourrait tuer quelqu'un sans même cligner des yeux comme-ci elle se débarrassait de simples insectes."
"Je me demande pourquoi l'école laisserait quelqu'un comme ça ici."
"Elle aurait dû mourir dans l'accident. Pourquoi est-t-elle revenue?" dit une autre avec une voix assez forte pour traverser la pièce et tout le monde eut alors le souffle coupé, de peur qu'Ara ne fasse quelque chose.
«Chut… Nanako reste tranquille, elle pourrait t'entendre», la gronda une autre fille bruyante, mais cette dernière devint plus courageuse, en l'absence de réaction d'Ara.
"Et si elle le faisait? Que pourrait-elle faire - essayer de nous tuer?" déclara la fille de façon dramatique, puis elle fit une pause et posa ses mains sur sa poitrine. "Oh j'ai oublié - elle a déjà essayé de tuer quelqu'un. N'est-ce pas pourquoi elle a eu un accident?"
À ce stade, plusieurs de leurs camarades de classe étaient arrivés, y compris le président du conseil étudiant, Miyahara.
"Que se passe-t-il?" demanda-t-il.
Pensant que le président prendrait son parti, la fille, Nanako lui dit tout, et voyant le froncement de sourcils qui marquait son visage, elle se sentit présomptueuse.
"Yashiro", le président du conseil étudiant appela doucement Yashiro Nanako. "Ce n'est pas bien de parler en mal des gens, surtout sans aucune preuve", réprimanda-t-il la jeune fille.
"Quoi?" répondit surprise la fille.
Lorsque l'accident s'était produit, tout le monde avait parlé en mal de Suzuki Ara et le président du conseil étudiant les avait laissés faire. Cela leur avaient donné l'impression qu'il pensait lui aussi la même chose.
"Vous devriez tous vous renseigner avant de dire des choses sans fondement." Miyahara lança à ses camarades de classe un regard d'avertissement qui les fit alors tous se taire.
Après cela, le président du conseil étudiant se dirigea vers Ara, qui se tourna alors vers lui, ses yeux se demandant ce qu'il allait faire, et elle fut alors surprise de le voir s'incliner.
"Je suis vraiment désolé pour ce qu'il vient de se passer Suzuki. Nous n'avons pas vraiment expliqué correctement les circonstances de ton accident à tout le monde. c'est pour cette raison, que tu t'es retrouvée dans une mauvaise position."
Ah, c'était donc ça.
Ara avait pensé que les rumeurs à son sujet auraient un peu diminuées après leur visite, et après avoir passé les examens qu'elle avait manqués car elle avait dû soumettre ses dossiers médicaux et certificats à l'école, mais ce n'était pas le cas. Mais ce n'était pas grave. Ce n'était pas comme si elle n'avait pas également prévu ce scénario. De plus…
"Ce n'est pas grave, Pres. Les potins de la plèbe ne m'affectent pas vraiment", déclara Ara avec un doux sourire qui aveugla presque tout le monde. Même avec ses lunettes, sa beauté pouvait encore faire se figer les gens. En fait, Ses lunettes à monture noire en ajoutait même à son charme.
"Et dans le cas où je serais offensé," Ara haussa les épaules avec une élégance nonchalamment. "J'ai mes avocats pour s'occuper d'eux."
Un autre cri de surprise collectif résonna alors dans la pièce. Mais Ara n'en avait pas encore terminée. Elle transféra paresseusement son regard d'une personne à l'autre dans la pièce.
"Dans le cas où les cerveaux des plébéiens ne pourraient pas comprendre car leur QI n'est même pas assez bon pour obtenir de bonnes notes au secondaire, en vertu de l'article 230-1 du Code pénal du Japon: Une personne qui en diffame une autre en alléguant des faits en public, se doit, que ces faits soient vrais ou faux, être punis d'un emprisonnement avec ou sans travail d'une durée maximale de trois ans ou d'une amende maximale de cinq cent mille yens. "
Miyahara bougea nerveusement sur ses pieds, ses mains levées devant lui alors qu'il tentait de calmer Ara. "Euh ... Suzuki, je pense qu'il n'y a pas besoin d'avocats. Yashiro ne recommencera plus."
"Eh bien, je l'espère bien." Ara sourit de nouveau. "Je m'inquiète également pour leur avenir, vous savez - il est difficile d'obtenir un emploi décent lorsqu'on a aucune référence - et qui plus est si ils sont expulsés pour diffamation." Son ton de voix était doux et empreint d'inquiétude. Mais les piques qu'elle leur avait jeté les avaient frappés dans leur partie la plus vulnérable.
Après tout, cette école n'était que semi-exclusive et la plupart des élèves ici venaient de familles de la classe moyenne. La raison pour laquelle Suzuki Ara était inscrite ici était parce que ses parents avaient voulu qu'elle ait une éducation normale, en étant mélangée à des gens normaux.
Après cela, la cloche se mit à sonner, signalant le début de la classe, et tout le monde retourna à sa place. Personne dans sa classe ne la dérangea à nouveau après cela. Après tout, ils n'avaient aucun moyen de lutter contre elle.
Ara réalisant comment elle venait gagner ce tour, ses lèvres se courbèrent en un sourire froid.
Quoi de pire que de faire face à une biyatch au cœur froid? Simple: une biyatch au cœur froid qui a un cerveau et de l'argent pour soutenir ses mots cinglants.
"Je suis une super méchante qui se bat avec la logique et respecte la loi", ricana-t-elle intérieurement.