Au moment où il rentra chez lui, il s'attendait à ce que Marisa, sa mère, soit en colère, ou au moins indifférente. Mais à sa surprise, elle ne dit rien. Elle était dans son coin, assise dans le noir, une cigarette à la main. Elle ne montra aucune émotion quand Julian lui annonça la nouvelle.
"Tu crois vraiment que ça changera quelque chose ?", dit-elle d'un ton glacial.
Julian baissa les yeux. Les mots de sa mère le touchaient moins que jamais. Il savait qu'il devait s'échapper, quitter cette vie de misère et de haine. Mais il n'avait plus besoin de son approbation. Ce qu'il venait de vivre au stade, avec Flamengo, était bien plus qu'un simple match. C'était le début de sa libération.