Avec ce double héritage en lui, Julian devint plus qu'un simple prodige. Il n'était plus seulement Pelinho, il était un mélange unique de puissance, de technique, et de créativité. Mais son nom, malgré tout, restait un fardeau à porter. À la favela, tout le monde continuait à l'appeler Pelinho. Mais à chaque fois, Marisa détestait l'entendre. Elle se moquait de lui, pensant qu'il n'était qu'un rêveur.
"Pelinho, hein ? Tu vas vraiment finir par réaliser quoi ? Être un footballeur ? Rappelle-toi d'où tu viens, gamin. C'est pas ton foot qui va t'en sortir. Ça sert à rien d'être une légende quand t'es né dans un endroit comme celui-là."
Mais à mesure que Julian devenait un joueur de plus en plus impressionnant, ses doutes disparaissaient peu à peu. Son talent était au-delà des mots. Ce n'était pas seulement la technique de Pelé qui s'exprimait à travers lui. C'était la magie du jeu, un jeu qu'il vivait dans ses veines, un jeu qu'il incarnait à chaque match.
Il devint non seulement un héritier, mais aussi un nouveau roi du football brésilien. Le roi du dribble, un joueur qui effaçait les limites et les frontières de ce qu'on pensait possible. Chaque geste, chaque mouvement était une danse, une promesse de gloire à venir.
Mais ce n'était pas encore suffisant. Le monde du football allait bientôt découvrir ce prodige. Julian, Pelinho, le futur roi du dribble, était prêt à montrer au monde que l'héritage des géants du football vivait en lui, plus fort que jamais.