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*Fracture*

BAZT_D
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Synopsis
Dans un univers régi par des dieux tout-puissants, l'équilibre vacille lorsque la mystérieuse Fracture bouleverse les lois de l'existence. Kaël, un simple mortel, survit inexplicablement à la chute d’un fragment divin et se retrouve doté d’un pouvoir qui attire l’attention des immortels. Traqué, il doit fuir et percer les secrets de cette guerre divine, ignorant encore que son rôle pourrait bouleverser l’ordre universel... jusqu’à l'Absolue lui-même.
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Chapter 1 - Chaleur du foyer, froid du danger

Kaël, adolescent de 17 ans, était un garçon timide, calme et gentil. Il menait une vie modeste et pauvre accompagnée de ses parents et de sa petite sœur Aurore qui venait tout juste d'avoir 3 ans. Sa famille était très appréciée dans le village ou ils résidaient. C'était une famille agréable et serviable dans un petit village contenant à peine plus d'une centaine de personnes. Dans ce village se trouver Vanir, le meilleur ami de Kaël. Vanir avait 16 ans et contrairement à Kaël, était énergique et était très vantard. Ils vivaient une vie tranquille et sans problèmes. Un jour, Vanir se rendit chez Kaël pour dîner avec lui et sa famille.

Le dîner se déroulait dans une ambiance conviviale. Vanir, fidèle à lui-même, racontait avec exagération ses exploits de la journée, gesticulant tant qu'il manqua de renverser son bol de soupe, ce qui fit éclater de rire Aurore. Kaël souriait discrètement, observant son ami avec amusement tandis que ses parents échangeaient des regards bienveillants.

— Tu aurais dû voir ça, Kaël ! J'ai grimpé jusqu'à la plus haute branche du vieux chêne, déclara Vanir avec fierté.

— Tu dis ça à chaque fois, répondit Kaël en levant les yeux au ciel, mais t'es jamais allé plus haut que la moitié.

Vanir, faussement vexé, croisa les bras :

— Pff, tu verras demain, je te prouverai que j'ai raison !

Les parents de Kaël écoutaient en souriant, appréciant la joie qui régnait. Sa mère servit un peu plus de soupe à Aurore, qui mangeait maladroitement, laissant échapper quelques miettes sur la table.

— Mange doucement, ma chérie, murmura-t-elle avec tendresse.

Kaël, bien que souriant, semblait pensif. Son regard se perdait parfois vers la fenêtre, fixant la nuit tombée. Vanir le remarqua et, à la fin du repas, lui demanda à voix basse :

— Hé, ça va ? T'as l'air ailleurs...

Kaël haussa les épaules :

— Je sais pas... Juste une drôle d'impression.

Vanir haussa un sourcil, mais la soirée se poursuivit sans encombre, dans la chaleur simple de leur foyer.

Vanir rentra chez lui, tandis que Kaël et sa famille allèrent se coucher.

Le lendemain matin, Kaël se réveilla avec les premiers rayons du soleil. Sa mère préparait déjà le petit déjeuner, et Aurore jouait avec une vieille poupée près du foyer. Tout semblait paisible, mais en ouvrant la porte pour aller chercher de l'eau au puits, Kaël remarqua une fine colonne de fumée noire s'élevant au loin, près de la lisière de la forêt. Intrigué, il retourna à l'intérieur.

— Maman, papa, vous avez vu la fumée là-bas ? demanda-t-il en désignant l'extérieur.

Son père hocha la tête, l'air pensif.

— Oui, certains villageois en parlent déjà. Peut-être des voyageurs qui ont monté un campement.

Peu après, Vanir arriva en courant, l'air surexcité.

— Kaël ! T'as vu ça ? Y'a du feu vers la forêt ! On va voir ?

Le père de Kaël intervint :

— Soyez prudents, les garçons. Et ne vous approchez pas trop, compris ?

— Promis, répondit Kaël avant de suivre Vanir.

Les deux amis se dirigèrent vers la lisière, curieux, tandis que la fumée continuait de s'élever, plus sombre et épaisse à mesure qu'ils approchaient.

Kaël et Vanir finirent par atteindre la lisière de la forêt. Là, au cœur d'une petite clairière, ils découvrirent la source de la fumée : une charrette à moitié consumée, entourée de débris encore fumants. Deux silhouettes, un homme et une femme, probablement des marchands, tentaient d'éteindre les dernières braises à l'aide de seaux d'eau, le visage couvert de suie.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? osa demander Kaël en s'approchant.

L'homme releva la tête, visiblement épuisé.

— Des bandits… Ils nous ont tendu une embuscade cette nuit. Ils ont pris nos provisions et mis le feu à la charrette avant de fuir vers les collines.

Vanir serra les poings, la colère montant en lui.

— Ils n'ont rien fait d'autre ? Personne n'a été blessé ?

La femme secoua la tête.

— Non, heureusement… Mais on a tout perdu.

Kaël échangea un regard avec son ami. Dans leur village paisible, un tel acte était rare… et inquiétant.

— Il faut prévenir le chef du village, dit-il finalement.

Ils repartirent en courant vers le village, un pressentiment pesant sur le cœur : ce n'était peut-être que le début des ennuis.