Solis était l'étage principale cette tour inversé, il en était la centrale. S'y trouvait les installations indispensables tel que les habitations, la centrale énergétique principale, le centre de surveillance et de contrôle, l'espace oxygéné ainsi que de plus petites structures.
Il était le pilier de la station ainsi son organisation, tout comme sa gestion étaient des plus regardé.
Les résidences occupaient principalement le tier de la cet étage. Ainsi les deux tiers restants servaient aux installations restantes.
L'architecture était très bien pensé.
Les résidences étaient départagé en plusieurs secteurs nommé de A à G déterminé par différents facteurs.
Le niveau de vie dans le secteur A était assez différents de celui du secteur B et ainsi de suite.
L'idée derrière étant de récompensé chacun a auteur de sa contribution à la construction de l'édifice ainsi qu'à son maintien.
Mais cela restait la version idéalisé, l'idée idéaliste et rêveuse qui soutenait les disparités existantes dans chaque station.
Ainsi, ce système particulier, étrange et dysfonctionnel qui commença à montrer des fêlures, des craqures qui se propageaient, tentant d'emporter l'édifice entier avec lui.
En principe, au vue de la population abrité, chaque deux secteur possédait une forme ou une autre de bar. Les secteur A et B avaient le leur, C et D également, mais a partir du secteur E, il s'agissait surtout d'une installation par secteur.
Ce soir-là, dans le bar dédié au secteur F, une scène particulière se déroulait.
La musique continuait à battre la mesure. Les lumières ternes donnaient au tout un air de film d'horreur du temps où cela existait encore.
Pendant un court moment, aucun voie ne fument entendu. Même la musique semblaient avoir une allure monotone et irrégulière.
Quelques instants plus tôt, un combat venait d'avoir lieu.
Il s'agissait en fait davantage d'une bagarre que d'un combat, mais peu importe la définition qui en était faite dans l'esprit de tous, le résultat de cette altercation offrit une réaction unanime.
La surprise.
Les altercations de ce genre étaient monnaie courantes. Surtout dans un environnement favorisant le stress comme celui-ci. Et lorsque l'on y ajoutait l'alcool, le résultat devenait incertain.
Et cet incertain venait de se produire.
Un homme verrait de s'écrouler et son sang repeignait le planché.
Un tel résultat était inhabituel, même en ces lieux. Surtout en ces lieux.
La surprise était générale.
Et elle frappa d'autant plus le jeune homme aux yeux émeraude.
Adonis se tenait juste a quelques pas du corps sans vie du vieil homme. Il avait le regard vide, comme absent de la scène.
Son esprit trembla violemment. Ses yeux se mirent a vaciller, il vit trouble pendant quelques secondes.
Dans son esprit, des images refaisaient surface, brouillonne et diffusent.
Elles étaient comme une tempête qui trempa son esprit dans un tumulte indescriptible.
Ses yeux d'un vert brillant étaient encore bien ouverts, rivé sur la scène présente pourtant il en semblait absent. Distrait.
Une image lui vint en tête.
Elle représentait une cage, cerné par des barreaux. Il s'y vu dans une glace, alors qu'il était fermement scellé. Les alentours étaient sombres et lugubres. Il eut comme une réminiscence d'émotions, cela éveilla en lui un sentiment qu'il pensait absent de sa psyché depuis son récent réveil.
La peur.
Son esprit se crispa, ses mains se mirent a doucement trembler.
L'image se déforma puis changea en une autre, celle-ci mit son esprit encore plus en vrac, ses pieds perdirent presque leur équilibre.
Dans les pupilles d'yeux d'un noir qu'il imaginait insondable, il se vu de nouveau tout de sang couvert. Ses mains tenaient fermement le coup de quelqu'un en dessous de lui alors que cette personne lui arborait un sourire moqueur.
Ohhhh…
Son esprit ne tint pas le choc alors qu'un cri s'échappa de sa gorge et rompu le silence mortuaire qui perdurait dans la salle.
Il tomba en arrière, une peur et un dégout visible se dessinant sur son visage.
C'était la deuxième fois qu'il exprimait des émotions aussi forte depuis son réveil dans la foret.
Mais cette fois, il n'était pas tout seul.
Des regards se posèrent sur lui. Interrogateur. Intrigué. Surpris. Etonné.
Adonis n'en fit aucun cas, il ne réalisa même pas qu'il attirait l'attention. Il se concentra sur l'apaisement de son esprit, il lui fallait reprendre le contrôle.
Ses images dans son esprit, même conservant un flou globale, étaient d'un clarté qui ne lui laissait aucun doute.
Il avait vécu ces choses, d'une manière ou d'un autre, les avaient expérimenté. Et ce retour de fragment ne l'avait pas laissé indemne.
Ses rêves étaient étranges, remplis de mystère et de concept psychédélique et il savait ce que ce mot signifiait. Ces derniers l'avaient incité a porter une attention accrue vers son passé.
Il avait l'impression que c'était la voie à suivre pour démêler l'ensemble.
Et aujourd'hui, face à ce corps se refroidissant, quelques fragments de son passé venaient de surgir dans son esprit. Ce n'était pas anodin.
Son esprit fut en proie a un chaos qu'il n'aurait su anticiper. Et désormais il en avait peur.
Peu importe ce que contient sa mémoire, il ne s'imaginait pas que se serait pour lui une expérience aussi déroutante. Cela le rendu hésitant et septique quant à la nécessité réel d'entreprendre un tel voyage de pensé.
Il réalisa deux choses en cet instant précis.
La première fut que ses émotions étaient un flow beaucoup plus intense qu'il ne l'imaginait. Il lui faudrait se préparer en amont afin de ne plus être déstabilisé à ce point.
Le second point fut lié au contexte de cet éveil. Alors que rien de base ne semblait provoquer en lui une quelconque réaction, il a fallu un évènement aussi improbable que le meurtre de quelqu'un pour provoquer en lui un quelconque changement.
Cela l'inquiéta.
Si tel était ce qui stimulait sa mémoire de façon notable, ce que devait renformer les verrous de son espace mémoriel ne devait certainement pas être à mésestimer.
Au fur et a mesure, son esprit s'apaisa. Il digéra en partie ses quelques souvenirs regagné. Autour de lui, l'atmosphère se métamorphosait également.
Apres la réaction qu'avait eu Adonis, l'attention de tous se calma rapidement. L'agitation propre a un tel lieu repris son cours.
Les discussions et chamailleries reprirent, la boisson s'infiltrait de nouveau dans des gorges. La vie en ces lieux reprit en couleur.
En fait, la réaction de Adonis semblait avoir plus marqué les esprits que le corps allongé au sol.
Le vieil homme refroidissait à peine qu'il s'effaçait déjà des mémoires. Personne en ces lieux ne le pleura.
Adonis devint la personne la plus surprise par le court que pris les évènements.
Une personne venait de mourir.
Plutôt dans la soirée, Adonis est sûr d'avoir vu ce vieil homme interagir avec certains visage qu'il reconnaissait en ce moment.
Pourtant personne ne fit rien de significatif pour intervenir dans cette situation. Personne n'affichait une réaction un tant soit peu concerné par la mort du vieil homme.
''Peut-être est-ce quelque chose de normal ou de commun'', pensa Adonis. Les personnes qu'il était censé surveillé avaient déjà disparu du champs de vision de ce dernier.
Malgré le handicap de Adonis face à la nature de tout un chacun, il trouvait tout de même difficile à concevoir qu'un tel évènement soit considéré avec une telle indifférence.
Et comment pouvait-il comprendre ?
Comment concevoir que la mort soit quelque chose de ci routinier que l'on n'y porte l'œil que quelques secondes avant de regarder ailleurs.
Il ne savait rien d'eux, il ne pouvait pas appréhender les sentiments sous-jacents de chacun.
En réalité, il y eu une surprise réelle chez pas mal de ceux ayant assisté au déroulé de la scène. Mais pas comme on pourrait s'y attendre.
Durant ces trois dernières années, la vie avait été plutôt agréable pour ces occupants. Une sécurité relative leur était octroyé, une alimentation correcte, un style de vie simple et paisibles.
Pour la plus part d'entre eux, ils vivaient 'bien'.
Peu importe les discriminations et les défauts du système actuel, il valait mieux que la vie que la plus part d'entre eux menaient à l'extérieur.
Le monde extérieur était un endroit dangereux, sans foi ni loi, un endroit ou même être le plus fort ne garantissait pas la survie. Tous avaient bataillé, menti, volé, trompé, corrompu, tué, et commis des actes tout aussi atroce pour s'assurer une place dans cette station.
Voir ce vieil homme mourir a l'instant lors rappela un instant leur parcours et la nature profonde de chacun, il n'y avait pas à se voiler la face. Aider ce vieil homme ne représentait aucun avantage concret mais que des désavantages.
Qui aurait levé le petit doigt dans une situation pareil ?
Il pouvait bien mourir pour ce qu'ils en pensaient, cela ferait une bouche en moins à nourrir.
Diverses personnes avaient diverses pensées, Adonis ne pouvait malheureusement en comprendre aucunes d'entre elles.
L'ambiance redevint chaude et animée alors que chacun se mit à agir comme si rien ne s'était passé.
Adonis décida d'en faire tout autant. Il n'avait aucune raisons ni intérêts à agir dans une telle situation que ne le concernait ni de près ni de loin.
Il se déplaça plusieurs tables plus loin et se mit à réfléchir à ce qu'il ferait ensuite.
Quelques instants plus tard, un léger bruit de sirène retentit.
Deux individus vêtu d'une forme d'uniforme entrèrent dans le bar, suivi d'un troisième dont la tenue était plus simple que les précédents.
La sirène provenait d'une sorte d'appareil flottant qui suivant le petit groupe. Il s'agissait d'une genre de sphère de la taille d'un enfant avec une forme homogène et régulière sur l'ensemble de sa surface.
Quelques personnes prirent la peine de regarder ces nouveaux arrivants, mais la plupart n'en fit aucun cas, ils connaissaient la nature de ce groupe.
Les surveillants.
Un groupe d'individu assemblé au lancement de la station pour maintenir une forme d'ordre ou appliquer les règlements, voir punir les réfractaires. Dans une certaine mesure, ils pouvaient être comparé à une forme de 'police', a l'époque où cette dernière existait encore.
Les deux premiers étaient vêtu d'un ensemble noir raillé, avec des étoiles au niveau du manche. A leur ceinture se trouvait toutes formes de gadgets non létal, ils ne possédaient pas d'armes cela dit. Il entrèrent et se dirigèrent vers le comptoir d'où le responsable émergea et les conduisit sur le lieu de l'incident.
Une fois arrivé au point concerné, les deux 'officiers' se mirent en retrait alors que l'appareil flottant s'approcha.
L'espace supérieur de sa sphère se fendit en deux, puis en sortit une nué de machine qui voltigea dans l'ensemble des lieux avant de finalement se rassembler autour du cadavre du vieil homme.
L'essaim de nanomachine ressemblant à des moustiques se posa d'abord sur le corps froid, puis sur le sang qui recouvrait le planché.
Quelques minutes passèrent. Le corps, comme soulevé, prit de l'altitude, flottant désormais dans l'air.
Le sang sur le sol avait depuis un petit moment été aspiré par l'essaim. L'essaim se solidifia ensuite pour prendre la forme d'une surface support ou était posé le cadavre mort.
Le troisième les rejoint enfin. Sa tenue se trouvait être une blouse blanche raffistolé. Il se pencha sur le cadavre et l'analysa sous toute les coutures.
Adonis qui observait tout cela de loin fini par interroger celui qui se trouvait près de lui, ''Qui sont ses personnes ? Et qu'est-il en train de faire l'autre ?''
L'individu interrogé lança un regard incrédule a Adonis, s'interrogeant à propos de ce dernier. Néanmoins il finit par répondre, ''Les deux que tu vois observer tout le monde appartiennent au centre de surveillance. Ils sont chargé du maintien de l'ordre dans Solis, ou plutôt la station en principe.''
''Le troisième appartient plutôt à la zone de soin, et il est en quelques sorte le médecin des basfonds.''
''Les basfonds ?'', Adonis inclina légèrement la tête en interrogeant.
Son interlocuteur se sentit d'autant plus alarmé qu'il ne put s'empêcher de poser la question, ''Toi, de quel secteur tu viens ? Je suis un habitué et je ne t'avais jamais vu auparavant''
Adonis fronça légèrement les sourcils. Il s'était mis dans une situation délicate sans y avoir prêté attention.
Il avait naturellement reçu quelques renseignements de la part de Raphael avant d'être envoyé ici. Mais cela ne suffisait pas pour engager activement une conversation avec les autres. Ce qu'il savait de cet endroit était bien trop superficiel.
Ainsi, il lui avait été demandé de se tenir à distance des conversation. Ecouter sans parler. Qui plus est, une situation inattendu vint à se produire et intérieurement, tout le monde était devenu plus méfiant, plus polarisé.
Le vin et l'alcool n'avait plus l'effet sur lequel comptait Adonis pour accomplir sa tâche, il s'en rendit compte.
''Oubli ça, c'était bête comme question'', répondit-il au bout de quelques secondes avant de prendre un chemin différent s'éloignant de l'homme qui continua de porter sur lui un regard interrogateur.
L'homme en question même s'il y trouvait quelques chose d'étrange, se tourna et repris ses activités, boisson en main.
Peu importe ce dont il s'agissait, il n'avait ni raison ni intérêt à creuser davantage la question.
Rien de bon n'arrivait aux personnes trop curieuses dans ce monde.
Au bout d'un moment, le médecin ainsi que les 'officiers' finirent leur tâche.
L'analyse avait pris fin.
L'essaim retourna dans la partie supérieur de la sphère flottante étrange. Un petit groupe restant comme support au corps alors qu'il était dirigé vers l'extérieur.
Les 'officiers' se dirigèrent ensuite vers l'individu ayant participé à l'altercation.
Il était assis quelques tables plus loin, sirotant son verre. Il semblait attendre son heure.
''Nom, Prénom, section, et nature d'engagement.'' Demanda l'officier en chef en regardant l'individu devant lui avec désintérêt.
''Alex Mayers, Section D, Engagement Actif'', répondit l'homme.
Les 'officiers' ne notaient rien de tout cela. La sphère en retrait semblait se charger de cette tâche. Apres un moment, ils semblèrent recevoir une confirmation alors qu'ils demandaient ensuite, ''Que s'est-il passé exactement ? Soyez précis et concis.
Alex se mit raconter sa version des évènements. Elle était très édulcoré et donnait l'entière responsabilité des évènements au vieil homme mort. Dans cette version, Alex n'était qu'un pauvre malchanceux qui s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
La musique avait été arrêté. Alex s'exprimait haut et fort. Pourtant personne ne révéla les aspects incohérent de son énoncé. Il finit de raconter son histoire et pris un autre verre qu'il porta a sa bouche.
Les 'officiers' après avoir entendu l'histoire hochèrent la tête.
L'histoire a ce stade n'avait presque plus rien a voir avec la vérité. Mais qui s'en souciait ? Seul le vainqueur avait raison. La vérité était définie ainsi.
Au bout d'un moment, l'officier en chef prit la parole, ''Ayant tenté de défendre votre honneur, votre action a causé la mort d'un de nos citoyens, ce qui viole nos règles sur la préservation de la vie. Par la présente, Alex Mayers est condamné a une réduction de rationnement pour une période de deux semaines a effet ultérieur.''
Un sourire se dessina sur le visage de ce dernier. Il répondit promptement, ''J'accepte ma sentence''.
Certaines personnes ayant entendu la sentence ouvrirent grand les yeux, mais au fond, personne n'était réellement surpris.
Adonis avait lui déjà quitté les lieux, inquiets d'avoir causé quelques soucis involontaire. Il n'avait de toutes façons plus rien a faire dans cet endroit. Sa mission avait été accompli dans une large mesure et il avait appris beaucoup de choses sur son nouveau lieu de vie.
De fait, il réalisa a quel point ses connaissances sur son nouveau milieu de vie étaient sommaires et manquantes de perspectives.
Il devrait y remédier dans un futur proche.
Il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre 'son' domicile.
…
''Je pense que je devrais y aller désormais, et toi aussi d'ailleurs, tes hommes doivent bien t'attendre.'' Amanise se rhabillait, sortant de la douche, les cheveux tout humide se déversant sur son corps détrempé réfractant les lumières tamisés de la piece.
Sa allure ordinaire semblait briller de mille éclats dans des conditions aussi favorable.
Elle s'essuya le visage en marchant en direction du lit.
Là se trouvait un homme.
Les cicatrices de son visages formaient une fresque singulier sous cette lumière diffuse. Il n'avait pour revêtement qu'un simple slip. Ainsi sa musculature imposante ressortait sans aucunes gènes. Sa peau recouverte de suie et d'autres minéraux avait changé de teinte.
Il avait un regard sérieux qui scrutait le corps de la demoiselle qui s'approchait de lui.
Il s'agissait de Harchey.
''Tu disparais de plus en plus récemment… je finirai bien par trouver où tu te rends, ce n'est qu'une question de temps.''
''Oh mon petit Harchey… j'ignorais que je te manquais à ce point.'' Dit-elle en soupirant.
''Peu importe ce que toi et cet idiot prétentieux manigancé, rien ne peut rester cacher longtemps dans un endroit comme celui-ci, et encore moins de moins'', ajouta-t-il le visage encore plus sévère, s'il était humainement possible de l'être.
''Il semble que notre petit arrangement ne te convienne plus, peut-être serait-il temps que nous y mettions un terme.'' Annonça Amanise avec ennui.
''Arrête un peu d'agir comme un gamin, depuis quand est-ce que ce que je fais des mes jours devient ton affaire ? Le fait que l'on couche ensemble ne t'aura certainement pas donné pareils droits, ne l'oublie pas.'' Son ton devint tout a coup beaucoup plus sérieux et solennel.
Harchey voulut répondre, tenta de marmonner quelques choses mais finalement garda le silence, avalant a jamais les paroles qu'il conservait sur le bout des lèvres.
Amanise finit de se dresser, elle offrit un smack sur la joue de l'homme encore allongé et disparu de la pièce toute de suite après.
La pièce se mura dans un silence soporifique.
Harchey s'y retrouva seul, livré a ses pensées. Dans cette semi obscurité, son expression se métamorphosa a plusieurs reprises.
…
Une fois sortit, Amanise se dirigea vers la zone de soins.
Cette dernière se trouvait au troisième niveau de la station inversé, Triax.
L'espace était extrêmement large. L'aménagement était pensé pour soutenir au moins la moitié des occupants de la station. C'était loin d'être comparable à la zone résidentiel a Solis, mais venait juste derrière en terme de grandeur.
Triax était aménagé pour ne contenir que la zone de soin et le secteur des cuisines. Il y avait la également le système de purification des déchets mais il était de moindre importance a cet échelle, surtout depuis sa relocalisation.
Une telle configuration faisait que même comparé aux autres niveaux, ces deux secteurs restaient tres imposant.
La raison en était simple.
Il s'agissait potentiellement des structures les plus primordiale a la station.
Vu le manque évident de ressources développable, l'alimentation était centralisé.
Et l'évidence brillait plus encore lorsqu'il s'agissait de santé.
La zone de soins pouvait être considéré comme l'un des trois piliers soutenant la tour inversé.
Cette zone de soin, Amanise en était la responsable.
''Bonsoir a vous'', des salutations se faisaient entendre alors que Amanise arpentait le couloir en direction de son bureau.
A l'opposé de son cadet Raphael, Amanise était très sociable et apprécié par ses subordonnés. Elle avait ce qu'il faut pour charmer, captiver l'attention. Ainsi, au sein de la zone de soins, elle était tel la 'princesse' immaculé auquel tous vouaient un 'culte'.
Du moins, presque tous.
Une fois arrive dans ses quartiers, elle trouva un homme assis sur son fauteuil central, dans son bureau.
A l'opposé de tous qui semblaient ravi de la voir, ce dernier se montra assez sévère.
''Oh mon petit Shiva, comme tu m'as manqué'', Amanise sourit largement en entrant. Apres avoir trouvé ce dernier dans son fauteuil, elle n'y vu aucune gêne. Au contraire, elle se dirigea vers lui, tentant de lui offrir un câlin.
Ce dernier se leva comme s'il ne l'avait pas remarqué, puis se dirigea vers la sortie.
Il était de taille plutôt modeste, on pourrait le comparer a Raphael. Par contre, il était beaucoup moins formé physiquement par rapport à ce dernier, ce qui était encore plus particulier à noter. Sa peau était légèrement plus foncé que celle de Amanise, mais pas au niveau de Adonis. Son visage avait une forme plutôt arrondi.
Arrivant au niveau de la porte, il tourna partiellement la tête, ''Vos absences sont de moins en moins justifiables. Les choses ne vont vraiment pas pour le mieux ici, alors peu importe où vous vous rendez, n'oubliez pas vos responsabilité. Personnellement, je trouve ce soudain manque de considération pour vos taches indigne de vous. Alors j'espère sincèrement que vous vous reprendrez.''
Amanise resta seule dans la pièce. Seul le bruit des machineries lui tenait compagnie.
Plutôt, elle ne sut pas quoi répondre face à son second. Elle garda le silence mais comprenait bien le poids des mots de ce dernier.
Devant elle, il y avait une pile de dossier.
Shiva avait préparer un rapport complet sur des évènements survenu en son absence et les lui avaient laissé sur son bureau.
Elle sourit délicatement à elle-même puis se mit à lire avec attention.
…
Solis, Secteur F, Basfonds
Une jeune femme s'attelait à nourrir un plus petit modèle d'elle-même.
La petite fille qui se faisait nourrir ne devait pas avoir plus de trois ans. Elle jouait avec sa mère après chaque bouché. Son sourire était radieux, portant en lui toute l'innocence et la pureté de l'enfance.
Elle articulait a peine ses phrases alors qu'elle parlait a sa mère par moments. Ses mains se balançaient partout, ne pouvant pas rester en place. On pouvait sentir à quel point elle était pleine de vie malgré les conditions présentes.
A bien l'observer, elle était extrêmement mince. A certains endroits de son corps, ses os étaient presque visible.
A chaque fois que cela traversait la vision de sa mère, son expression changeait une fraction de secondes avant de retrouver son état normal. Elle tentait de nourrir sa petite princesse mais très vite, la nourriture fit défaut.
Apres quelques bouchées, il n'y avait déjà plus rien dans l'assiette.
Elle offrit un sourire amère a l'enfant qui lui souriait joyeusement. A l'intérieur, son cœur se serrait. Elle avait l'impression de ne pouvoir respirer.
En voyant l'état de sa fille, elle était prise par tout un spectre d'émotions. La vie ici n'était pas un long fleuve tranquille, plus sûr qu'à l'extérieur certainement mais plus aisé, elle n'aurait pu le dire.
Elever un enfant dans de tels conditions était son fardeau, sa charge et elle avait l'impression d'échouer.
Et elle échouait.
A peine capable d'alimenter sa petite au jour le jour, elle la voyait dépérir.
C'est bien pour cela qu'elle s'était impliqué comme elle l'avait fait autre part même si elle reprouvait cette vie.
Il en valait du bien-être de sa petite princesse.
''Mach dir keine Sorgen, Julie, Papa kommt bald wieder und hat etwas für dich dabei (Ne t'inquiete pas Julie, papa reviendra bientôt avec de quoi te satisfaire)'', dit-elle comme un murmure alors qu'elle enlaçait cette petite boule de sourire aux dents toutes blanches.
Comme ayant compris les propos de sa mère, la petite rit encore plus joyeusement en balançant les mains.
Cette mère et sa fille attendaient impatiemment le père qui avait été envoyé chercher du lait.
Mais ce qu'ils ignoraient à ce moment-là est que le père, ce vieil homme était en ce moment même conduis aux étages du dessous dans une enveloppe mortuaire pour y être incinéré après un accident survenu lors d'une bagarre de bar.
Il ne reviendrait plus jamais.
Ces deux la avaient survécus dans les terres arides de l'extérieur pendant des années ensembles.
Mais dans ce domaine sensé assurer leur préservation, ils avaient finalement perdus ce qu'ils avaient de plus cher.
Et elle etait dans une totale ignorance de cela.