Ayant la charge de l'entièreté de cette cité souterraine, la zone de soins était une vaste installation. Elle venait en second en terme de superficie juste après la zone de résidence a Solis.
Les installations y étaient de toutes sortes pour pouvoir répondre aux besoins de la station. Il y avait des espaces d'urgence, de repos, d'opération, de récupération, ainsi qu'une pléthore d'autre salles ou espace destiné à des usages plus ou moins varié.
Amanise en avait la responsabilité.
Lors de l'aménagement en urgence quelques années auparavant, un concours d'évènement avait empêcher a l'équipe de docteurs initialement prévu d'embarquer. Le seul qui avait pu y parvenir dans les temps fut Shiva.
A travers le temps, avec les connaissances dont Amanise fut preuve, elle fut unanimement approuvé par le conseil pour diriger la zone de soin.
Sa situation était à près similaire à celle de Adonis.
Quoi qu'une certaine différence subsistait.
L'une des raisons ayant propulsé l'ascension de Amanise à ce poste fut sa compréhension de la grippe des profondeurs.
Il s'agissait d'un mal qui survenu avec l'essor des cité souterraines.
D'aucun y vu une contremesure de la nature pour s'opposer à ceux qui pensaient avoir trouvé le moyen de survivre plus longtemps en échappant à l'extérieur.
Ce mal gagnait inévitablement en territoire et en fatalité à mesure que le temps passé sous terre venait à se prolonger dans une certaine mesure.
Il était donc indispensable de remonter à la surface.
''Pour tout ce qui vous est donné, il vous sera demandé une chose a valeur équivalente.'', Amanise ruminait cette phrase dans sa tête à mesure qu'elle s'avançait dans le couloir.
Elle ne manquait pas de répondre aux salutations qui lui était adressé sur le trajet, quoi qu'il s'agisse plus d'un réflexe inconscient que d'un désir vrai d'interagir avec quiconque.
Elle se rendait au chevet d'un patient qui venait d'être interné il y a peu.
D'après le rapport qu'elle avait consulté plutot, le nombre de patients correspondants au symptômes de la grippe avaient connu une certaine recrudescence.
Elle n'était pas partit depuis suffisamment longtemps pour manquer cet aspect, tout de même l'augmentation avait quelque chose d'alarmant.
Elle entra dans un bâtiment a l'architecture atypique comparé aux autres. L'espace entier était comme scellé. Les murs étaient des sortes de remparts qui recouvraient tout, rendant la visibilité depuis l'extérieur quasi nul.
Il y a avait a l'extérieur un genre de surveillant, il laissa entrer la nouvelle arrivante avec un sourire sans interrogation.
A partir de là, Amanise rencontra de moins en moins de personnes.
Le long de l'allée, il n'y a avait que des portes fermé ou des embouchures conduisant vers d'autres allées.
''Ma petite Marie, où vas-tu ? Reviens ici, c'est dangereux dehors.''
''Ou es-tu passée? Il fait encore jour a l'extérieur, tu risques de te bruler ?''
''Marie… Marie…''
Un homme vêtu d'un blanc terni marchait le long du couloir.
Ou plutôt, il déambulait. Ses yeux montraient une forme de tristesse mêlé a de l'inquiétude.
Il était a la recherche de quelqu'un.
Les yeux baissés, il regardait autour en avançant un pas après l'autre.
''Marie, reviens… pourquoi ne me réponds-tu pas ?...'' Ses larmes coulaient le long de ses joues alors qu'il était sur le point de s'effondrer.
''Père, je suis là.'' Il entendit une voix raisonner à ses oreilles. Elle était douce et chaleureuse, semblait un peu timide mais très attendrissante.
Il sentit une main minuscule et tremblotante se saisir de la sienne, la serrer d'une étreinte subtile.
Il leva les yeux en direction de cette voix et un sourire se dessina sur son visage, son expression gagna calme et sérénité.
Une forme de gaieté et de tendresse se manifesta dans le son de sa voix alors qu'il inspira profondément, ''Tu es la Marie, ne lâche plus ma main, cet endroit est très dangereux.''
En prononçant ses mots, il se releva péniblement.
Au bout d'un moment, aucunes réponses ne lui revint.
L'instant d'un clignement des paupières, la petite demoiselle qui lui tenait la main se mit a se décomposer.
Son air changea de nouveau.
Désespoir et horreur avaient rempli sa vision.
La petite demoiselle qui lui tenait jusque-là la main dans son champ de vision se transformait rapidement en chose en décomposition, elle pourrissait, sa chair s'effondrait, les os transparaissaient puis pourrissaient a leur tour.
Dans peu de temps, elle se transforma en poussière.
'Elle' n'avait pas poussé un seul cri.
L'homme retomba sur ses genoux alors que des larmes lui coulait le long du coup, humidifiant son col.
Sa respiration devenait de plus en plus saccadé, un son aigu perçait l'air a chaque fois qu'il essaya.
Sa peau était brulante.
Au bout d'un moment, il s'écroula sur le sol de nouveau.
Amanise observait ce qui se passait alors qu'elle demanda a quelqu'un sur le côté, ''Pourquoi n'est-il pas sous oxygénation ? Qui lui a permit de quitter son lit, plus encore sa chambre ?''
La demoiselle interrogé avait les joues rouges, elle inclina la tête alors que ses cheveux longs noir lui tombait sur le coup, ''Je m'excuse madame, il disait se sentir mieux et vouloir marcher un petit peu.''
''Mes excuses docteur'', ajouta la jeune demoiselle, les larmes lui venait presque aux yeux, ''Je le ramène tout de suite a son lit''.
''Et comment comptes-tu faire cela ?'', repris Amanise, regardant la demoiselle de haut. Elle avait un masque ainsi qu'une blouse de protection qui lui recouvrait le corps.
Elle regarda un moment l'homme au sol, puis se retourna, ''Appel un assistant pour t'aider a le transporter dans la salle du fond. Il subit désormais des hallucinations. On ne peut plus le traiter comme précédemment.''
Elle continua a longer le couloir jusqu'à atteindre une pièce tout au fond de celui-ci.
''Oh Shiva, c'est donc ici que tu te cachais ?!'', Amanise ouvrit la porte et le trouva se tenant a l'entrée. Il s'entretenait avec l'un des officiers des lieux.
Il se retourna en direction de Amanise, puis lui ayant jeté un regard inquisiteur, il fit semblant d'ignorer la remarque de cette dernière.
La pièce était assez spacieuse.
Elle contenait plus d'une vingtaine de lits individuels. La plus part d'entre eux étaient occupé par des personnes présentant des symptômes similaire.
A ce stade, Amanise pouvait entendre les occupants encore éveillé raconter toute sorte d'histoire. Ils n'étaient pas ci éloigné les uns des autres et pourtant chacun était dans son monde particulier.
Des hallucinations.
La grippe des profondeurs se manifestaient de manière varié. L'époque ne permettant pas une étude rigoureuse du mal, il avait été reporté cela dit que cette dernière mutait légèrement suivant l'origine et la cité concerné.
Cela dit, l'un des symptômes commun et reconnu était les hallucinations. Ces dernières frappaient les individu ayant atteint un stade avancé d'infection.
Une fois ce stade franchi, les chances de survie se voyaient considérablement réduite.
Cette salle était considéré pour la plus part comme une sorte de purgatoire, un cimetière pour les malchanceux. Ceux conduits ici n'attendaient généralement que la fin de leur supplice.
Dans un monde ou les regrets étaient le moteur qui alimentait tout un chacun, cette grippe offrait à ces victimes un moment de répit, les faisant rêver d'une réunion avec ceux qui leur était chère.
Amanise finit d'enfiler ses protections, elle se dirigea vers un espace en marge de la salle où elle rassembla tous les travailleurs présents.
''Vous tous ici présents avez montré une résolution admirable dans cette situation de crise en n'abandonnant pas ces personnes a leur sort.
''Je tiens a personnellement remercier chacun d'entre vous pour l'effort fourni, je suis vraiment fier du travail abattu jusque-là. Vous êtes tous aux faits des difficultés auxquelles fait face la tour dans certains domaines.
''Néanmoins, je m'assurerai que le conseil soit tenu informé de vos actions. Vous recevrez plus de rations ainsi que de meilleurs conditions de vie a Solis.
''Soyez confiant, nous surmonterons ces obstacles.
''Maintenant, au travail !!!''
Des applaudissements emplirent la salle lorsqu'elle eut fini son discours. On aurait pu penser qu'il n'y avait pas de patient en ces lieux.
Chacun retourna a ses taches le sourire aux lèvres.
Peu importe les motivations qui poussaient chacun d'eux a s'investir ainsi dans un tel lieu, les avantages étaient toujours quelque chose à célébrer.
Les animaux se battent pour la nourriture, les humains pour les avantages.
''Shiva, les rations ne sont toujours pas arrive ?'', elle se tourna vers l'homme se tenant à sa droite.
Il avait une taille moyenne, Amanise pour presque le regarder de haut, d'ailleurs elle en jouait pas moments de ce fait. Son visage arrondi était lisse et délicat. Il donnait l'air d'un savant professeur de l'ancien temps.
Il tapota les verres sur ses narines comme pour les remettre en place, ''L'on vient de me rapporter son arrivée. Depuis quelques temps déjà, il multiplie les retards.''
''Nous nous en occuperons plus tard, suis-moi plutôt, il y a des tests que je compte effectuer. Prends deux aides avec toi, au bâtiment des 'cultures'.''
Elle sortit de la salle, accompagné par son second.
Dans cet environnement sans lumière naturelle, l'atmosphère semblait quelque peu oppressante. L'espace était éclairé par des formes de materiaux phosphorescents.
Les ombres se mouvaient au gré des passants. Ils offraient un spectacle presque lugubres pour peu que l'on y prête une grande attention.
Les individus ici y étaient habitué pourtant.
Les choses étaient peu différentes de Solis et Gemis. Ces derniers étaient destinés à l'habitation, ainsi même s'il restait impossible de ramener la lumière du jour dans ces lieux, les efforts en ce sens restaient conséquent.
Le résultat était donc palpable et surtout appréciable.
Mais en dessous de ces deux niveaux, les priorités étaient tout autres, les efforts tout autant.
En générale, une forme d'angoisse se dégageait de cet espace.
Il était même a se demander si les personnes ayant vécu dans cet espaces pendant ci longtemps pourrait encore supporter la lumière du jour dans une quelconque mesure.
Même Amanise avait eu certain mal au début de ces explorations. De fait, a chacun de ses retours, elle se rendait préalablement dans l'un des deux premiers niveau tel un rite de transition de la lumière a l'obscurité.
Il ne fallait pas minimiser l'importance du jour et de son rayonnement.
Le soleil avait peut-être renié l'humanité, mais cette dernière ne pouvait se passer de 'lui'.
…
''Je pense bien que j'aurai besoin de la puissance de l'incinérateur pour reforger Mjolnir, il commence vraiment a montrer des signes d'usures.'', Raphael tenait son marteau alors qu'il réfléchissait intérieurement, l'entrepôt était aussi bruyant que d'habitude.
Il y a peu, il avait reçu l'appel de Adonis qui lui relatait les faits s'étant déroulé a Solis alors qu'il l'y avait envoyé.
Il fut quelques peu surpris.
''Quel est cette suite invraisemblable d'évènements. Même après autant d'année dans cet endroit, ce genre de mort n'étaient survenu que très peu.'' Il fronça profondément les sourcils.
En fait, il était très surpris par tout cela.
Il lui sembla quelque chose d'illogique dans cette trame narrative. Les choses s'étaient passées unpeu trop vite, avec une conclusion bien trop étrange pour être ignoré.
Néanmoins, il garda tout cela dans un coin de sa tête tout en décidant de ne pas creuser la question plus que de nécessaire.
Même dans un espace aussi étroit que cette cité souterraine, il y avait des zones a ne pas explorer, ainsi que des secrets dont il ne fallait pas retirer le voile.
Tant que cela ne le causait pas personnellement du tord ainsi qu'a sa sœur, il n'avait aucun intérêt a se soucier d'un autre mystère insoluble.
Non seulement ce n'était pas sa nature d'agir de la sorte, plus important encore, il n'avait pas le temps de s'éparpiller.
L'essentiel des informations dont il avait besoin lui fut apporté.
''Ce petit ne m'a donc pas menti, il faudra que je me souvienne de le récompenser le moment venu… quoi qu'il s'agit surtout d'un remboursement de dette. Ainsi, je ne suis tenu a rien en fait.'' Un sourire comploteur apparu sur son visage l'espace d'un instant avant de s'évaporer aussi vite.
''Aussi, je dois bien admettre que Adonis s'est montré d'une certaine efficacité dans cette tache…'', a cette pensée, son expression se raffermi sévèrement, on aurait dit qu'il prenait dix ans d'un coup. Il n'aimait vraiment pas beaucoup ce dernier.
L'instant d'après, il se remit au travail. On entendit de nouveau la mélodie particulière de son marteau qui frappait a répétition.
…
Haaa !!!
La sueur dégoulinait du corps de Adonis alors qu'il se réveillait en sursaut une fois de plus.
Cette fois, il n'y avait personne autour à son réveil.
Amanise vaquait a ses occupations et il en était de même pour Raphael.
Adonis occupait seul cette résidence pendant que les autres se trouvaient a d'autres étages.
Habituellement, dans ces moments-là, Adonis se sentait un petit peu seul, se retrouvant seul face a ses pensées et le vide dans sa mémoire.
Cette fois pourtant était assez différente.
Plutôt ce jour-là, dû à cet incident particulier, Adonis avait eu un accès éphémère et intense a une brève partie de sa mémoire.
L'expérience fut suffisamment désagréable pour créer en lui un nouveau point d'encrage.
Il réalisa qu'il y avait une très bonne raison a sa perte de mémoire.
Le passé qui y etait renfermé n'était peut être pas un passé vers lequel il devait se tourner.
Assis sur son lit apres s'être rincé le corps, toutes ces neurones s'impliquaient dans l'explication a donner a la vision qu'il avait eu a ce moment-là.
''A un moment donné, j'ai ete prisonnier de quelqu'un que j'ai possiblement fini par tuer…
''Si je me rappelle bien, l'image de moi n'était pas trop différente du moi actuel. Cela s'est donc peut être produit il n'y a pas très longtemps…
''Peut-être quelques années en arrière, voire moins…
Le jeune homme était assis sur un lit. Il avait les jambes croisés en tailleur, les deux mains pendant sur ses dernières.
Ses yeux étaient légèrement ouvertes, ses pupilles émeraudes perçant a peine l'obscurité de la pièce.
La méditation.
Adonis ne se souvenait pas d'où il avait appris pareille pratique, il ne l'avait vu nulle part auparavant depuis son réveil.
La chose lui sembla pourtant l'état idéal pour faire face au chaos dans son esprit à ce moment-là.
''Tout cela semble bien dangereux… dois-je vraiment poursuivre une telle quête ? La vie n'est pas ci mauvaise ici il faut dire…
Il n'était pas quelqu'un de timoré. Sa vie à l'extérieur lui avait bien fait comprendre son niveau de résistance et de résilience face au danger.
Il se savait assez vaillant.
Seulement, se voir étrangler quelqu'un et enchainer ne faisait pas partir de ses espérances en matière de passée à retrouver.
Il s'agissait désormais d'une question de bon sens.
Poursuivre une voie qui le conduirait peut-être vers un destin plus dure encore en valait-elle la peine.
Juste que ses rêves étaient toujours présents, toujours aussi expressif, toujours aussi impactant pour son mental.
Plutôt, il ne s'était pas réveillé du fait de sa mémoire retrouvé mais d'un rêve qui l'extirpa de sa somnolence.
Le choix en était-il vraiment un ?
''Il ne sert a rien de se précipiter, j'ai encore un certain temps pour pouvoir démêler tout cela…
''A bien y réfléchir, je pourrai possiblement retrouver un ou des indices dans ce fragment de mémoire.
En pensant ainsi, il ferma de nouveau les yeux, essayant de se plonger dans son subconscient, son espace memoriel à la recherche de cette récente mémoire.
La encore, il s'agit d'une action qui lui venait a l'esprit tout naturellement, sans même en comprendre les principes fondamentaux.
La tache se révéla assez simple, il n'y avait de toutes façon pas beaucoup de mémoire dans laquelle s'aventurer.
Dans son esprit, un monde lui apparut, il n'y avait pas d'île flottante ou de marée. Au lieu de cela, il se retrouva dans une cellule, un endroit sombre où la lumière filtrait a peine.
Sa respiration était fugace et saccadé, ses mains étaient lié.
Gauche et droite étaient liées l'une a l'autre par un metal lourd et bruyant. Chaque mouvement de sa part gênerait un son grisant lorsque les jointures se frottaient.
L'esprit de Adonis redevint de nouveau chaotique, il semblait être un enfant apeuré face a un grand méchant, sa respiration devint difficile, le lit sur lequel il était assis en tailleur devint humide tant sa respiration était abondante.
Il persista malgré dans son exploration.
Dans ce monde onirique, il se revu, les détails de sa personne n'étant pas différents de la dernière fois.
Ses yeux s'abaissaient sur ses mains alors qu'il vit un tronçon de métal quitter son bras et se connecter a un autre lot.
Dans sa vision, il vit un individu en encore plus piteux état que lui qui sanglotait.
Ce dernier avait une main attaché, l'autre semblait manquante, remplacé par un vide étrange.
Le paysage dans son esprit trembla fortement.
Une voix frêle se fit entendre, ''En fin de … compte, il ne s… agissait que d'… un mensonge… cette soi-disante 'terre sans lumière' n'était qu'un… piège… je veux rentrer…snifff…
La voix en question se réverbéra dans l'esprit de Adonis alors que le monde en question s'effaçait progressivement.
Il revint peu a peu a lui, légèrement tremblant et couvert de sueur.
Il alla se prendre un verre d'eau après s'être rincé le visage.
La 'terre sans lumière'.
''J'ignore à quoi cela pourrait faire référence…''
Les concours de circonstances ainsi que les divers évènements qui se produisaient poussaient inévitablement Adonis a faire preuve de talent, d'aptitudes et de compréhension qui dépassait d'assez loin sa propre conscience du monde.
Intrinsèquement, il ne savait pas grand-chose du monde, de son environnement excepté ce qu'il avait pu observer récemment tout comme ce que la fratrie lui avait raconté.
Désormais il avait un indice.
Il ignorait encore quoi en faire ou dans quel contexte le situer.
Mais il savait cela lié a son passé oublié.
C'était un point de départ, et il comptait en tirer parti le moment venu.
Quant à ce décider concernant la marche a suivre concernant son passé et sa personne, il restait troublé et quelque peu inquiet. Tout de même, il gardait une certaine confiance.
Pourquoi abandonner avant même d'avoir commencé?
Pour une raison ou une autre, il savait un tel choix ne pas faire partie de sa nature profonde.
Peu importe la manière dont il comptait se réinventer, faisant abstraction de ce qu'il était par le passé, certains aspects de son essence même semblaient immuable.
''Bref… il me faut reprendre les exercices.''
En disant cela, Adonis se dirigea dans une pièce adjacente où était installé du matériel semblant destiné a l'exercice physique.
Amanise avait fait cette installation quelques temps avant les précédentes exploration afin de lui permettre de retrouver certaines de ses facultés.
Adonis attrapa une corde tressé accroché sur un mur et se mit a sautiller, ses pieds décollant du sol puis y retournant de manière rythmé, le tempo était clair et régulier. La corde voyageait du dessus de sa terre a sous la plante des ses orteils a l'air, sans jamais le toucher.
Le contact avec le sol était sec et vigoureux. Il ne fallut pas longtemps avant que la sueur ne se mette a dégouliner de lui a nouveau.