« Pourquoi caches-tu ton saignement de nez ? » demanda Corbeau, les yeux rétrécis par l'inquiétude.
Elle venait de cacher son médicament. Seraphina hésita avant de répondre prudemment : "Eh bien… les saignements de nez, ce n'est rien."
"Les saignements de nez, ce n'est rien ?" répéta Corbeau, incrédule. Ses manches étaient tachées de son sang, et son visage était aussi pâle qu'un fantôme. Que voulait-elle dire par 'rien' ?
Il essaya de lui dire quelque chose, elle qui semblait indifférente à sa santé, mais il garda le silence. Il pensa au Comte Alaric, l'homme qui se souciait plus de sa réputation que de sa fille. La rencontre du matin avec lui n'avait fait que renforcer la résolution de Corbeau de protéger Seraphina.
« Est-ce qu'il t'a toujours traitée ainsi à la maison ? » demanda Corbeau, adoucissant sa voix.